The Good Doctor.

-


Affiche Poster Good Doctor disney abc

Créateur : David Shore et Daniel Dae Kim.
Producteurs : David Shore, Daniel Dae Kim, David Kim Sebastian et Lee Seth Gordon.
Compositeur : Dan Romer.
Société de production :  ABC Studios, Sony Pictures Television, 3AD, EnterMedia Contents et Shore Z Productions.
Distributeur : ABC.
Première diffusion USA : 25 septembre 2017 sur ABC.
Première diffusion française : 28 août 2018 sur TF1.
Période : depuis 2017.
Titre original : The Good Doctor.
Durée moyenne d’un épisode : 42 minutes.
Nombre de saisons : 6 saisons (en cours de diffusion).
Nombre d’épisodes : 116 épisodes (en cours de diffusion).

Résumé.

Shaun Murphy vient d’intégrer l’équipe de chirurgie de l’hôpital San Jose. Etant autiste mais disposant du syndrome du savant et ayant des difficultés à communiquer, il va devoir faire face au regard de ses collègues mais aussi de ses patients.

Casting.

Shaun Murphy : Freddie Highmore (VF : Antoine Schoumsky).
Aaron Glassman : Richard Schiff (VF : Gabriel Le Doze).
Claire Brown : Antonia Thomas (VF : Aurélie Konaté).
Neil Melendez : Nicholas Gonzalez (VF : Stéphane Fourreau).
Jared Kalu : Chuku Modu (VF : Pascal Nowak).
Marcus Andrews : Hill Harper (VF : Daniel Njo Lobé).
Morgan Reznick : Fiona Gubelmann (VF : Aurore Bonjour).
Audrey Lim : Christina Chang (VF : Danièle Douet).
Alex Park : Will Yun Lee (VF : Olivier Chauvel).
Lea Dilallo : Paige Spara (VF : Adeline Moreau).
Dr. Carly Lever : Jasika Nicole (VF : Inconnue).
Debbi Wexler : Sheila Kelley (VF : Véronique Augereau).

Achats.

En savoir plus.

The Good Doctor est le remake américain de la série Good Doctor diffusée en Corée du Sud. Le projet débute en août 2014 par Daniel Dae Kim et devait être proposé sur CBS. A ce stade, c’était un pédiatre autiste à Boston. Il faudra attendre octobre 2016 pour que ce soit finalement la chaîne ABC qui lance le feu vert avec l’ajout de David Shore en tant que showrunner.

Le pilote de la série est commandé en janvier 2017 et tourné du 21 mars au 6 avril 2017.

Le casting a débuté à la mi-février 2017. Bien qu’il soit le personnage principal, Freddie Highmore n’est que le second acteur de la série a avoir été casté. Il a été devancé par Antonia Thomas (Claire Brown).

Les extérieurs de l’hôpital San Jose (Californie) sont en réalité la façade de l’hôtel de ville de Surrey (Colombie Britannique).

image good doctor

L’épisode pilote a été vu par 11,2 millions de spectateurs sur ABC. Il signe la meilleure audience de la saison 1. L’épisode 15 signe la moins bonne performance avec 7.82 millions de spectateurs.

Le 7 mars 2018, une seconde saison de The Good Doctor est commandée pour une diffusion à partir du 24 septembre 2018. Le tournage s’est déroulé du 27 juin 2018 au 12 février 2019. Les audiences aux Etats-Unis ont oscillé entre 5,9 et 7,8 millions de téléspectateurs.

Le 5 février 2019, une troisième saison est annoncée. Les audiences aux Etats-Unis ont oscillé entre 5,09 et 7,71 millions de téléspectateurs. Le 10 février 2020, une quatrième saison est annoncée. Le 3 mai 2021, une cinquième saison est annoncée. Le 30 mars 2022, une sixième saison est annoncée. Le 19 avril 2023, une septième saison est annoncée.

Notre critique de The Good Doctor – Saison 1.

ale à la télévision mais celle-ci se démarque du lot par son personnage principal : un chirurgien autiste.

image good doctor
image good doctor

En plus de mettre en avant cette maladie et de montrer les capacités qu’ont ces personnes, cette saison de The Good Doctor est vraiment prenante du début à la fin, augmentant en intensité au fil des épisodes grâce à différents fils conducteurs. Il faut cependant « subir » dans les premiers épisodes les flash-backs (qui deviennent de plus en plus présents dans les séries) pour expliquer la jeunesse de Shaun. Même si ça apportent certains éléments, cela casse le rythme et il aurait été mieux de les distiller au fil du temps d’une autre manière. Surtout que les flash-backs disparaissent assez vite.

Chaque épisode dispose ainsi de cas médicaux bien spécifiques et on ressent l’ombre de David Shore derrière, lui qui nous a offert la série Docteur House. On retrouve d’ailleurs de nombreux points communs entre les deux séries : un chef d’établissement conciliant et compatissant, une équipe qui doit faire avec un de leur membre différent d’eux, des intrigues médicales par épisode (l’équipe étant scindée en deux)… Cependant, on aimait détester House pour ce qu’il était mais on l’admirait pour résoudre les problèmes, ici on adore Shaun pour ce qu’il est et on l’admire pour faire face aux critiques continues de ses collègues. On entre d’ailleurs parfois dans sa tête via des animations afin de comprendre sa manière de penser grâce à sa mémoire visuelle impressionnante.

image good doctor
image good doctor

Freddie Highmore montre son savoir-faire à travers une magnifique performance. Après le personnage psychopathe qu’il a interprété dans la série Bates Motel, il change complètement de registre et offre un personnage terriblement touchant et attachant. Son mentor, Aaron Glassman, est également attachant car il fait figure de père pour Shaun tout en mettant sa carrière en péril d’avoir forcer l’intégration d’un autiste en tant que chirurgien. Les autres membres de l’équipe apportent chacun un petit quelque chose pour faire un groupe homogène et complémentaire. On n’échappe évidemment pas aux histoires de coeur mais elles restent cependant assez secondaires.

The Good Doctor est une très bonne série médicale qui en ravira plus d’un et qui apporte un beau message de tolérance.

Notre critique de The Good Doctor – Saison 2.

On avait quitté Docteur Murphy avec de sérieuses choses à gérer la saison précédente. Seconde saison qui débute pour entrer encore plus dans le vif du sujet.

image good doctor
image good doctor

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’intrigue de The good doctor continue d’évoluer. Alors oui on a toujours notre dose médicale importante, avec des cas anodins ou vraiment originaux. Chaque épisode présente ainsi une double histoire avec l’équipe qui se divise en deux groupes. De quoi dynamiser les épisodes et montrer plus de résolutions médicales.

Mais le plus important reste néanmoins le fil conducteur : l’autisme de Shaun. Cette saison est à la hauteur des enjeux du thème. Il va devoir gérer encore plus sa maladie avec l’arrivée du nouveau directeur de chirurgie qui le sort directement de son service le jugeant inapte. De quoi occuper toute la fin de saison sur Shaun qui doit démontrer qu’il peut communiquer avec les autres. Parallèlement, on suit toujours la rémission de Glassman qui va devoir s’ouvrir aux autres pour alléger son fardeau. Pour faire plaisir au public, on retrouve également des histoires de romance dont une qui va évoluer jusqu’à atteindre son apogée à la fin de la saison sans oublier également la relation ambiguë entre Shaun et Léa.

On retiendra surtout de cette saison de The good doctor le double épisode sur l’isolement du service de chirurgie. Une longue histoire qui va faire passer par toutes les émotions et où chaque personnage va se montrer sous une nouvelle facette. Certes, le sujet de base est du déjà-vu dans d’autres séries médicales mais son traitement est intéressant car Murphy va se retrouver en fâcheuse posture à devoir gérer des patients qui deviennent de moins en moins calmes.

image good doctor
image good doctor

Si Murphy va connaître une belle évolution de son personnage, son acteur montre à nouveau tout son talent, en particulier lors d’une scène énormément intense où il va chercher à s’imposer pour défendre qui il est. Si Jared a quitté la série, ses autres confrères continuent de gagner en profondeur : le passé de Park refait surface, la « peste » Morgan va se montrer plus attachante que jamais à certains moments, Neil va devoir faire un choix de carrière et personnel qui va tout changer pour lui, Claire va progresser en tant que médecin grâce à Murphy, Léa va se détacher de Shaun, Glassman cherche du soutien… Mais comment ne pas parler du « gros » nouveau personnage qui arrive en cours de saison : le docteur Han (incarné par le très bon Daniel Dae Kim). Comme souvent dans les séries, il faut un personnage qu’on déteste et Morgan laisse largement sa place à Han. Doutant des capacités de Shaun, on lui en veut même si son argumentation est valable. Sauf que voilà, on l’aime trop notre chirurgien pour accepter ce qu’il lui arrive.

La saison 2 de The good doctor est une belle réussite qui gagne encore en qualité par rapport au début de la série. La scène finale se veut assez surprenante mais une saison 3 ne sera pas de refus.

Notre critique de The Good Doctor – Saison 3.

Le docteur Murphy revient pour une autre saison qui va présenter une nouvelle facette du personnage.

image good doctor
image good doctor

Après devoir faire ses preuves auprès de ses collègues dans la saison 1 puis de devoir gérer sa communication dans la saison 2, Shaun découvre les sentiments amoureux. C’est le fil conducteur de cette troisième saison. Ainsi, le jeune chirurgien va apprendre à aimer, à ressentir, à s’attacher à quelqu’un à travers le personnage de Carly, une de ses collègues. Même si cela est intéressant de voir Shaun s’ouvrir à quelqu’un, il faut reconnaître aussi que cela plombe un peu la saison. Cela traîne beaucoup en longueur et une fois qu’il découvre le sexe, cette sensation est renforcée car il ne parle plus que de ça. De plus, quelque chose ne colle pas dans leur couple.

Même si Carly l’aide à s’ouvrir, à se découvrir, on ne peut s’empêcher de se dire que quelque chose ne va pas, qu’ils ne sont pas fait pour être ensemble.C’est là qu’intervient Léa. Elle est celle qui correspond le mieux à Shaun et elle va être présent tout au long de la saison pour apporter un autre point de vue à son ami tout en étant également une source de jalousie et de conflit avec Carla. Cette saison 3 se veut complètement dans la romance et c’est également appuyé à travers un autre couple parmi les personnages.

image good doctor
image good doctor

Passé les histoires de coeur, on retrouve également d’autres intrigues sur les collègues. On a droit tout d’abord à Claire et à son souci avec sa mère qui va torturer psychologiquement la chirurgienne. Puis à Melendez et Lim qui sont au cœur d’un conflit entre eux d’eux qui a des répercussions sur leur travail. Park est plus en retrait même si on intrigue inclut sa relation difficile avec son fils. Quant à Reznik, elle est toujours aussi prétentieuse mais voit également son avenir chirurgical compromis. La chirurgienne propose une autre tournure la rendant plus humaine. Quant à Glassman, la sagesse et la figure paternelle qu’il exerce auprès de Shaun continue à être un des points forts de cette série.

On ne revient pas sur les talents de chaque acteur si ce n’est souligner encore une fois l’immense performance de Freddie Highmore qui ne finit par de nous épater et qui arrive encore à nous surprendre sur la justesse de son personnage. Shaun étant plus heureux, cela se ressent dans son quotidien même si la sexualité devient un sujet gênant pour ses collègues tant il leur parle ouvertement car il est curieux. On s’attache toujours autant à lui et vers la fin de saison, l’acteur livre une scène magistrale où il se met en colère et déballe tout ce qu’il a sur le coeur, faisant de cette scène un élément majeur de cette saison.

image good doctor
image good doctor

Évidemment vu que c’est le thème de la série, les cas médicaux sont toujours présents avec à chaque fois deux patients par épisode, avec deux équipes et donc une double histoire. Si certains cas sont classiques, certains sont quand même plus passionnants. Sur cette saison, on retient également le double épisode final qui a tenté de faire grand en terme de catastrophe (un tremblement de terre) mais qui pêche par sa réalisation. La première partie se veut brouillonne et peu palpitante malgré les enjeux. Heureusement, la deuxième partie met la barre haut en terme d’émotions et surtout, concluant la saison avec les larmes aux yeux, mélange de tristesse et de bonheur.

La saison 3 de The Good Doctor est toujours aussi prenante avec un épisode final qui va provoquer des conséquences sur la saison 4 et quelques bouleversements.

Notre critique de The Good Doctor – Saison 4.

Nous retrouvons Shaun pour une quatrième saison après un final de la précédente qui laissait place à beaucoup d’inquiétudes d’un côté et de l’amour de l’autre.

image good doctor
image good doctor

Force est de constater reste en demi-teinte, comme si les scénaristes ne savaient plus trop où aller. On commence déjà par le décès de Mélendez qui n’aura qu’une scène montrant les conséquences de sa disparition, bien loin de l’aura du personnage qui méritait un meilleur héritage. Ensuite, le double épisode d’ouverture sur la crise du Covid ne parvient pas à émouvoir suffisamment et semble n’être là que pour remplir la saison en traitant d’un sujet actuel avec une crise, alors que la saison précédente se terminait déjà par une crise. On continue avec l’arrivée de nouveaux internes mais on développera cette partie après. Enfin, le fait que Shaun et Léa soient enfin ensemble donne une romance supplémentaire et la grossesse va donner un autre élan mais là encore, ce n’est pas pleinement exploité vu sa conclusion. On termine avec le double épisode final qui ne captive pas suffisamment et qui va marquer là encore la disparition d’un personnage.

Cette saison n’arrive donc que trop rarement à apporter suffisamment d’émotions car trop d’intrigues se lancent sans jamais être suffisamment approfondi. Même les cas médicaux ne sont plus aussi passionnants et se noient presque au profit des romances des différents personnages. C’est là le principal souci de cette saison : les protagonistes ne sont plus assez attachants. On commence déjà par les nouveaux internes, censés donner un nouvel élan de fraîcheur à la série mais qui, en plus de ne pas être des plus réussis, disparaissent au fil des épisodes car ne sachant plus quoi leur faire apporter à la série. On tourne donc souvent en rond dans des épisodes bouche-trou avec eux, comme si les scénaristes ont fait machine arrière en rejetant leur idée.

image good doctor
image good doctor

Du côté de Glassman, son personnage de mentor s’efface de plus en plus et son idylle n’est plus intéressante du tout, là encore comme s’ils ne savaient plus quoi faire du personnage. Même chose pour Park et Reznick qui se cherchent constamment pour une romance plate et sans saveur. Claire reste égal à elle-même tandis qu’Audrey fait traîner en longueur son stress post-traumatique. Quant à Shaun, malgré encore une fois une belle performance de l’acteur, il n’est plus aussi touchant. Chaque saison permettait de voir son autisme sous une autre facette et cette saison devait le montrer comme futur père. Mais il y a quelque chose qui ne prend pas, là encore le défaut revient au fait que les scénaristes semblent à court d’idées pour l’exploiter pleinement. Sa romance avec Léa reste touchante et cette dernière justement gagne plus en épaisseur car on s’attarde bien plus sur elle. Ce serait l’un des atouts de cette saison.

La saison 4 de The Good Doctor commence à faiblir en terme de qualité et mériterait que la série ne s’étire pas trop pour ne pas gâcher son intérêt du début.

Notre critique de The Good Doctor – Saison 5.

On retrouve Shaun Murphy qui va devoir gérer de nouveaux problèmes au sein de sa vie et de l’hôpital.

image good doctor
image good doctor

Cette nouvelle saison, on le dit d’entrée, commence à montrer des faiblesses dans l’intérêt de la série. On semblait partir sur une nouvelle direction à cause d’une nouvelle présidente de l’hôpital, dirigeant tout d’une main de fer, cherchant le profit avant tout. Cela était un bon moyen de montrer les dérives de la santé lorsque l’argent prend le pas sur les patients et leur bien-être. Mais cette dénonciation n’est pas suffisamment appuyée et progressivement, les scénaristes ont décidé de clore tout cet arc au bout de quelques épisodes afin de retourner dans quelque chose de plus classique. C’est bien là le souci de cette cinquième saison, c’est qu’on a l’impression de tourner en rond. Après toute une saison basée sur Shaun qui va se marier avec Léa puis en fait non, cette saison reprend donc encore cette intrigue qui sert de fil conducteur. Sans compter en plus que les romances se multiplient au sein de l’équipe au point que les relations de couple deviennent trop présentes au détriment du médical.

Ce qu’on attend de cette série, c’est aussi de voir l’évolution d’un chirurgien autiste et comment il s’adapte à toutes les situations. C’est un peu survolé alors que justement, ses habitudes se retrouvent bouleversées et qu’en plus en parallèle il s’engage dans une relation plus forte avec Léa. La seule chose qui est surutilisée est son don et les scénaristes en profitent à l’excès vu que Shaun arrive à résoudre tous les cas les plus compliqués, le présentant de plus en plus comme un génie qui ne connait pas la défaite. Néanmoins, certains passages de quelques épisodes sont très poignants et donnent un peu plus d’émotions dans une saison qui en manque beaucoup. On retient particulièrement le dernier épisode par sa richesse émotionnelle et un aboutissement d’intrigues vraiment touchantes. L’ultime scène est prévisible pour les amoureux de séries médicales.

image good doctor
image good doctor

La série étant centrée sur Shaun, ce dernier gagne de plus en plus en épaisseur car il se veut plus confiant, plus sociable, plus compétent aussi bien dans le milieu professionnel que personnel. Il prend sa vie en main et même s’il a toujours besoin de Glassman pour des conseils, il devient de plus en plus autonome. Il voit aussi que son autisme peut servir une cause en changeant le regard des gens. Dans les autres personnages, forcément Léa prend de plus en plus de place dans la série mais les scénaristes n’arrivent plus trop à savoir quoi lui faire faire. Même chose pour les autres internes, qui servent plus à des petits conflits ou des romances que comme un intérêt à faire avancer l’histoire. Glassman est pareil, prenant trop de recul et s’effaçant avant de prendre sa part de gloire dans le dernier épisode. En réalité, le vrai atout majeur de cette saison est Lim qui se bat sur de nombreux fronts et qui vole la vedette aux autres. Quant à l’antagoniste principal, Salen qui occupe le poste de présidente le temps de quelques épisodes, elle a tout dans l’apparence de quelqu’un de gentille et à l’écoute alors qu’en réalité elle rabaisse les gens jusqu’à les briser psychologiquement.

Du point de vue artistique, il n’y a pas beaucoup d’épisodes qui sortent du lot à l’exception des deux censés faire une sorte de télé-réalité documentaire. Idée intéressante mais vite expédiée malheureusement. Pour le reste, on a droit à du changement de décors dans certains coins de l’hôpital et ça fait du bien d’avoir du neuf dans une série qui fait sa cinquième saison. On notera aussi une petite variante pour la musique du générique mais qui alterne parfois avec l’originale, sans de vraies raisons. Enfin, on retrouve toujours les effets visuels des visions de Shaun qui sont toujours de bonne facture.

image good doctor
image good doctor

La saison 5 de The good doctor commence à tourner en rond dans ses intrigues et devrait réfléchir à se conclure avant que le filon ne soit trop usé.

Notre critique de The Good Doctor – Saison 6.

On poursuit les années avec Shaun dans son hôpital et qui continue sa vie.

image good doctor saison 6
image good doctor saison 6

Autant le dire maintenant, on a été plutôt déçu de cette sixième saison. Déjà car les intrigues tirent en longueur que ça fait parfois de trop, au point que les situations vont et viennent en étant contradictoires qu’à force on s’y perd ou ça manque de crédibilité. L’histoire sur Lim handicapée avait du potentiel avant d’être occultée en seconde partie de saison tandis que les déboires sentimentaux des internes font qu’on tourne en rond tant c’est prévisible et mal écrit. Mais le vrai défaut revient à des scénarios de plus en plus simples et gentillets. En effet, les cas médicaux sont toujours là pour faire un parallèle avec ce que vit l’un des personnages. Une fois ça va, deux fois passe encore, à chaque épisode ça devient exaspérant. En fait, chacun trouve sa réponse grâce à un patient mais c’est comme par hasard le patient qui arrive à point nommé. Ensuite, c’est qu’une série médicale sans mort, et bien ça manque de crédibilité. Les patients s’en sortent toujours grâce à une pirouette scénaristique et même quand il y a un fort potentiel (comme un patient mourant qui pourrait sauver par ses organes un autre patient en attente d’organes) et bien non, il faut sauver tout le monde. On n’a donc aucune surprise. Alors certes, on reconnait que certaines séquences sont fortement portées sur l’émotion et elles sont surtout de grandes qualités mais ça ne reste que deux minutes en fin d’épisode.

Cela va surprendre mais l’un des défauts de cette saison revient à Shaun. Il est vraiment devenu exaspérant. Même s’il veut bien faire et a dans la plupart du temps de bons résultats, sa manière de faire de tout détruire sur son passage, de blesser son entourage, de se montrer hautain avec tout le monde, on est loin du personnage attachant qu’on avait connu jusque là. Il est monté en grade mais il en joue trop. Heureusement par moment il montre quelques failles en s’ouvrant mais ça ne reste qu’avec Glassman pour qui sa relation va être davantage approfondie. Ce dernier reste une valeur sûre et il a droit à un fil conducteur en dent de scie qui ne prend sa saveur que dans les derniers épisodes de la saison. Shaun va aussi devenir père et la grossesse de Léa (qui cette fois est menée à terme) sert d’intrigue de la vie quotidienne du chirurgien. Néanmoins, Léa perd en intérêt car elle ne sert qu’à tempérer Shaun qui applique les mauvaises méthodes.

image good doctor saison 6
image good doctor saison 6

Du côté des autres protagonistes, Lim gagne en importance suite à son handicap mais dans un sens, cela va aussi nuire à sa personnalité. Même si on la comprend que ce n’est pas facile, elle ne cesse de souffler le chaud et le froid qu’on ne comprend plus grand chose à ce qu’elle ressent. Elle va occuper toute la première moitié de la saison avant de redevenir elle-même dans la seconde, se voulant même plus autoritaire et un peu trop supérieure aux autres. Morgan n’est là que pour son envie d’être mère et ne sert clairement à rien dans cette saison. Park reste le médecin sage mais n’a plus rien à offrir malheureusement. Les anciens internes n’ont pas évolué et servent juste d’occupation d’intrigues sur les histoires sentimentales. Quant aux nouveaux internes, on a d’un côté un ancien drogué et de l’autre une blessée de guerre. Cette dernière avait quelque chose d’intéressant mais elle est écartée finalement de la saison au profit du premier. Le directeur de l’hôpital reste égal à lui-même tandis que nous avons droit au retour d’un ancien de la série mais qu’il soit là ou non ne change rien, c’est presque le « on ne sait plus quoi raconter mais on te fait revenir pour attirer les fans de la première heure ».

La saison 6 de The good doctor s’essouffle clairement avec trop de simplicité et des intrigues prévisibles.

La note de Fabien - Saison 1
La note de Fabien - Saison 2
La note de Fabien - Saison 3
La note de Fabien - Saison 4
La note de Fabien - Saison 5
La note de Fabien - Saison 6


Créateur : David Shore et Daniel Dae Kim.Producteurs : David Shore, Daniel Dae Kim, David Kim Sebastian et Lee Seth Gordon.Compositeur : Dan Romer.Société de production :  ABC Studios, Sony Pictures Television, 3AD, EnterMedia Contents et Shore Z Productions.Distributeur : ABC.Première diffusion USA : 25 septembre 2017 sur...The Good Doctor.