Réalisateur : Neil Gelinas.
Scénariste : Neil Gelinas et Brian Newell.
Producteur : Neil Gelinas et Mía Maestro.
Compositeur : Sven Faulconer.
Société de production : National Geographic Society.
Distributeur : National Geographic.
Sortie USA : 22 avril 2018.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Into the Okavango.
Durée : 1h28.
Budget : Inconnu.
Résumé.
Une expédition est lancée durant quatre mois pour naviguer sur tout le fleuve Okavango, traversant plusieurs pays, afin d’étudier l’écosystème.
Achats.
Casting.
Avec les voix françaises d’Alexandre Cross, Charles Mendiant, Oliver Lambert, Sophie Planet, Ilana Castro…
Images.
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Vidéos.
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Univers.
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À venir.
Notre critique de Au cœur de l’Okavango.
Une longue promenade sur un fleuve nous attend.
L’idée de base est plutôt bonne de suivre un cours d’eau de sa source jusqu’à son delta, traversant plusieurs pays et donc nous faisant découvrir tout l’écosystème qui en découle mais aussi son impact sur la population. Ainsi, la structure du documentaire n’est ni trop brouillonne ni trop segmenté. Il n’y a pas forcément de liens entre les différentes parties mais on arrive à en apprendre beaucoup quand même.
Déjà, avec la vie animal qui borde le fleuve. Loin d’être un documentaire animalier, on découvre ainsi les espèces dans leur habitat naturel. On y apprend également les méfaits du braconnage. Ensuite, avec la vie des habitants qui sont dépendants du fleuve aussi bien pour la pêche et la chasse que pour irriguer les terres et y boire. Un équilibre qui est souvent précaire. Enfin, on suit les expéditeurs et la dure vie qui en découle. Entre les traversées chaotiques et les dangers environnants, on y voit aussi de l’émotion, de la solidarité et surtout le besoin d’accomplir leur mission.
Durant une heure et demi, le rythme est correct pour ne pas décrocher du documentaire mais un format plus court n’aurait pas été de refus quand même en supprimant certaines séquences peu informatives. Nous avons droit à de belles images des différents pays traversés mais on oscille entre plans beaux à voir et d’autres bien plus classiques. Enfin, les musiques manquent de saveur alors qu’il y avait matière à proposer quelque chose de plus immersif et dépaysant.
Au cœur de l’Okavango est pas mal mais ne nous touche pas pour autant en plein coeur.