Logan.

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Résumé.

2029. Devenu chauffeur de limousines pour subsister aux besoins du Professeur X qui est de plus en plus affaibli, Logan fait la rencontre d’une jeune fille prénommée Laura.

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Logan est la suite de X-Men Origins : Wolverine et de Wolverine : le combat de l’immortel.

Si le film se nomme Logan et non Wolverine, c’est pour que les scénaristes puissent se concentrer davantage sur l’histoire de l’homme avant celle du héros.

Pour Hugh Jackman, Logan fut le film pour lequel l’entraînement a été le plus éreintant.

Patrick Stewart a perdu une dizaine de kilos pour son rôle.

Hugh Jackman a révélé que pour obtenir l’accent américain, il s’était inspiré de celui de Johnny Depp.

La jeune actrice Dafne Keen n’avait que 11 ans lors du tournage. C’est d’ailleurs, sa première apparition cinématographique.

C’est le dernier rôle de Hugh Jackman en Wolverine et de Patrick Stewart en Professeur X.

La réplique en espagnol de Laura lorsqu’elle crie sur Logan n’est pas traduite et peut être comprise de la façon suivante : « Pourquoi tu veux que je te parle si tu m’insultes tout le temps ? Toujours en train de me crier dessus et de me laisser derrière toi ! Tu veux que j’ouvre ma bouche ? ».

James Mangold a tourné la version Blu-Ray du film en noir et blanc. Elle s’appelle Logan Noir.

Millie Bobby Brown (Stranger things) a auditionné pour le rôle de X-23.

C’est le seul film de la trilogie Wolverine à ne pas avoir de scène post-générique. C’était une volonté du réalisateur pour marquer la fin définitive du personnage dans la saga X-Men.

Le comic X-Men que possède Laura est le #132, soit celui qui voit la première apparition du méchant Donald Pierce.

Le mot « Fuck » est dit 35 fois.

Notre critique de Logan.

Le dernier Wolverine entre en lice au travers d’un Logan physiquement marqué, qui se voit dans l’obligation de dresser de petites lunettes sur son nez s’il veut déchiffrer un quelconque mot. Quant à Charles, et la performance excellente de Patrick Stewart, il est dans une posture similaire puisqu’il a perdu ses esprits et ne reconnaît plus aucun de ses proches. Il est parfois difficile de voir ceux que l’on connaît se mouvoir en décrépitude sans rien pouvoir y changer. Le sujet du temps qui passe sera donc le cheval de bataille du film comme celui de la famille, très cher à la saga X-Men.

En effet, si Logan dira de Charles qu’il est son père pour éviter tout questionnement de la part d’étrangers sur leur condition, il serait impossible de dire que ce lien filial n’existe pas réellement. Guidé et instruit par le Professeur X, c’est maintenant à lui de prendre les rennes de ce convoi familial qui lui sera une nouvelle fois imposé.

Même si Logan n’est à la recherche de personne, tout le monde semble être à ses trousses. La jeune Laura, qui possède les mêmes capacités que lui, en est un parfait exemple car elle continuera de faire vivre l’âme des premiers X-Men. De père en fille donc, le nouveau trio composé de Charles, Laura et Logan fonctionne à merveille.

Plus sanguinolent, on adore le jeu sur le found footage (des archives de films faites pour le film) de la nurse mexicaine. On retient également les sublimes décors Steampunk du repère de Logan et de la cuve dans laquelle Charles passe ses longues journées coupé du monde. De temps à autre, un albinos vêtu d’un poncho ressemblant étrangement à celui de Clint Eastwood dans Pour une poignée de Dollars (Sergio Leone, 1966) se balade tranquillement dans ce désert sableux à la Mad Max (George Miller, 1979). On apprécie aussi la BD X-Men que trouve Logan dans le motel liberty. Ce jeu intégré à l’histoire est une superbe idée et un bel hommage aux studios Marvel pour cet ultime round.

On sent donc inévitablement poindre la fin d’une trilogie mais aussi d’une génération de X-Men qui n’est plus. Davantage abrupte, on ne peut s’empêcher d’être pris d’une émotion tout au long de ce dernier opus en compagnie de Logan.