Un visiteur chez le Roi Arthur.

Réalisateur : Michael Gottlieb.
Scénaristes : Michael Part et Robert L. Levy.
Producteur : Peter Abrams, J.P. Guerin, Robert L. Levy.
Compositeur : J.A.C. Redford.
Société de production : Walt Disney Pictures, Trimark Pictures, Tapestry Pictures.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 11 Août 1995.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : A Kid in King Arthur’s Court.
Durée : 1h29.
Budget : 15 millions de dollars.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 13,4 millions de dollars.
Entrées françaises : Inconnue.

Résumé.

Calvin Fuller est un jeune Américain tout à fait normal, qui vit dans la banlieue de Los Angeles. Lors d’un match de baseball alors qu’il est prêt à marquer pour faire gagner des points précieux à son équipe, il se retrouve happé par un étrange tremblement de terre… qui l’emmène directement à Camelot, château légendaire du Roi Arthur ! Calvin se rend compte qu’il a été appelé par Merlin pour restaurer la paix et libérer Arthur de la mauvaise influence de Lord Belasco, prêt à tout pour prendre le pouvoir à la place du bon monarque.

Images.

En savoir plus.

Un visiteur chez le Roi Arthur est le remake du film Un Cosmonaute chez le Roi Arthur (1978). L’acteur Ron Moody est présent dans les deux films en incarnant Merlin. C’est également l’adaptation du roman A Connecticut Yankee in King Arthur’s Court de Mark Twain publié en 1889.

Pour son rôle, la production a demandé à Kate Winslet de perdre du poids. Chose qu’elle a faite et est tombée malade suite à cela. Ce film marque également les débuts de Daniel Craig.

Le film est parfois appelé aussi Le kid et le roi.

Le tournage s’est déroule à Budapest (Hongrie) et en Angleterre pour la partie de baseball.

Notre critique de Un visiteur chez le Roi Arthur.

En lisant le résumé, on se dit « c’est quoi ce délire ? ». On sent bon venir le nanar par excellence.

Et bien pour une fois, c’est tout l’inverse ! Mettons tout de suite les choses au clair, ce n’est pas un chef d’œuvre, ce n’est pas un film parfait ou excellent, il y a beaucoup trop de libertés sur les légendes arthuriennes (qui sont ici réduites à Merlin, Excalibur et Arthur, mais franchement, quelle bonne ambiance ! Même si dès la première scène du film on sait déjà comment celui-ci va se terminer, et qu’il y a beaucoup de choses prévisibles, l’histoire arrive cependant à captiver avec son lot de péripéties en tout genre sans tomber dans le grotesque. On s’amuse beaucoup, certaines scènes donnent même le sourire, en gros c’est réussi ! On regrette cependant les effets spéciaux vraiment très mauvais, heureusement qu’ils sont peu nombreux.

Le héros d’Un visiteur chez le Roi Arthur est Calvin, un adolescent un peu rejeté par son équipe et peu confiant. Il est très rapidement attachant et ne tombe pas dans la caricature de la jeunesse. Il est impeccablement interprété par Thomas Ian Nicholas. Concernant le Roi Arthur, il faut vraiment se mettre en tête qu’il n’est pas du tout comme on se l’imagine, étant ici un vieil homme un peu farfelu avant de se souvenir de la bravoure qu’il avait eu dans sa jeunesse. Le rôle féminin principal est incarné par Paloma Baeza alias Katey. Son personnage est vraiment sympa et apporte beaucoup au film même si elle fait trop « princesse » au début du film avec sa manière de parler. Alors qu’on s’attendait à voir Guenièvre, celle-ci est totalement absente du film. Lancelot et autres chevaliers ne sont pas non plus présents. Comme on l’a dit précédemment, le film s’éloigne beaucoup de la légende, ne servant ici que de contexte. L’antagoniste, le nouveau personnage venu de nulle part, Lord Belasco, est un peu trop cliché et son acteur surjoue beaucoup trop, dommage.

Au final, on passe un excellent moment avec Un visiteur chez le Roi Arthur et on en ressort assez surpris. La fin prend justement toute sa saveur en se demandant si ce qu’on a vu était bien réelle.