Oliver et compagnie.

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Résumé.

A New York, Oliver un petit chaton abandonné peine à trouver une famille jusqu’au jour où il tombe sur un chien errant nommé Roublard qui est assez habile et voleur sur les bords. En le suivant, Oliver arrive à la demeure du chien où il y rencontre Tito, Einstein, Francie et Rita. Ces derniers accompagnés de Roublard tentent désespérément de sauver leur maître Fagin qui doit de l’argent au malfrat Sykes. Un jour, lors d’une opération « braquage de limousine » le plan de la bande ne tourne pas comme ils l’espéraient mais Oliver fait la connaissance de Jenny une fille de milliardaire. De là naît une profonde amitié entre le chaton et la petite fille qui l’adopte aussitôt. Mais la bande, croyant à un plan du petit chaton, entraînera Jenny dans ses péripéties malgré elle.

Affiches.

Images.

Concept art.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Pour créer ce film il a fallu : six superviseurs d’animations, plus de 300 artistes et techniciens qui ont réalisé plus d’un million d’esquisses et 119 275 cellulos peints à la main et ce, pendant plus de deux ans et demi.

Les concepteurs du film ont fait un voyage à New-York afin de photographier à hauteur de chien (soit 54 cm) les rues de la ville pour aider les animateurs. La technologie utilisée s’appelle la reprographie Xerox (qui a aussi été utilisée dans Les 101 dalmatiens). Les objets de la vie courante ont été créés par ordinateur ce qui fut une grande première pour les Studios Disney. Ce film est le premier long-métrage des studios Disney à avoir un département spécifique pour l’animation de synthèse.

Oliver et Compagnie est le premier Disney à avoir un doublage québecois en plus du doublage français.

La chanson de Roublard « Mais pourquoi m’en faire ? »  fut écrite par Billy Joel qui prête sa voix au personnage dans la version originale.

Ce Disney a été inspiré d’une œuvre de Charles Dickens mais seuls les personnages de Oliver, Roublard, Fagin et Sykes sont directement inspirés de l’oeuvre originale.

Avez-vous remarqué que Jenny et Penny (Les Aventures de Bernard et Bianca) avaient une ressemblance frappante ? Le projet initial de Oliver et Compagnie consistait à faire une suite des aventures de Les Aventures de Bernard et Bianca. Penny devait vivre à New York avec sa famille adoptive et son chat Rufus, mais le concept fût abandonné.

Oliver et Compagnie est le premier film depuis Les Aventures de Bernard et Bianca à intégrer le genre comédie musicale (caractérisé par plus de quatre chansons durant le film).

Oliver et Compagnie a été le premier film à intégrer de vraies publicités (Coca-Cola, USA today ou encore Sony). Dans l’émission « Walt Disney’s Wonderful World of Color« , il a été dit que ces publicités avaient été intégrées seulement pour le réalisme du film et non pour l’argent.

La chorégraphie de Bob Fosse a inspiré la danse des chiens.

Sylvie Moreau prête sa voix à Rita dans la version française mais elle a aussi prêté sa voix à Maléfique dans la seconde version française de La Belle au Bois Dormant.

Grâce à la chanson interprétée par Anne Meson « Oliver » (premier single en tant qu’ambassadrice Disney), le film en France a bénéficié d’une grande popularité. Le clip reprend des images du film.

Oliver et Compagnie est avec La Petite Sirène, le film qui a permis aux studio Disney d’entrer dans un nouvel âge d’or (1988-1995) et surtout de renouer avec le succès.

Notre critique de Oliver et compagnie.

27 ème classique des animations Disney, Oliver à sa sortie connaît un grand succès mais au fil des années il ne fait pas partie du cercle assez fermé des incontournables Disney. Il y a beaucoup de clins d’œil dans ce film notamment sur Les 101 dalmatiens et La Belle et le Clochard, ce qui n’est pas très logique quand on connaît les histoires des deux films vu que ces derniers se passent en Angleterre.

Oliver est un petit chaton abandonné en plein coeur de New York. Tous les chats trouvent un maître mais lui a un destin moins idyllique et doit finalement apprendre à se débrouiller seul. Jusqu’au jour où il rencontre Roublard, un chien à l’âme de chef courageux et un peu voleur sur les bords, qui entraînera Oliver jusqu’à sa cachette où nous rencontrons Tito le chihuahua à l’accent bien prononcé, Einstein le dogue allemand pas vraiment intelligent comme pourrait le faire croire son nom, Francis le bouledogue fan de cinéma et Rita lévrier afghan qui serait celle qui est la plus terre à terre et pleine de bon sens. Ces chiens vivent avec leur maître Fagin, sans abri, endetté jusqu’au cou, qui trouve du réconfort à travers ses animaux. Il est le gentil méchant de l’histoire :  chaparder est sa manière de vivre tout comme les animaux qui vivent au même rythme que lui. Malheureusement, Fagin fait affaire avec un malfrat Sykes qui est le big méchant de l’histoire et qui causera les principaux soucis du film. Oliver, pendant une mission braquage, fait donc la connaissance de Jenny qui se liera très vite d’amitié avec lui. Jenny est une petite fille délaissée par ses parents qui vit avec son majordome et une chienne nommée Georgette qui se prend pour une grande star. Jenny cherche en Oliver une présence et  l’amour que ses parents ne lui donnent pas. Malheureusement elle sera très vite embarquée dans les mauvaises histoires de la bande d’Oliver ;  mais la jeune fille est courageuse et elle sait qu’elle pourra compter sur Oliver pour lui venir en aide.

Au niveau des décors, il faut avouer que le fait main se fait beaucoup ressentir mais peut être un peu trop. On arrive à comprendre qu’on se situe à New York mais il manque un petit quelque chose pour que la magie de la ville nous transporte plus. Les scènes se déroulant dans les docks nous font un peu trop penser aux film Les Aventures de Bernard et Bianca, l’histoire avait beau à la base être une suite mais on a du mal à ne pas comparer ces deux films.

Niveau musique, nous sommes bien servis :  pas moins de six chansons sont présentes dans le film. Toutes ont un style bien entraînant et on ne peut que penser, pour certaines chansons (comme par exemple « Mais pourquoi m’en faire ? »), aux styles des chansons entendues à la radio dans les années 80. Nous trouvons aussi des chansons émouvantes (« Bonne compagnie » chantée par Jenny) et des chansons un peu plus glam (« La perfection c’est moi » par Georgette). Le style de musique est bien adapté à l’ambiance qui se dégage de New York, ce qui nous permet malgré les décors un peu moins convaincants, de se croire plus dans les rues de New York.

Oliver et Compagnie est un bon classique Disney, pas des plus connus, mais qui a remporté un grand succès à sa sortie. L’histoire comporte son lot d’aventures et d’émotions qui nous fera passer un bon moment.