Welcome to Chippendales.

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affiche poster welcome chippendales

Créateur : Robert Siegel.
Réalisateur : Richard Shepard, Nisha Ganatra, Gwyneth Horder-Payton et Matt Shakman.
Scénariste : Robert Siegel, Annie Julia Wyman, Jenni Konner, Jacqui Rivera, Rajiv Joseph et Mehar Sethi.
Producteur : Annie Julia Wyman, Katherine Belgrad, Michael C. Bolton et Richard H. Prince.
Compositeur : Siddhartha Khosla.
Société de production : 20th Television, I Am Jenni Konner Productions et Limelight.
Distributeur : Hulu / Disney+.
Première diffusion USA : 22 novembre 2022.
Première diffusion française : 11 janvier 2023.
Période : 2022.
Titre original : Welcome to Chippendales.
Durée moyenne d’un épisode : 45min.
Nombre de saisons : 1 saison.
Nombre d’épisodes : 8 épisodes.

Résumé.

Un immigrant indien vise le rêve américain. Somen « Steve » Banerjee décide de créer un club de strip-tease masculin : les Chippendales. Obsédé par son projet, il veut tout écraser sur son passage.

Casting.

Somen « Steve » Banerjee : Kumail Nanjiani (VF : Antoine Schoumsky).
Nick De Noia : Murray Bartlett (VF : Laurent Maurel).
Irene : Annaleigh Ashford (VF : Inconnue).
Denise : Juliette Lewis (VF : France Renard).
Bradford Barton : Andrew Rannells (VF : Damien Ferrette)
Paul Snider : Dan Stevens (VF : Damien Witecka).
Otis : Quentin Plair (VF : Inconnue).
Ray Colon : Robin de Jesús (VF : Inconnue).
Lance McCrae : Spencer Boldman (VF : Inconnue).


En savoir plus.

Welcome to Chippendales s’inspire de Deadly Dance: The Chippendales Murders de K. Scot Macdonald et Patrick MontesDeOca, inspiré d’une histoire vraie.

Quelques différences subsistent : le personnage de Denise a été créée pour la série, Steve et Irène ont eu un deuxième enfant, la fin de la série est plus libre que ne fut la réalité…

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Le projet est annoncé en mai 2021.

Notre critique de Welcome to Chippendales.

Le strip-tease est connu de beaucoup de monde et un nom revient souvent en tête : les Chippendales. Il est donc intéressant de découvrir les origines de ce spectacle.

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On va donc suivre la création jusqu’à l’essor avec ses hauts et ses bas. Dans l’ensemble, il y a vraiment un côté prenant car ça représente un projet innovant dans un monde qui ne connaissait encore pas ça, tout du moins sous la forme masculine. Son origine est surprenante et le parcours d’une entreprise est semée d’embûches. Au début tout se déroule à merveille mais plus le succès est là, plus les soucis s’enchaînent jusqu’à tomber dans le sordide. Derrière les vêtements qui volent et les danses sur scène, se cachent des vérités dérangeantes où la gloire monte à la tête de certains. Ce n’est donc pas une série à mettre devant tout les yeux où le strip-tease se mélange à la drogue, à l’argent, au sexe, aux coups bas et aux meurtres.

On a vraiment une série en deux parties. La première se veut assez enjouée même si on sent déjà les prémices de conflits. Il y a un aspect presque documentaire captivant. Puis la seconde moitié s’orchestre autour de manipulations où on commence nous-mêmes à douter de la véracité des faits, de savoir si les propos tenus sont sincères ou non, sur qui contrôle qui et surtout qui reste encore honnête. L’industrie du show-business en prend pour son grade avec tous ses travers. Il est intéressant aussi de découvrir comment un tel spectacle a pris son envol avec une médiatisation qui n’est pas la même que de nos jours. Néanmoins, même si on salue un bon travail d’écriture, la série manque d’un petit quelque chose pour marquer durablement les esprits. La faute sans doute à des séquences peu percutantes et des moments qui ne resteront pas dans les mémoires, à l’exception sans doute du dernier épisode où tout s’accélère.

image welcome chippendales
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L’un des atouts de cette production repose en son casting vraiment excellent. Kumail Nanjiani crève l’écran en interprétant Somen « Steve » Banerjee. Il a un côté dérangeant car il a une flegme angoissante, un visage quasi inexpressif et on ne sait jamais vraiment ce qu’il pense. On ignore s’il est sincère, s’il manipule, s’il calcule par stratégie ou s’il est naïf. On aurait pas aimé être face à lui. Il n’y a que dans ses crises de colères qu’il fait d’autant plus peur, agissant en plus sous impulsion et devenant imprévisible. Nick De Noia est le chorégraphe talentueux qui va élever le concept à un rang encore jamais vu. Mais cette célébrité lui monte aussi à la tête pour avoir sa part du gâteau car il faut le reconnaître, c’est lui qui assure le show. Steve n’est là que pour signer les chèques et gérer le business mais n’a pas le talent créatif. Forcément, des conflits vont naître entre les deux sur la manière d’agir.

Irene est la seule protagoniste qui a vraiment les pieds sur terre et qui se veut poser. Femme de Steve, elle est la comptable qui tente de tout maîtriser non pas par contrôle mais pour assurer une bonne gestion et limiter les déboires. On s’attache à elle car elle fait tout pour mener l’affaire au succès mais c’est sans compter sur Steve qui la court-circuite par moment. C’est juste dommage qu’elle ne soit pas plus mise en avant lorsqu’elle devient mère car il y avait un bon sujet à traiter entre une marque qui devient mondiale et l’impact sur une vie de famille. Enfin, on termine avec Denise qui est la costumière excentrique. Talentueuse dans son travail et avec des concepts marquant les esprits (comme le pantalon à scratch), elle prend goût à la célébrité mais comprend aussi vite les agissements de Steve.

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La série ayant un sujet rêveur au premier abord, il ne faut pas oublier la noirceur dans tout ça. C’est bien retranscrit dans la réalisation qui a un petit quelque chose d’appréciable. Même si on aurait souhaité une patte artistique bien plus prononcée, il y a un bon contraste entre les séquences sur scène et les coulisses bien plus « calmes » mais tellement plus sombres. On avance ainsi chronologiquement dans l’histoire à l’exception du dernier épisode qui fait un saut dans le temps, un peu déroutant il faut le dire. L’immersion dans l’époque est bien réussie mais on s’attendait peut-être à quelque chose de plus appuyé encore par la colorimétrie ou autre.

Welcome to Chippendales montre efficacement la création du spectacle dans une série de plutôt bonne qualité.

La note de Fabien


Créateur : Robert Siegel.Réalisateur : Richard Shepard, Nisha Ganatra, Gwyneth Horder-Payton et Matt Shakman.Scénariste : Robert Siegel, Annie Julia Wyman, Jenni Konner, Jacqui Rivera, Rajiv Joseph et Mehar Sethi.Producteur : Annie Julia Wyman, Katherine Belgrad, Michael C. Bolton et Richard H. Prince.Compositeur : Siddhartha Khosla.Société de production : 20th...Welcome to Chippendales.