Alaska, survie avec les ours.

Réalisateur : Inconnu.
Scénariste : Les Stroud.
Producteur : Sean Mantooth.
Compositeur : Inconnu.
Société de production : Ping Pong Productions.
Distributeur : National Geographic.
Première diffusion USA : 8 mars 2018.
Première diffusion française : Inconnue.
Période : 2018.
Titre original : Alaska’s grizzly gauntlet.
Durée moyenne d’un épisode : 45min.
Nombre de saisons : 1 saison.
Nombre d’épisodes : 5 épisodes.

Résumé.

En Alaska, les ours mais aussi d’autres espèces animales se battent pour survivre dans un lieu hostile.

En savoir plus.

À venir.

Notre critique de Alaska, survie avec les ours.

Avec un titre pareil, on sait déjà où on va et ce qu’on va voir. Prometteur en tout cas.

On va dire que la promesse est en partie tenue. Oui nous sommes en Alaska, oui nous voyons des ours, mais concernant la survie… Ce n’est pas vraiment ça. En effet, c’est plus la survie des techniciens qui s’approchent des ours qui est en jeu. Et encore, si certaines situations ils se retrouvent piégés entre deux ours qui se disputent un territoire, d’autres fois c’est volontairement prendre des risques pour avoir une image (qui ne sera pas sensationnelle pour autant). Alors on a droit à quelques éléments informatifs sur les ours mais sans plus, il ne faut pas s’attendre à avoir le cerveau bien rempli à la fin. On suit juste le documentaliste dans son quotidien pour filmer les ours et parfois il donne une anecdote sur ce qu’on est en train de voir. On est loin du vrai documentaire animalier éducatif.

Surtout, sur cinq épisodes, il y en a deux qui ne montrent même pas un seul ours étant donné qu’on se concentre sur les caribous et sur les orignaux. D’accord, ce sont des animaux vivant en Alaska mais le titre en devient trompeur (si encore l’ours était leur prédateur mais ce n’est pas montré). En plus, le documentaliste semble parfois un peu bête en insistant que le caribou se réserve une zone de sécurité et il s’étonne que les animaux reculent quand lui s’approche, recommençant encore et encore pour le même effet…

On n’a pas le droit non plus à une réalisation qui met bien en valeur le paysage. La caméra se concentre trop sur les techniciens (qu’on voit assez régulièrement quand même) et le documentaliste que sur les lieux. Il n’y a rien qui fasse un effet « wahou » tant c’est très simple dans l’ensemble. Le rythme est tout juste correct avec quelques passages longuets dont on se serait dispenser.

Alaska, survie avec les ours donne un résultat mitigé et peu enrichissant.