Double star.

Réalisateur : David Greenwalt.
Scénariste : John McNamara et Peter Noah.
Producteur : Mark Gordon.
Compositeur : Michel Colombier.
Société de production : Walt Disney Television.
Distributeur : ABC.
Sortie USA : 25 janvier 1987.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Double switch.
Durée : 1h28.
Budget : Inconnu.

Résumé.

Bart, rock star qui sature de sa célébrité, décide de changer de place avec son sosie Matt, un étudiant à l’esprit brillant. Sauf que ce dernier va trop profiter de la situation.

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Notre critique de Double star.

Après les histoires de changement de corps, les changements de vie sont un sujet récurrent chez Disney.

On a donc deux intrigues en parallèle avec tous les clichés du genre. D’un côté, le lycée timide, surdoué et de l’autre, la star qui voudrait une vie plus simple. Chacun change de rôle et va profiter de sa nouvelle vie rêvée. Si au début tout se passe bien, chacun va aussi commencer à sentir que le rêve peut virer au cauchemar. On retrouve les poncifs du genre et rien n’est vraiment original dans les sujets traités : la famille, la notoriété, le manque de vie privée, la difficulté de parler aux filles… Bref, on s’ennuie petit à petit. Bien évidemment, si vous n’avez pas l’habitude de voir ce genre de film, l’effet pourrait prendre. Il n’y a pas de gags, rangeant le téléfilm dans un cadre plus sérieux mais on aurait aimé plus d’approfondissement quand même.

George Newbern joue un double rôle et il s’en sort correctement mais c’est le traitement de son personnage qui n’est pas à la hauteur. On est trop dans des caricatures et cela manque de subtilité. Bart est une célébrité, est jeune et se rend compte qu’il passe à côté de beaucoup de choses à force d’être trop dans une bulle. Il veut de la simplicité, une vie d’adolescent. Il savoure sa nouvelle vie car il est devenu un adolescent lambda. De l’autre, Matt est trop réservé, est amoureux de Kathy sans oser l’approcher et il va user de sa « richesse ». Se la jouant star, il profite à fond ce qu’il ne pouvait pas avoir. Sauf qu’il en devient exécrable et méprisant. On regrette que Kathy ne soit pas mieux exploitée même si elle ne fait pas « plante verte » car elle se rend compte que quelque chose ne va pas. On apprécie en tout cas la sœur de Matt qui est perspicace et qui va profiter elle aussi de la situation à son avantage.

Vu qu’on alterne entre deux histoires en une, la réalisation offre beaucoup de rythme. Les séquences s’enchaînent vite même si tout reste bien trop prévisible. Si la mise en scène n’est pas des plus captivantes, on attendait surtout la bande originale qui devait s’orienter sur du rock. Les chansons intégrées aux films sont plutôt bonnes et correspondent au rock de l’époque. Elles sont d’autant plus intéressantes que les musiques de la bande originale en elle-même sont décevantes et peu recherchées.

Double star n’a rien d’original mais s’oriente plus sur le drame que sur la comédie, ce qui est appréciable.