Fiche technique.
Réalisateur : Ford Beebe.
Producteur : Walt Disney.
Studio de production : Walt Disney Productions.
Distributeur : RKO Radio Pictures et l’Office National du Film du Canada.
Sortie USA : 19 Novembre 1941.
Titre original : The Thrifty Pig.
Durée : 4 minutes.
Couleur : Technicolor.
Résumé.
Un méchant loup nazi tente de détruire les maisons des trois petits cochons.
Casting.
Nif-Nif: Dorothy Compton.
Naf-Naf: Mary Moder.
Nouf Nouf: Pinto Colvig.
Le méchant loup: Billy Bletcher.
En savoir plus.
Ce court-métrage de propagande est le premier film à avoir été réalisé en coopération avec le « Department Of National Defense » et l’« Office National du Film du Canada ». Il met en avant l’utilité d’acheter des bons de guerre pour soutenir le pays durant le conflit.
The Thrifty Pig est un remake « nazi » de la Silly Symphony de 1933 intitulée Les Trois petits Cochons.
On retrouve ici la célèbre chanson « Qui a peur du grand méchant loup » dans une version aux paroles revisitées.
Pinto Colvig fait ici la voix de Nouf-Nouf, le cochon à la maison de briques. Il est connu pour être également la voix de Dingo et celui qui double les aboiements de Pluto.
Notre avis.
The Thrifty Pig revisite en quelques minutes la célèbre histoire des trois petits cochons dans une version « Seconde Guerre mondiale » qui est, bien entendu, proaméricaine et remplie de messages de propagande.
Une maison de briques faite en bons de guerre, une manière de montrer l’aide solide qu’ils apportent au pays durant le conflit.
De par son aspect « Remake », ce court-métrage n’apporte donc pas grand-chose de nouveau. L’animation reprend, en effet, les traits réalisés pour la Silly Symphony de 1933, tandis que le scénario se voit simplement raccourci afin de ne présenter que la partie servant de support à la propagande.
Si cette dernière s’intègre à l’histoire de manière assez anecdotique, elle conclut le film par une séquence d’images et de slogans désormais traditionnelle pour les courts-métrages réalisés durant le conflit de 39-45.
Les images de propagandes apparaissent à l’identique dans de nombreuses productions de l’époque !
La curiosité historique reste, encore une fois, le seul intérêt de cette production de guerre.