Sabrina, l’apprentie sorcière (film).

Réalisateur : Tibor Takács.
Scénariste : Barny Cohen et Kathryn Wallack.
Producteur : Inconnu.
Compositeur : Inconnu.
Société de production : Showtime Networks, Barney Cohen / Kathryn Wallack Productions, Once and Future Films, Hartbreak Films, Viacom Productions et Hallmark Entertainment.
Distributeur : Showtime / ABC.
Sortie USA : 7 avril 1996.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Sabrina the Teenage Witch.
Durée : 1h27.
Budget : Inconnu.

Résumé.

À ses 16 ans, Sabrina découvre qu’elle est une sorcière comme le reste de la famille. Elle décide d’en tirer profit au lycée pour que Seth tombe amoureuse d’elle.

Achats.

À venir.

En savoir plus.

Sabrina, l’apprentie sorcière (film) est l’adaptation des comics du même nom.

Ce téléfilm a été diffusé dans le cadre de l’émission The Wonderful World of Disney le 19 octobre 1997. Il donnera naissance ensuite à la série Sabrina, l’apprentie sorcière diffusée sur ABC.

Des différences existent avec la série. Dans ce téléfilm, Sabrina a pour nom Sawyer (et non Spellman), l’action se situe à Riverdale (Westbridge), sa mère est sorcière (et non mortelle), Marnie Littlefield est devenue Jenny Kelley…

Le tournage s’est déroulé au Canada et au Massachusetts.

Notre critique de Sabrina, l’apprentie sorcière (film).

Un téléfilm à destination des adolescents car tous les ingrédients sont là.

De la magie, de l’amour et… voilà, c’est tout. Alors qu’on s’attendait à une histoire qui montrerait les nouvelles facultés magiques d’une adolescente, tout se résume au final qu’à une banale histoire romantique. Ce point est d’ailleurs très mal géré car on se retrouve face à un triangle amoureux tout ce qu’il y a de plus classique de la fille amoureuse du lycée populaire tandis que le gars tout gentil aime la fille pour qui ce n’est pas réciproque. Tout est tellement prévisible que ça nous laisse indifférent. Concernant la magie, c’est quasi totalement éclipsée de l’intrigue. Sabrina use de ses pouvoirs pour provoquer l’amour malgré les interdictions du code de la sorcellerie. Elle ne s’en sert que dans ce seul but finalement et comme on voit les mêmes sorts, il n’y a pas grande diversité à se mettre sous la dent.

Sabrina est une adolescente assez banale qui n’a pas une personnalité tellement développée ici. Elle semble plus attirée par son prince charmant que par ses capacités. Là où on aurait pu avoir une jeune femme en proie aux doutes et avec la crainte de ses pouvoirs, on n’a rien de tout ça et elle n’est donc pas assez attachante. Heureusement que son actrice livre une bonne performance qui sauve un peu l’héroïne. Seth (joué par un jeune Ryan Reynolds) est l’intérêt amoureux mais il a tout du cliché : sportif, goujat, prétentieux… alors que Harvey est un gars qui veut bien faire, sensible et qui subit les désillusions, le fameux « bon ami ». On a aussi Marnie, la meilleure amie de Sabrina, mais qui n’a pas un grand rôle. Katie est quand à elle la peste du lycée qui veut maintenir sa popularité par tous les moyens. Quant aux deux tantes sorcières, au caractère bien opposé, c’est dommage qu’elles n’aient pas un rôle plus fort car elles servent de guide et leur potentiel est inexploité. Enfin, on a Salem, le chat qui est une petite touche amusante bien trouvée.

Pour un téléfilm traitant de la magie, on a donc droit à des effets visuels qui sont bien gérés et pas dans la surenchère visuelle. Une bonne chose afin d’éviter d’être kitsch. Même le fait de faire parler le chat est plutôt propre à voir. Concernant le reste, la réalisation est correcte et reste dans quelque chose de très simple. Un peu de fantaisie n’aurait pas été de refus. Surtout afin d’offrir un final un peu plus relevé car on finit sur une action inachevée dont on ne sait pas la suite. La bande originale, bien que pas extrêmement percutante, fonctionne bien et livre des mélodies propices à un univers un peu plus féerique.

Sabrina, l’apprentie sorcière (film) est un divertissement léger mais qui avait mieux à faire.