The Orville.

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affiche poster orville saison 1

Créateur : Seth MacFarlane.
Réalisateur : Jon Cassar, Seth MacFarlane, Brannon Braga, Kelly Cronin, Jonathan Frakes, Robert Duncan McNeill, Gary S. Rake, Jamie Babbit, James L. Conway, Jon Favreau, Tucker Gates, Kevin Hooks et Rebecca Rodriguez.
Scénariste : Seth MacFarlane, André Bormanis, Brannon Braga, David A. Goodman, Cherry Chevapravatdumrong, Liz Heldens, Janet Lin, Joe Menosky et Wellesley Wild.
Producteur : Joy Fehily, Alana Kleiman, Aaron McPherson, James E. Williams, Grace Whitehouse, John Wiseman….
Compositeur : Bruce Broughton, Joel McNeely, John Debney, Andrew Cottee et Kevin Kaska.
Société de production : Fuzzy Door Productions et 20th Century Fox Television.
Distributeur : Fox Network / Hulu / Disney+.
Première diffusion USA : 10 septembre 2017.
Première diffusion française : 1er octobre 2018.
Période : 2017 à nos jours.
Titre original : The Orville.
Durée moyenne d’un épisode : 45min / 1h15.
Nombre de saisons : 3 saisons.
Nombre d’épisodes : 36 épisodes.

Résumé.

Au XXVe siècle, le vaisseau USS Orville fait parti de l’Union Planétaire. Explorant l’univers, il est dirigé par le Capitaine Mercer qui se voit imposer comme second son ex-femme.

Casting.

Capitaine Ed Mercer : Seth MacFarlane (VF : Emmanuel Curtil).
Commander Kelly Grayson : Adrianne Palicki (VF : Noémie Orphelin).
Docteur Claire Finn : Penny Johnson Jerald (VF : Annie Milon).
Lieutenant Gordon Malloy : Scott Grimes (VF : Antoine Schoumsky).
Lieutenant-commander Bortus : Peter Macon (VF : Jean-Jacques Nervest).
Lieutenant Alara Kitan : Halston Sage (VF : Joséphine Ropion).
Lieutenant John LaMarr : J. Lee (VF : Mike Fédée).
Lieutenant Talla Keyali : Jessica Szohr (VF : Marie Bouvier).
Isaac : Mark Jackson (en) (VF : Cyrille Artaux).
Charly Burke : Anne Winters (VF : Inconnue).
Klyden : Chad Coleman (VF : Thierry Desroses).
Yaphit (voix) : Norm Macdonald (VF : Yann Le Madic).
Marcus Finn : BJ Tanner (VF : Catherine Desplaces) .
Ty Finn : Kai Wener (VF : Gwenaëlle Jegou).
Topa : Blesson Yates (VF : Inconnue).
Amiral Perry : Ted Danson (VF : Hervé Jolly).
Amiral Halsey : Victor Garber (VF : Gabriel Le Doze).

Achats.


En savoir plus.

The Orville tient son titre du l’aviateur américain Orville Wright.

En mai 2016, une première saison est commandée. En novembre 2017, une saison 2 est commandée et diffusée dès le 30 décembre 2018. La troisième saison est annoncée en mai 2019 et se retrouve diffusée sur Hulu le 2 juin 2022, étant renommé The Orville : new horizons.

image orville new horizons saison 3

La série a des apparitions de célébrités dans des petits rôles comme Charlize Theron, Robert Knepper, Liam Neeson…

Le tournage s’est déroulé en Californie.

Notre critique de The Orville.

Les séries de science-fiction ne manquent pas au fil des décennies et certaines restent dans les mémoires quand d’autres sont oubliables.

image orville new horizons saison 3
image orville new horizons saison 3

De Seth MacFarlane, on se doute que la comédie sera présente dans sa production. Alors oui, la série est comique, avec de l’humour parfois très bon, parfois passables, mais rarement catastrophiques. On est devant quelque chose de bon enfant dans l’ambiance et le divertissement remplit parfaitement son rôle. Mais cet humour n’est pas utilisé à mauvais escient car une majorité des épisodes traitent de sujets sérieux et c’est justement une des forces de la série. Il y a toujours un très bon équilibre qui permet de faire passer des messages forts sans aller dans une surenchère. C’est la spécialité de MacFarlane et c’est réussie ici.

Au-delà de l’humour, oui il y a du sérieux et c’est à travers le prisme de la science-fiction que des sujets sociétaux sont abordés comme le multiculturalisme, la sexualité, le racisme, la colonisation, l’ingérence des peuples… Autant de thèmes qui sont transposés dans le futur à travers différentes civilisations aliens et humaines mais qui sont un fort écho sur ce qu’on vit de nos jours. Ainsi, on a un autre regard sur certains domaines. Il y a aussi tout l’aspect futuriste qui est abordé, comme l’intelligence artificielle, la supériorité technologique et même sa dépendance, les conséquences aussi bien positives que négatives que la technologie peut avoir dans la vie quotidienne mais aussi à une échelle plus grande.

image orville saison 1
image orville saison 1

On est donc dans un univers de science-fiction et cela va répondre à tous les codes du genre. En plus des vaisseaux, il y a les innombrables planètes qu’on parcourt avec chacun ses habitants, ses coutumes, sa politique, ses croyances… On explore l’univers et cela rappelle sans aucun doute l’esprit de Star Trek. Pourtant, ce n’est pas un copier/coller plus léger car l’ambiance qui s’en dégage se veut plus accessible tout en traitant des mêmes idées. Cela pourrait en déstabiliser certains qui s’attendent à de la science-fiction pure et dure mais cela pourrait en rassurer d’autres qui se retrouveront devant quelque chose d’accessible. On apprécie aussi de ne pas avoir une surabondance technologique car malgré le synthétiseur de matière (pouvant créer n’importe quoi de petites tailles), il n’y a pas de système de téléportation, élément si souvent utilisé dans la science-fiction. On ne tombe pas non plus dans la surutilisation scientifique comme les dimensions parallèles, le voyage dans le temps…

Portée sur trois saisons, ces dernières ne sont pas toutes égales en terme de qualité. La première saison se veut vraiment simple, avec des épisodes souvent indépendants des autres même s’il y a des petits fils conducteurs ici et là. On passe de bons moments mais ce n’est pas nécessairement un attrait fort et puissant. Cela pourrait même en faire arrêter plus d’un qui n’y trouverait pas leur compte. Il faut attendre la saison 2 pour que le niveau gagne un cran avec une intrigue plus globale et cohérente par rapport à une menace d’une civilisation extrêmement avancée. Mais cela ne néglige pas pour autant la vie quotidienne de l’équipage qui ont droit à leurs propres intrigues servant l’histoire de base. Puis après quelques années d’attente, la saison 3 arrive avec un titre rallongé, The Orville : new horizons. Fini les épisodes « solos » et place à une vraie saison à histoire bien plus forte et unique qui va être présent dans chaque épisode tout en ayant encore une fois des histoires annexes étoffant davantage l’univers. Globalement, les trois saisons apportent aussi leur lot d’émotions même si c’est la troisième saison qui va y mettre le paquet avec des passages bouleversants. Et si une saison 4 ne voit pas le jour, on peut apprécier le dernier épisode qui peut faire office de conclusion malgré certains éléments en suspens.

image orville saison 2
image orville saison 2

Passons maintenant au casting qui est vraiment brillant côté interprétation. Les personnages sont tout aussi attachants car vont évoluer au fil de la série, pas forcément à la même vitesse mais ils gagnent en maturité. Le Capitaine Ed Mercer (Seth MacFarlane) est à la fois amusant que sérieux, sachant faire preuve d’autoritarisme, dirigeant d’une main de fer dans un gant de velours, proche de son équipage. Ce n’est pas un clown et c’est une bonne chose tant il est flou sur ce terrain là et il a vraiment une valeur héroïque. Il doit aussi faire face à son ex-femme qui est son second, à savoir le Commander Kelly Grayson. Alors qu’il faut gérer la cohabitation, ils vont s’apprécier à nouveau et grâce à leur ancien mariage, ils savent comment l’autre fonctionne. Cela permet un bon leadership mutuel et un profond respect l’un envers l’autre.

Le reste de l’équipage se compose du Docteur Claire Finn, qui à une approche plus posée, étant à la fois médecin et psychologue ; du Lieutenant Gordon Mallow, l’atout comique de la série mais qui a un énorme cœur sur la main jusqu’à nous offrir une prestation au sommet dans un épisode de la saison 3 où on le voit sous un autre jour ; du Lieutenant Bortus, un alien bourru qui est d’un accueil glacial, n’ayant aucun humour et qui va servir à plusieurs intrigues dans la série, particulièrement la troisième ; du Lieutenant Alara Kitan, une alien avec une très grande force, cheffe de la sécurité qui va pourtant quitter la série en cours de route, remplacé par le Lieutenant Talla Keyali qui va en gros être une copie du personnage avant de se démarquer progressivement ; du Lieutenant John LaMarr, autre atout humoristique qui est ingénieur, devant faire tourner le vaisseau au mieux ; Charly, la nouvelle venue de la saison 3 qui a une haine viscérale envers un membre de l’équipage suite à la civilisation à laquelle il appartient ; et enfin d’Isaac, un robot avec une intelligence artificielle accrue qui est là pour étudier les autres civilisations afin d’enrichir ses connaissances, n’ayant aucune émotion et devant apprendre la sociabilisation. Chacun des personnages aura droit à son ou ses propres épisodes les mettant en avant, sans jamais que l’un prenne le pas sur l’autre, même si ce sont évidemment les deux rôles principaux Mercer/Grayson qui sont les plus utilisés.

image orville saison 1
image orville saison 2

Une série de science-fiction demande des moyens visuels conséquents et c’est une des qualités de cette production. Tout d’abord par le design du vaisseau, original et épuré avec un intérieur lumineux, classieux et qui correspond à un futur à la façon d’Apple. En terme de décor c’est idéal car on passe une bonne partie du temps sur le vaisseau. Ce n’est pas pour autant que le reste est mis de côté. Les différentes planètes sont dépaysantes, variées de même que les aliens que l’on va rencontrer, n’étant pas tous humanoïdes même si cela reste une majorité. Le fait qu’on soit dans une Union Planétaire (à l’instar de Starfleet de Star Trek) permet de faire un mélange des personnes dans l’équipage et d’avoir différents points de vues sur les civilisations rencontrées. La réalisation des épisodes est toute aussi bonne et malgré des durées parfois longues (jusqu’à 1h30), la qualité est toujours au rendez-vous.

C’est pourquoi on va s’atteler sur cette saison 3, qui rappelons le à pour titre The Orville : new horizons. On sent un renouveau et surtout un budget réévalué à la hausse. C’est une claque visuelle à chaque épisode par le rendu grandiose des effets visuels (déjà excellent jusque là mais porté à un niveau largement supérieur). Il y a une grande diversité des lieux, du soin apporté jusqu’au petit détail et des batailles spatiales bien plus intenses, en particulier l’avant-dernier épisode qui est une énorme surprise et qui n’a rien à envier à la saga Star Wars en terme de mise en scène. C’est l’épisode le plus abouti techniquement.

The Orville est une série de science-fiction qui restera dans les mémoires par son audace scénaristique et son visuel.

La note de Fabien - Saison 1
La note de Fabien - Saison 2
La note de Fabien - Saison 13


Créateur : Seth MacFarlane.Réalisateur : Jon Cassar, Seth MacFarlane, Brannon Braga, Kelly Cronin, Jonathan Frakes, Robert Duncan McNeill, Gary S. Rake, Jamie Babbit, James L. Conway, Jon Favreau, Tucker Gates, Kevin Hooks et Rebecca Rodriguez.Scénariste : Seth MacFarlane, André Bormanis, Brannon Braga, David A. Goodman, Cherry...The Orville.