Réalisateur : Geremy Jasper.
Scénariste : Geremy Jasper.
Producteur : Chris Columbus, Michael Gottwald, Dan Janvey, Noah Stahl, Daniela Taplin Lundberg, Rodrigo Teixeira.
Compositeur : Jason Binnick et Geremy Jasper.
Société de production : Department of Motion Pictures, RT Features, Stay Gold Features et TSG Entertainment.
Distributeur : Fox Searchlight Pictures.
Première mondiale : 23 janvier 2017 (Sundance).
Sortie USA : 18 août 2017.
Sortie française : 30 août 2017.
Titre original : Patti Cake$.
Durée : 1h48.
Budget : 1,4 millions de dollars.
Recette mondiale : 1,5 millions de dollars.
Recette USA : 800 148 dollars.
Entrées françaises : 51 564 entrées.
Résumé.
Patti vit de sa passion pour le rap, le seul moyen qu’elle ait trouvé pour s’éloigner de ses tracas quotidiens. Elle monte un groupe avec ses amis.
Casting.
Patricia « Patti » Dombrowski : Danielle Macdonald (VF : Inconnue).
Barb Dombrowski : Bridget Everett (VF : Inconnue).
Jheri : Siddharth Dhananjay (VF : Inconnue).
Basterd : Mamoudou Athie (VF : Inconnue).
Nana : Cathy Moriarty (VF : Inconnue).
Danny : McCaul Lombardi (VF : Inconnue).
Slaz : Patrick Brana (VF : Inconnue).
O-Z : Sahr Ngaujah (VF : Inconnue).
DJ French Tips : MC Lyte (VF : Inconnue).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Le réalisateur Geremy Jasper s’est inspiré de sa jeunesse pour écrire le scénario.
Danielle Macdonald a appris à rapper pour les besoins du film.
Notre critique de Patti Cake$.
On sent venir le film classique mais on est dans le milieu du rap, alors ça pourrait donner quelque chose d’original.
Effectivement, la structure est tout ce qu’il y a de plus classique. On pose les bases avec l’héroïne et son environnement, ses soucis, ses ambitions… Puis ensuite on part sur son projet, son évolution, le début du succès, les aléas et la descente… bref, aucune surprise de ce côté là. On finit par s’ennuyer tant le scénario n’apporte rien du point de vue des émotions mais même en terme de questionnement. Tout est beaucoup trop plat et on ressort du film comme s’il n’était rien passé. On tombe même dans les clichés et les facilités scénaristiques. Pourtant d’autres longs-métrages ont fait mieux dans le même registre. De plus, le milieu du rap est ici représenté en tant que vulgarité, insultes, drogues… comme si c’était la généralité de ce type musical.
Loin d’être imparfait, mais le casting n’est pas des plus exceptionnels. Les prestations sont tout juste correctes et Danielle Macdonald a du mal à être convaincante. La faute en réalité à son personnage qui se la joue rebelle en extérieur, se croyant la meilleure et voulant casser la barraque, alors qu’à l’intérieur elle est fragile et vit mal sa condition familiale. Du pur cliché d’écriture de personnages qui ne la rend pas attachante. Ses amis du groupe sont aussi des stéréotypes et la seule originalité qu’on pourrait trouver est la présence de sa grand-mère malade qui officie comme chanteuse à la voix de fumeuse. Le film manque aussi d’une forme d’antagoniste qui aurait pu pousser Patti à se surpasser plutôt que d’être dans un pseudo combat avec elle-même à se faire rabaisser par les autres.
Pour un film qui se veut musical, on espère avoir droit à une mise en scène digne de ce nom. Ce n’est pas vraiment le cas tant c’est déséquilibré. On passe du classique à des passages plus étranges façon clip un peu raté. Le souci vient aussi du rythme qui tire trop en longueur comme un reflet de mal-être de la vie de l’héroïne mais qui a du mal à être crédible. Concernant la bande originale, si vous n’aimez pas le rap, vous n’allez pas du tout accroché ici. Quant aux amateurs, cela leur plaira sans doute. Mais dommage que le rap soit aussi réduit aux insultes et au rabaissement de l’autre, pour exprimer des blessures mais en allant plus dans les paroles extrêmes que dans quelque chose de vraiment soigné. Il n’y a que l’ultime chanson qui a des paroles bien plus intenses et touchantes.
Patti Cake$ n’est pas très savoureux.
