Réalisateur : Mick Jackson.
Scénariste : Jerome Armstrong et Billy Ray.
Producteur : Andrew Z. Davis, Neal H. Moritz, Stokely Chaffin, Michael Fottrell, Scott Stuber et Lauren Shuler Donner.
Compositeur : Alan Silvestri.
Société de production : 20th Century Fox, Fox 2000 Pictures, Donner/Shuler-Donner Productions et Moritz Original.
Distributeur : 20th Century Fox.
Sortie USA : 25 avril 1997.
Sortie française : 27 août 1997.
Titre original : Volcano.
Durée : 1h44.
Budget : 90 millions de dollars.
Recette mondiale : 122,8 millions de dollars.
Recette USA : 49,3 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 021 343 entrées.
Résumé.
Mike, directeur de la gestion d’urgences à Los Angeles, doit assurer la sécurité lorsqu’un volcan entre en irruption dans la ville.
Casting.
Michael « Mike » Roark : Tommy Lee Jones (VF : Claude Giraud).
Amy Barnes : Anne Heche (VF : Marine Jolivet).
Kelly Roark : Gaby Hoffmann (VF : Inconnue).
Emmit Reese : Don Cheadle (VF : Serge Faliu).
Jaye Calder : Jacqueline Kim (VF : Nathalie Spitzer).
Norman Calder : John Corbett (VF : William Coryn).
Stan Olber : John Carroll Lynch (VF : Georges Caudron).
Rachel : Laurie Lathem (VF : Inconnue).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Ed Harris et Bill Pullman ont été envisagés pour le rôle de Mike Roark ; Gillian Anderson pour celui d’Amy Barnes.
Les cendres du volcan sont des petits morceaux de journaux.
Le tournage s’est déroulé en Californie.
Notre critique de Volcano.
Un film catastrophe avec un volcan à Los Angeles. On dirait une sorte de nanar.
Par chance, on l’évite complètement. Il faut juste accepter l’incohérence de base : un volcan qui se réveille sans avoir été détecté auparavant. Suivie d’une autre incohérence : tout va beaucoup trop vite. C’est impressionnant comme la dernière partie met le turbo en réalisant en 20 minutes ce qui prend en général plusieurs jours. Mais bon, un film catastrophe n’est jamais très fidèle à la réalité, il faut juste épater la galerie et de ce côté là, ça fonctionne bien sans tomber dans une extrême surenchère.
Concernant le scénario, il répond aux codes du genre : une alerte, la catastrophe, aucun contrôle, un homme qui veut tout sauver, une femme qui sert de binôme, la fille du héros qui ne sert à pas grand chose, quelques touches légères d’humour, des animaux en danger, de grands actes de bravoures… Si la première moitié du film captive, la seconde devient plus décalée quand tout le monde tente de « contrôler » la direction de la lave. On profite quand même pas mal de l’histoire.
Tommy Lee Jones joue le héros de Volcano qui va devoir gérer la situation car c’est son métier. Juste dommage qu’il soit trop super-héros, on rentre trop dans un stéréotype. L’acteur est correct mais n’offre rien d’exceptionnel tant son personnage n’arrive pas à se démarquer. Puis le fait qu’il ait une fille n’apporte rien réellement au personnage. L’autre tête d’affiche est la sismologue. On sent qu’elle est là pour apporter un peu de légèreté pour dédramatiser la situation mais son rôle peine à prendre le devant de la scène. Enfin, Don Cheadle joue un homme de bureau et bras droit du héros. C’est presque le personnage le plus attachant et qui a un potentiel inexploité. On aurait apprécié que l’urgentiste serve plus à montrer les coulisses de la médecine en période de catastrophe car son rôle reste trop mineur.
La réalisation se veut très bonne dans sa première partie. On est vraiment dans le film catastrophe et on est scotché à l’écran de voir le volcan naître et provoquer d’importants dégâts. On a ainsi beaucoup de tension. Tension qui retombe par la suite et on ressent moins le danger, tant tout a été mis au début. Pour l’époque, les effets visuels sont corrects dans l’ensemble mais certains plans sont trop superficiels pour être convaincants. Enfin, la bande originale d’Alan Silvestri n’arrive pas à se transcender.
Volcano est un bon film catastrophe qui commence à mal vieillir.
