Le vol du navigator.

Réalisateur : Randal Kleiser.
Scénaristes : Michael Burton, Matt MacManus et Mark H. Baker.
Producteur: Dimitri Villard et Robert Wald.
Compositeur : Alan Silvestri.
Sociétés de production : Walt Disney Pictures et Producers Sales Organization, New Star Entertainment, Viking Films.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 1er août 1986.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Flight of the Navigator.
Durée : 1h30.
Budget : 9 millions de dollars.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 18,6 millions de dollars.
Entrées françaises : Inconnue.

Résumé.

En 1978, Danny Freeman est un jeune enfant de 12 ans qui disparaît soudainement pour réapparaître huit ans plus tard, sans avoir changé ou grandi. Soumis à de nombreuses analyses scientifiques, il  apprend qu’il a en fait été enlevé par des extraterrestres. Alors qu’il essaie de reprendre une vie normale, les responsables de son enlèvement vont le contacter : ils ont besoin de son aide.

Achats.

En savoir plus.

Le vol du navigateur était à la base produit par la société Producers Sales Organization et Disney ne devait que s’occuper de la distribution en Amérique du Nord. La société ayant fermé ses portes pendant la production du film, les studios Disney vont alors racheter les droits et terminer le tournage.

Sarah Jessica Parker (Sex and the city) tient ici un de ses premiers rôles au cinéma.

Il existe deux exemplaires du vaisseau dont l’un d’eux se trouve au parc Disneyland de Floride à Tomorrowland.

Le tournage s’est déroulé en Floride en en Norvège.

Notre critique de Le vol du navigator.

Les années 1980 sont très marquées par la science-fiction, Disney n’échappe pas à la règle.

Alors qu’on s’attend au premier abord à un film assez classique voire cliché, au pire mauvais, la séquence d’introduction fait directement fausse route : on va avoir droit à quelque de bon ! Huit ans se sont déroulés pour le monde sauf pour le héros qui se retrouve perdu, sans repère, avec une famille qui a évolué, une nouvelle maison… et surtout sans savoir ce qui lui est arrivé. On assiste alors à des enchaînements d’émotions, particulièrement bien réussies, tout en gardant ce côté intrigant de ce qui a pu se passer. En parallèle, on suit l’intrigue de la NASA qui trouve l’engin spatial. On aurait pu avoir des craintes avec cette partie de l’histoire mais au final là aussi c’est correctement traité. Lorsque les deux intrigues se rejoignent et qu’on comprend enfin le pourquoi du comment, on s’immerge encore plus dans une histoire qui est construite progressivement et efficacement. Le vol du navigator distille de l’humour à petite dose pour notre plus grand plaisir.

Pour un film de ce genre, le casting est parfait choisi. Chaque acteur incarne merveilleusement bien son rôle et permet à la jeune Sarah Jessica Parker de faire ses débuts sur grand écran. Concernant le jeune héros David, il est attachant dès le début du film sans être au fil du temps un gamin insupportable. Il a sa jeunesse mais en même temps il gagne vite en maturité avec ce qu’il lui arrive. Max est le second héros de Le vol du navigator, tout simplement l’intelligence artificielle du vaisseau spatial. Il est dans un premier temps vraiment captivant et curieux de la vie sur Terre avant de subir une mutation qui va le rendre beaucoup plus humain mais plus proche de l’enfant en bas âge. Dommage car cela nuit à son intérêt.

Quand il y a de la science-fiction, il y a forcément des effets spéciaux. Ils sont vraiment réussis avec des images de synthèses assez propres pour l’époque. Concernant les décors du vaisseau, tout le métal présent donne un côté futuriste sympathique. Il est d’ailleurs intéressant de la part du réalisateur de faire apparaître le vaisseau qu’assez tard dans le film, laissant planer un mystère autour de lui. que  Etant donné que la mission de Max est d’étudier des formes de vies, le vaisseau dispose de son bestiaire. Les marionnettes sont flagrantes mais la diversité des créatures proposées vaut le coup d’oeil.

Le vol du navigator est au final une très bonne surprise et, même s’il ne porte aucun message, réussit son pari de divertir.