Tarzan.

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Résumé.

Tarzan a perdu ses parents dévorés par le léopard Sabor alors qu’il n’était qu’un bébé. Il est recueilli par Kala une femelle gorille qui a perdu son bébé lui aussi dévoré par Sabor. Tarzan grandit au milieu des gorilles en compagnie de ses amis Tok et Tantor. Un jour après avoir combattu son ennemi Sabor, Tarzan découvre qu’un groupe d’explorateurs se trouve dans la jungle. Il fera la connaissance de Jane Porter et de son père qui étudient les gorilles. Ils espèrent tout deux que Tarzan les aidera mais ce dernier n’a pas confiance en Clayton un homme mystérieux armé d’un fusil. Cependant, Tarzan apprendra d’où il vient grâce à Jane et apprendra à lui faire confiance. Mais c’est sans compter sur Clayton qui garde un œil sur eux et ne manquera pas une occasion pour s’emparer des gorilles. Tarzan arrivera-t-il à protéger sa famille ?

Affiches.

Images.

Concept art.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Glen Keane a mis au point avec son équipe une nouvelle technique d’animation appelée le Deep Canvas qui permet aux animateurs de superposer des personnages dessinés à la main et des décors conçus en images de synthèse. Grâce à cela, nous avons des séquences de poursuites à travers la jungle impressionnantes et un Tarzan nouvelle génération qui se promène de branche en branche.

L’un des animateurs, après avoir vu son fils effectuer des figures en skate, a eu l’idée de faire surfer Tarzan de branche en branche. D’ailleurs les artistes se sont aussi inspirés du célèbre skateboarder Tony Hawk pour ces séquences.

Dans le roman original de Tarzan (de Edgar Rice Burroughs), Tarzan se nomme en réalité John Clayton, nom du méchant dans ce film.

La scène de combat finale devait à l’origine être sur le bateau où Clayton devait mourir suite à une explosion mais vu que Tarzan n’était pas dans son élément, pour être plus crédible, les artistes ont décidé de transposer la scène dans la jungle.

Suite à la sortie du film, un spectacle intitulé Tarzan : la Rencontre a été mis en place à Disneyland Paris pendant un temps. Le spectacle mettait en scène des acrobates et des danseurs professionnels.

Tarzan a connu une suite appelé tout simplement Tarzan 2 ainsi qu’une série télévisée.

Phil Collins devait composer seulement cinq chansons pour le film mais bien vite, les deux réalisateurs lui ont demandé d’interpréter aussi ses compositions. Il accepta d’interpréter quatre chansons qu’il avait composées devenant le narrateur du film et la voix intérieure de Tarzan. En plus de la version originale, Phil Collins a enregistré ses chansons  en français, allemand, italien et espagnol.

Tarzan a été porté à l’écran 47 fois.

Tarzan fait partie des dessins animés Disney à avoir été tournés dans les locaux parisiens du Studio (avec entre autres Le Bossu de Notre-Dame, Kuzco L’empereur mégalo, Hercule ou encore Atlandide l’Empire Perdu).

Notre critique de Tarzan.

37ème classique des studios Disney, Tarzan est inspiré d’un personnage de roman du même nom créé par Edgar Rice Burroughs en 1912. Ce film est doté d’une nouvelle technologie jamais utilisée auparavant dans un film Disney, le Deep Canvas, technologie permettant d’associer des personnages faits main avec des décors faits en image de synthèse.

L’histoire est simple mais efficace. Tarzan est élevé par Kala après la mort de ses parents. Elle l’a recueilli juste après que Sabor le léopard ait tué son fils (Sabor a aussi tué les parents de Tarzan). Kerchak le mari de Kala, ne veut en aucun cas considérer Tarzan comme son fils mais elle n’a que faire de son avis et va élever Tarzan comme elle l’aurait fait avec son défunt fils. Tarzan grandit et devient « un homme ». Il a deux amis : Tok qui est un garçon manqué et Tantor un éléphant pas comme les autres qui est mis à l’écart de son troupeau à cause de sa différence. On peut déjà constater que cette bande est composée de personnages n’étant pas à leur place au sein de leur famille mais ils se soutiennent tout de même. Tok et Tantor sont les personnages les plus drôles du film, chaque apparition d’eux amène son lot de joie même dans certains moments un peu plus tristes. Un jour Tarzan livre une bataille sans merci avec Sabor le léopard qui a tué ses parents et le fils de Kala, il gagne le combat mais n’est toujours pas accepté de Kerchak. A ce moment-là, Tarzan découvre qu’il y a un groupe d’explorateurs dans la jungle et c’est ainsi qu’il fit la connaissance de Jane Porter qui, avec l’aide de son père, va lui apprendre ses origines et il espère trouver enfin sa place auprès d’eux.

Malheureusement il y a un méchant dans l’histoire, ici il s’appelle Clayton et il est armé ce qui ne plaît pas au premier abord à Tarzan qui refuse de lui faire voir où se trouve sa famille. Clayton est vicieux et va se servir de la relation que Tarzan entretient avec Jane pour découvrir où se trouvent les gorilles, ce qui, aux yeux de ces dernier, sera la trahison de Tarzan envers eux alors qu’il voulait, à la base, juste partager son univers avec Jane qui en avait fait autant avec lui. Jane est une femme un peu hautaine, nous la percevons ainsi au début mais au fur et à mesure du film, elle va se découvrir une âme d’aventurière qui sera beaucoup moins ennuyant pour son personnage. Nous avons le père de Jane, le professeur Archimedes Quincy Porter, qui est très naïf mais très compréhensif et patient et sera bien souvent au second plan, ce qui est un peu dommage car la relation qu’il  entretient avec sa fille et Tarzan aurait pu être un peu plus exploitée même si elle le sera dans la série télévisée.

Nous voyons une facette de la jungle un peu sombre, dangereuse mais aux décors somptueux voire parfois même aux allures magiques. Les animaux autres que les gorilles et les éléphants n’ont pas d’expression humaine mais par exemple les oiseaux ont de magnifiques couleurs tropicales et Sabor le léopard est tout aussi mis en valeur malgré son côté méchant et dangereux. Dans les tentes des explorateurs se trouvent beaucoup de vieux objets d’époque que même la génération des années 90 (sortie du film 1999) n’a sans doute pas connu comme le praxinoscope (l’image animé d’un homme sur une bicyclette que l’on voit dans la chanson « Je veux savoir«  qui a été le premier concept de dessin animé). Le côté humain et sauvage est mélangé pour nous donner un aperçu des différences entre ces deux mondes que tout oppose qui sont les deux mondes auxquels Tarzan appartient.

Phil Collins grand compositeur/interprète chante tout au long du film des chansons qu’il a lui même écrites, la magie est là grâce à sa voix assez particulière mais unique. Il chante dans toutes les langues et la version française et anglaise se valent tout autant vu que Phil Collins a décidé de chanter dans plusieurs langues. Deux chansons ressortent dans ce film : « Entre deux mondes«  et « Toujours dans mon cœur« . La première est une chanson utilisée plusieurs fois dans le film, elle explique l’importance d’une famille qui est un des sujets principal du film et la deuxième, est la chanson émouvante de ce Disney sur les sentiments de Kala vis à vis de Tarzan. Les chansons sont en général très entraînantes mais elles servent principalement à deux choses : raconter l’histoire ou dire ce que ressent Tarzan. Elles ont aussi un avantage, elles sont bien dispersées de façon à ce que l’on ne soit pas non plus dans une sorte de comédie musicale qui ne correspondrait pas au style du film.

De l’émotion, de l’humour et plein d’aventures, Tarzan a réussi à séduire en 1999 et aujourd’hui encore, il fait partie des grands classiques Disney. La qualité des animations par la technologie du Deep Canvas qui a permis à notre Héros de ce balancer de liane en liane et la BO composée par Phil Collins rendent ce film indémodable que l’on ne se lasse pas de voir et de revoir.