.Réalisateur : Tony Scott.
Scénariste : David Marconi.
Producteurs : Jerry Bruckheimer et Pat Sandston.
Compositeur : Harry Gregson-Williams et Trevor Rabin.
Société de production : Touchstone Pictures, Jerry Bruckheimer Films, Don Simpson/Jerry Bruckheimer Films, Scott Free Productions et No Such Productions.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Première USA : 18 novembre 1998 (New York).
Sortie USA : 20 novembre 1998.
Sortie française : 6 janvier 1999.
Titre original : Enemy of the State.
Durée : 2h13.
Budget : 90 millions de dollars.
Recette mondiale : 250 millions de dollars.
Recette USA : 111 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 058 424 entrées.
Résumé.
Afin d’offrir une meilleure sécurité à ses concitoyens (et surtout à l’Etat), tous les services de télécommunications sont très surveillés. Robert Clayton Dean est un avocat va se retrouver sans le vouloir en possession d’une vidéo montrant l’assassinat d’un sénateur. L’agence de renseignements va alors le traquer mais il va recevoir l’aide d’Edward Lyle, un ancien de la NSA.
Casting.
Robert Clayton Dean : Will Smith (VF : Greg Germain).
Edward « Brill » Lyle : Gene Hackman (VF : Jacques Richard).
Thomas Brian Reynolds : Jon Voight (VF : François Marthouret).
Carla Dean : Regina King (VF : Marie Vincent).
Rachel F. Banks : Lisa Bonet (VF : Annie Milon).
Député Sam Albert : Stuart Wilson (VF : Gérard Rinaldi).
Hicks : Loren Dean (VF : Emmanuel Curtil).
David Pratt : Barry Pepper (VF : Patrick Borg).
Bingham : Ian Hart (VF : Inconnue).
Krug : Jake Busey (VF : Patrice Baudrier).
Jones : Scott Caan (VF : Tanguy Goasdoué).
Daniel Leon Zavitz : Jason Lee (VF : Inconnue).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Avant que Will Smith ne soit à l’affiche, le rôle fut d’abord proposé à Tom Cruise, George Clooney et Mel Gibson. Si Smith a accepté, c’était pour tourner avec Gene Hackman (qui a mis du temps avant d’accepter de jouer dans ce film). Pour le rôle de ce dernier, Sean Connery et Sylvester Stallone furent pressentis.
Dans un des dossiers de la CIA se trouve une photo de Gene Hackman plus jeune. La photo provient du film de Francis Ford Coppola où il jouait déjà un spécialiste des renseignements.
Au début du projet, Hans Zimmer était le compositeur mais il fut finalement remplacé par Trevor Rabin et Harry Gregson-Williams.
Notre critique de Ennemi d’état.
La surveillance de chaque citoyen par le gouvernement, un sujet brûlant.
Ennemi d’état est un film d’action sombre sans être violent mais qui propose une ambiance oppressante, renforcée par la réalisation de Tony Scott qui est un habitué de ce genre de film. Très peu d’humour ponctue le film porté par deux acteurs talentueux qui incarnent à la perfection leur rôle. Malgré de nombreux plans et des caméras qui virevoltent, la réalisation contribue à nous glisser dans la peau de Will Smith avec des caméras qui le suivent comme si on était dans les yeux de la NSA.
La NSA qui justement est présentée ici comme le méchant de l’histoire, prêt à tout pour la sécurité quitte à s’immiscer dans la vie privée des gens. Ce qui en devient inquiétant plus le film avance. Nous sommes pris au piège avec Will Smith et cette chasse à l’homme de près de deux heures nous tient en haleine jusqu’au bout. Cela permet également de se forger une opinion sur la nécessité de la sécurité mais jusqu’où doit-elle aller ? Le film nous en donne un aperçu et permettra d’ouvrir le débat.
Will Smith est impeccable comme bien souvent. Son personnage est attachant car il se retrouve au milieu d’une manigance monstrueuse aux répercussions énormes. Il se doit de se protéger lui ainsi que sa famille alors qu’il est poursuivi par la NSA. On dirait comme ça un film ultra cliché et pourtant, son personnage nous symbolise. À ses côtés, Gene Hackman interprète le gars bourru et brut de décoffrage mais il a un bon fond. Son passé d’agent du renseignements le place au bon endroit au bon moment.
La bande originale renforce ce côté thriller avec une bande son dynamique et parfois stressante, nous mettant dans la psychologie du personnage traqué de toute part. Elle joue ainsi un rôle important dans la mise en scène.
Ennemi d’état est un excellent film où on ne s’ennuie pas une seconde jusqu’au dénouement final qui ne rassure pas vraiment sur la réalité des choses.
