This is not a love story.

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affiche poster this note love story earl dying girl

Réalisateur : Alfonso Gomez-Rejon.
Scénariste : Jesse Andrews.
Producteur : Jeremy Dawson, Dan Fogelman et Steven M. Rales.
Compositeur : Brian Eno et Nico Muhly.
Société de production : Fox Searchlight Pictures, Indian Paintbrush et Rhode Island Ave. Productions.
Distributeur : Fox Searchlight Pictures.
Première mondiale : 25 janvier 2015 (Sundance).
Sortie USA : 1er juillet 2015.
Sortie française : 18 novembre 2015.
Titre original : Me and Earl and the Dying Girl.
Durée : 1h45.
Budget : 8 millions de dollars.
Recette mondiale : 9 millions de dollars.
Recette USA : 6,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 381 entrées.

Résumé.

Greg aime faire des parodies de films avec son ami Earl. Lorsqu’il apprend que sa camarade Rachel a une leucémie, il se rapproche d’elle pour réaliser un film en son honneur.

Casting.

Greg Gaines : Thomas Mann (VF : Emmanuel Garijo).
Rachel Kushner : Olivia Cooke (VF : Julia Boutteville).
Earl : RJ Cyler (VF : Diouc Koma).
M. Gaines : Nick Offerman (VF : François Siener).
Mme Gaines : Connie Britton (VF : Anne Rondeleux).
Denise Kushner : Molly Shannon (VF : Brigitte Aubry).
M. McCarthy : Jon Bernthal (VF : Jérôme Pauwels).
Madison : Katherine C. Hughes (VF : Flora Kaprielian).

Achats.


En savoir plus.

This is not a love story est l’adaptation du roman Me and Earl and the Dying Girl de Jesse Andrews publié en 2012.

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Emma Roberts a été envisagée pour le rôle de Rachel.

Le tournage s’est déroulé en Pennsylvanie.

Notre critique de This is not a love story.

Un sujet grave avec une sorte de compte à rebours, de quoi toucher la corde sensible.

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Au-delà de l’aspect sérieux, on va débuter par le côté légèreté de l’intrigue sur la première moitié. On ne tombe pas dans le mélodramatique à l’excès où tout est fait pour faire pleurer. Il y a une approche très intéressante d’aborder le sujet du cancer et de la mort. En effet, dans l’ensemble, il y a une part d’hypocrisie qui est montré. Les gens n’ont plus le même regard, ou bien donnent trop de pitié ou sortent des phrases toutes faites mais d’une banalité affligeante. On voit la création d’une amitié malgré la fin inéluctable. Puis à travers une séquence intense, on bascule dans quelque chose de plus grave. Le sérieux reprend le dessus, la colère ainsi que les échecs successifs. Les remises en question s’enchaînent mais toujours avec une finesse réussie pour profiter pleinement de l’histoire.

L’ensemble du casting passe bien même si c’est Olivia Cooke qui offre la plus forte prestation. C’est plus le travail sur les personnages qui est très bien conçu. Greg est un ado introverti, sans véritables amis, qui veut rester dans l’ombre. Il s’imagine souvent des situations loufoques pour casser sa routine. Malgré le cliché, ce n’est pas le film où il va évoluer et devenir tout l’opposé. Il reste lui-même mais en commençant à se sentir mieux vis à vis du regard des autres. Ce qui est un bon parallèle avec Rachel qui va aussi subir le regard des autres mais d’une autre façon. On s’attache forcément à elle car on ne veut pas qu’elle meurt. On voit une jeune femme qui va devoir se rendre à l’évidence et elle passe par tout un tas d’émotions entre la peur, la colère, la résignation… mais aussi de profiter de certains moments positifs. Quant à Earl, le seul ami de Greg, il permet de combler les trous dans chacun des personnages pour unir tout le monde et il est un peu la voix de la raison pour ouvrir les yeux à chacun.

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On apprécie également la réalisation très soignée. Elle dispose d’un style esthétique bien trouvé sur plusieurs plans. La composition de l’image est recherchée et apporte quelque chose de significatif, tout comme certains mouvements de caméras qui donnent une immersion supplémentaire. Le changement de registre entre les deux parties s’appuie par un plan fixe de cinq minutes pesant mais cette sobriété renforce davantage le drame du moment. Le film est également segmenté par un chapitrage comme si c’était l’évolution d’un livre et ça a son petit côté intéressant. De même pour des séquences imaginées faites en stop-motion. Petit retrait en revanche sur la bande originale qui n’arrive pas à apporter la dernière touche nécessaire à un film de ce genre.

This is not a love story est un beau film avec une originalité finement trouvée.

La note de Fabien


Réalisateur : Alfonso Gomez-Rejon.Scénariste : Jesse Andrews.Producteur : Jeremy Dawson, Dan Fogelman et Steven M. Rales.Compositeur : Brian Eno et Nico Muhly.Société de production : Fox Searchlight Pictures, Indian Paintbrush et Rhode Island Ave. Productions.Distributeur : Fox Searchlight Pictures. Première mondiale : 25 janvier 2015...This is not a love story.