Les petits champions : game changers.

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Créateur : Steven Brill, Josh Goldsmith et Cathy Yuspa.
Producteur : Arielle Boisvert et Shawn Williamson.
Compositeur : John Debney.
Société de production : ABC Signature, Goldsmith Yuspa Productions et Brillstein Entertainment Partners.
Distributeur : Disney+.
Première diffusion USA : 26 mars 2021.
Première diffusion française : 26 mars 2021.
Période : 2021-2022.
Titre original : The Mighty Ducks : game changers.
Durée moyenne d’un épisode : 30min.
Nombre de saisons : 2 saison.
Nombre d’épisodes : 20 épisodes.

Résumé.

Evan est rejeté par son équipe de hockeyeurs. Sa mère décide de monter sa propre équipe et fait appel à Gordon Bombay pour les entraîner.

Casting.

Gordon Bombay : Emilio Estevez (VF : Simon Duprez).
Alex : Lauren Graham (VF : Marcha Van Boven).
Gavin Cole : Josh Duhamel (VF : Franck Dacquin).
Evan : Brady Noon (VF : Achille Dubois).
Nick : Maxwell Simkins (VF : Jean Duprez).
Jace Cole : Naveen Paddock (VF : Arthur Dubois).
Sofi Hanson-Batt : Swayam Bhatia (VF : Alayin Dubois).
Koob : Luke Islam (VF : Nathan Willems).
Lauren : Bella Higginbotham (VF : Clara Mullenaerts).
Maya : Taegen Burns (VF : Aaricia Dubois).
Logan : Kiefer O’Reilly (VF : Tim Belasri).
Sam : De’Jon Watts (VF : Ethan Waku).
Stephanie : Julee Cerda (VF : Inconnue).


En savoir plus.

Les petits champions : game changers est annoncé lors du Disney Investor Day en décembre 2020.

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Pour la saison 2, Emilio Estevez a quitté la série.

Le tournage de la saison 1 s’est déroulé de février à décembre 2020 au Canada.

La saison 2 fut diffusée à partir du 28 septembre 2022.

Notre critique de Les petits champions : game changers – Saison 1.

Après une trilogie, on se demande bien ce que la série va pouvoir raconter de plus.

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En réalité, elle ne va pas apporter davantage par rapport aux films des années 1990. En revanche, cela permet de remettre au goût du jour l’intrigue avec des jeunes de la nouvelle génération. La modernité est donc juste ce qu’il faut et ne va pas en faire trop. En effet, toute la saison est là pour une ambiance familiale, décontractée et bon enfant. On prend beaucoup de plaisir à chaque épisode car même si les bons sentiments et les grandes valeurs sont légions, on ne peut pas s’empêcher de savourer l’évolution d’une équipe mais aussi sa consolidation. L’équipe de losers qui ne se connaissait pas va se serrer les coudes.

Mais la saison ne néglige pas non plus le reste. Nous avons également de belles séquences d’émotion que ce soit entre Evan et sa mère, les différents membres de l’équipe qui vont apprendre à se connaître et surtout Gordon. L’ancien entraîneur est tiraillé entre son envie d’arrêter le hockey mais aussi de voir le nom des Mighty Ducks bafoué. Il y a une sorte de transmission de savoir et d’héritage d’une mentalité et d’une image qui deviennent importantes et qui peuvent faire écho avec ce qu’on a vécu. On ne tombe pas dans le mélodrame mais la série aime proposer également du sérieux et c’est très réussi.

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Qui dit série sur le sport dit forcément compétition. Cela ajoute de la tension supplémentaire et même si on se doute du parcours de l’équipe, c’est plaisant et on n’est pas à l’abri de quelques surprises. Il y a aussi cette rivalité entre les Ducks nouvelle version et les Don’t Bothers. La première est dans l’esprit de compétition, de suprématie, d’image de marque mais en oubliant d’où ils sont nés tandis que la seconde est plus dans le fun, l’envie de jouer et d’être ensemble. Caricaturale certes mais bien prenant. On n’oublie pas les intrigues secondaires entre les romances juvéniles, le besoin de se faire apprécier et même accepter pour ce qu’on est, la pression familiale…

Du côté des personnages, on retrouve évidemment Gordon. Il n’a plus la même mentalité, en tout cas au début de la saison. D’abord antipathique et surtout contre le hockey, on comprend progressivement la raison de cette haine envers le sport qui l’a tant rendu fier. On va entrer dans sa carapace et découvrir quelqu’un d’humain, de généreux et qui avait juste besoin d’un coup de pouce pour sortir de son ombre. Alex est la mère de famille qui fait tout pour son fils et qui veut le rendre heureux. Elle n’est pas étouffante pour autant mais elle veut bien faire et sans forcément savoir s’y prendre. Son idée de créer une équipe l’a rend entraîneuse sans rien savoir au hockey mais son approche est justement différente. Elle n’est pas non plus parfaite et ses phases de doute sont intéressantes sans compter que parfois elle en oublie ses propres valeurs et se rend compte de ses erreurs. Concernant l’entraîneur adverse, il a tout ce qu’il faut pour être détester entre hautain, briseur de moral, tout pour la gagne et adepte des coups bas.

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Chez les joueurs, l’équipe des Don’t Bothers est remplie de clichés mais on a de quoi s’attacher à chacun. Evan est le capitaine à fond dans le hockey qui vit un rejet avant de se sentir pousser des ailes. Il a une certaine maturité qui lui donne de sages paroles mais qui n’est pas sans défauts et ça le rend plus crédible. À côté, on a le gars peu sûr de lui et très bavard, la fille fan de fantasy et un peu dans la lune, l’accro à l’image et aux regards des autres, le casse-cou, le beau gosse fragile, le gamer renfermé, la joueuse douée sous pression de ses parents et les deux autres membres très effacés qui ne servent malheureusement à rien à l’intrigue. L’ensemble du casting est vraiment très bon et c’est un bonus.

La mise en scène de la série est très réussie. Même si on n’a au final que peu de décors, on se sent pas enfermé et ça fait plaisir de ne pas tout avoir tourné en studio. Chaque épisode est court mais permet d’aller à l’essentiel sans rajouter du superflu ou de la surenchère. Tout est très bien dosé et bien rythmé. On sent que pour l’épisode de fin de saison la réalisation s’est lâchée dans la manière de filmer le match de hockey avec plus de dynamisme. On pourrait juste regretter le peu de musiques dans la saison mais ce n’est pas préjudiciable.

Les petits champions : game changers est une bonne bouffée de fraîcheur. Bien que prévisible, c’est un plaisir coupable que de la regarder pour avoir le sourire.

Notre critique de Les petits champions : game changers – Saison 2.

Après une première saison très réussie, on avait hâte de découvrir la suite, même s’il y a la crainte de la suite de trop.

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Pour éviter le recyclage, changement de cadre complet. Exit la patinoire des débuts, place au camp d’entraînement pour champions ! L’idée est très bonne car on va voir du perfectionnement de nos Mighty Ducks et voir leur mentalité après leur ultime victoire. C’est donc un nouveau challenge qui les attend face à du haut niveau. Le scénario de cette saison réussit donc à apporter beaucoup de fraîcheur sans laisser tomber les bases. Le petit groupe de joueurs va devoir adapter leur façon d’être face à des hockeyeurs aguerris et bien plus compétent qu’eux. Même si on tombe dans la facilité d’écriture de « pas à nous de changer mais aux autres de nous accepter », la construction passe correctement car cela va avoir des conséquences.

C’est là que cette saison tente de gagner en maturité. Le groupe se trouve amputé de son capitaine Evan qui vise une équipe plus performante. Les amitiés se brisent, les couples aussi, la façon d’être évolue et les changements ne s’arrêtent pas qu’aux joueurs. La mère d’Evan va aussi s’opposer au directeur du camp d’entraînement, chacun avec des méthodes différentes pour arriver à ses fins et c’est un défi entre eux de montrer qui a la même façon. Si l’humour est toujours présent en restant « esprit bon enfant », les émotions sont encore plus au rendez-vous que dans la première saison. En effet, le Coach est en conflit avec son fils car aucun ne comprend l’autre et on voit un père qui veut le bien de son fils mais pas forcément comme il faudrait, tandis que le fils vit mal la pression mise par son père. On continue aussi avec Alex qui va voir son fils changer et elle va devoir lui faire ouvrir les yeux sur ce qu’entraîne sa passion dévorante. Au final, la saison aborde plusieurs thématiques inédites mais aussi d’autres déjà vues dans la saison précédente mais de manière plus approfondie.

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On retrouve presque tout le casting d’origine. On retire effectivement Gordon Bombay mais aussi Logan et Lauren. Les autres sont toujours présents. Evan, s’il était le « héros » de la première saison », est ici presque insupportable. Son arrogance et son obsession le rendent plus méchants, opportunistes et il tarde à voir le mal qu’il fait autour de lui et en particulier à son équipe. Alex tente justement d’arrondir les angles et de résoudre des disputes car son équipe se disloque. Elle va aussi devoir gérer le coach Cole qui se veut bien plus autoritaire. Ce dernier est la très grosse surprise de la saison car son acteur Josh Duhamel excelle et offre des scènes magnifiques quand il retire son armure. Il veut aider son fils qui a fait un blocage complet sur le hockey et dont la passion a disparu, surtout qu’il doit aussi supporter la mort de sa mère. Il se veut lui aussi attachant car on voit qu’il lutte contre un traumatisme et qu’il veut rendre son père fier malgré la pression. Quant aux autres joueurs de l’équipe, on apprécie qu’ils soient bien plus mis en avant dans cette saison. Sofi veut changer d’attitude, Maya garde son côté un peu fou, Nick est toujours l’atout gentil et comique, Koob gagne en ouverture sur les autres et Sam se veut moins casse-cou.

Qui dit changement de cadre dit dépaysement. Cela fait du bien de quitter la patinoire terne de la première saison pour trouver un campus plus élaboré, plus vaste et varié. Que ce soit sur la glace ou à l’extérieur, on ne se sent pas enfermé et on savoure ainsi les vacances d’été des joueurs. Les formats courts des épisodes donnent une réelle intensité à la saison où chaque épisode se termine sur un élément fort. Non pas un cliffangher en bonne et due forme mais une marche supplémentaire dans l’avancée de l’entrainement jusqu’au championnat final. Les séquences filmées sur la glace sont toujours prenantes même si un peu plus d’audace n’aurait pas été de refus.

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La saison 2 de Les petits champions : game changers réussit un nouveau match parfait et on veut la suite !

La note de Fabien - Saison 1
La note de Fabien - Saison 2


Créateur : Steven Brill, Josh Goldsmith et Cathy Yuspa.Producteur : Arielle Boisvert et Shawn Williamson.Compositeur : John Debney.Société de production : ABC Signature, Goldsmith Yuspa Productions et Brillstein Entertainment Partners.Distributeur : Disney+.Première diffusion USA : 26 mars 2021.Première diffusion française : 26 mars 2021.Période : 2021-2022.Titre original : The Mighty Ducks :...Les petits champions : game changers.