Réalisateur : Jim Henson et David G. Hillier.
Scénariste : Jocelyn Stevenson.
Producteur : Jim Henson.
Compositeur : Philip Balsam.
Société de production : British Broadcasting Corporation, Henson Associates et The Jim Henson Company.
Distributeur : HBO.
Sortie USA : 26 mars 1986.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : The tale of the Bunny Picnic.
Durée : 50min45.
Budget : Inconnu.
Résumé.
Bean est un lapin qui tombe sur un chien qui veut en chasser. Il s’enfuit vers sa famille qui ne le croit pas. Pourtant, il faut engager la riposte.
Achats.
Casting.
Bean Bunny : Steve Whitmire (VF : Inconnue).
Chien : Jim Henson (VF : Inconnue).
Twitch Bunny : Camille Bonora (VF : Inconnue).
Maman Bunny : Louise Gold (VF : Inconnue).
Be-Bop Bunny / Papa Bunny : Kevin Clash (VF : Inconnue).
Lugsy Bunny : Richard Hunt (VF : Inconnue).
Conteur : Ron Mueck (VF : Inconnue).
Baby Bunny / Babble Bunny / Arrière-grand-mère Bunny : Karen Prell (VF : Inconnue).
Bulbous / Mire Bunnyparte : Mike Quinn (VF : Inconnue).
Fermier : Martin P. Robinson (VF : Inconnue).
Snort Bunny / Snail : David Rudman (VF : Inconnue).
Images.
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Vidéos.
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Univers.
À venir.
En savoir plus.
Jim Henson a eu l’idée de ce film en marchant dans un parc et en voyant un rassemblement de lapins, s’imaginant qu’ils faisaient un pique-nique, lorsqu’un chien les a fait fuir.
Le pain Bean fait ici sa première apparition et sera présent aussi dans d’autres productions des Muppets.
Le tournage a eu lieu du 10 au 22 février 1986.
Notre critique de The tale of the Bunny Picnic.
Au revoir les Muppets classiques pendant un temps pour faire place à des… lapins !
Changement radical de registre et que ça fait du bien. On a droit à une vraie histoire très bien construite et toute simple mais qui conviendra parfaitement aux jeunes enfants. Le film déborde de charme et de péripéties digne d’un conte. On y retrouve certains messages comme de ne pas se moquer des gens, comme avoir de la compassion, de la compréhension… avec quelques petites touches humoristiques ici et là. Il n’y a rien d’effrayant ici et tout reste très bon enfant.
Les personnages sont attachants et pour cause : dur de ne pas craquer face à des lapins tout mignons. Chacun est différent et reconnaissable assez facilement. Bean est le plus craquant forcément car il est le héros du film. Rejeté des autres qui ne le croient jamais, à l’esprit rêveur, il déborde quand même de courage pour aider les siens. Son frère se veut plus sarcastique et moqueur mais il finit par se racheter. Quant à sa sœur, elle est la touche douceur du trio. Concernant le chien, il est vraiment adorable. On pourrait le penser méchant il veut chasser les lapins mais on comprend la raison et on découvre que sa vie est loin d’être rose.
La réalisation se veut très bonne mais c’est surtout le travail sur les marionnettes qui est sublime. Elles sont très vivantes, ne se contenant pas juste de bouger la bouche ou des ras, il y a aussi le clignement des yeux sur certaines, le haussement des sourcils sur d’autre… Les lapins sont excellents mais l’animation du chien est superbe. On ne voit vraiment aucun artifice et c’est bluffant. Les décors, même s’ils font assez faux car ça manque d’éclairage naturel, apportent une bonne immersion. De plus, il y a un vrai effet de profondeur, mettant les marionnettes sur plusieurs plans. Les quelques chansons sont bien sympathiques et ne dénotent pas dans l’intrigue.
The tale of the Bunny Picnic est tout mignon et le changement a ici du bon.
