Monte là-d’ssus.

Réalisateur : Robert Stevenson.
Scénariste : Bill Walsh.
Producteur : Bill Walsh et Walt Disney.
Compositeur : George Burns.
Société de production : Walt Disney Productions.
Distributeur : Buena Vista Distribution Company.
Sortie USA : 16 mars 1961.
Sortie française : 28 février 1962.
Titre original : The Absent-Minded Professor.
Durée : 1h32.
Budget : Inconnu.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 24,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 720 242 entrées.

Résumé.

Ned Brainard est un professeur de sciences tellement passionné par ses recherches qu’il en oublie pour la troisième fois le mariage avec sa femme. Il découvre une nouvelle source d’énergie avec le Plaxmol. Il espère ainsi sauver son école et surtout se faire pardonner auprès de sa femme.

Affiches.

Images.

En savoir plus.

Monte Là D’ssus est basé sur la nouvelle de Samuel W. Taylor A Situation of Gravity.

Le projet date de la Seconde Guerre Mondiale où Walt Disney acheta des droits sur des nouvelles. Disney s’inspira également du professeur Alyea (université de Princeton), surnommé « Docteur Boom ». Il l’invita sur le tournage afin que l’acteur Fred MacMurray (qui incarne Brainard) puisse l’imiter et mieux comprendre la chimie.

Le film est tourné en noir et blanc. Monte Là D’ssus est le premier film Disney a être colorisé en 1986.

Le tournage de la scène du basket a duré deux semaines mais a nécessité deux mois de préparation. Les acteurs étaient maintenus par des câbles. Afin de faire voler les différents éléments du film, l’équipe utilisa des câbles mais aussi des miniatures.

« Medfield Fight Song » est une chanson écrite par les frères Sherman, une première pour eux pour les studios Disney.

La voiture est une Ford Model T. Pour les scènes de vol, elle était constituée de bois et de papier mâché.

Avec le succès lors de sa sortie en salle, Disney en fait une suite : Après lui, le déluge. En 1988, un premier remake est produit pour la télévision (conservant le même titre). Puis en 1997, un second remake voit le jour avec Robin Williams dans Flubber.

Notre critique de Monte là-d’ssus.

Disney aime la comédie et nous le prouve à nouveau avec ce film en ajoutant une touche de science-fiction.

Même si l’affiche dit qu’on rira aux larmes, c’est quand même exagéré. En revanche, il est vrai que Monte là-d’ssus est un film plaisant à regarder, avec beaucoup d’humour léger (ce qui est agréable), avec une histoire originale. Les péripéties s’enchaînent mais en ayant un arc narratif bien construit. De plus, le film apporte plusieurs émotions avec la joie, la peine (le professeur obnubilé par son travail qu’il en oublie son mariage), la colère (le concurrent qui le ridiculise)… La dernière partie du film vire sur une critique des armées, d’abord en rejetant le projet du professeur avant de finalement batailler pour l’obtenir, toujours avec humour.

La galerie des personnages est toute aussi intéressante. Le Professeur Brainard est très attachant avec sa passion dévorante et la tentative de se racheter auprès de sa femme qui se sent oubliée. Cette dernière est d’ailleurs montrée comme une femme aimante malgré tout, même quand un prétendant vient la courtiser. Des petits gestes symboliques qui montrent que leur amour est plus fort que tout. L’antagoniste Alonzo Hawk a tout du méchant mais reste charismatique sans tomber dans le cliché. Il est amusant de le voir se faire ridiculiser de la plus belle manière via l’argent.

Monte là-d’ssus est surtout un film qui use d’effets spéciaux de bonne facture pour l’époque. Les objets qui volent est une chose aisée mais de faire la voiture volante de manière réaliste est impressionnante. Les artistes ont su jouer de techniques pour faire des scènes superbes, à l’instar du match de basket qui vaut se pesant d’or.

AU final, Monte là-d’ssus est une franche réussite où on passera un excellent moment !