The Hunter and the Rock Star.

Réalisateur : Ed Abroms.
Scénariste : Steve Hayes.
Producteur : Jerome Courtland.
Compositeur : Artie Butler.
Société de production : Walt Disney Productions.
Distributeur : NBC.
Sortie USA : 20 avril 1980.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : The Hunter and the Rock Star.
Durée : 48min.
Budget : Inconnu.

Résumé.

Paul Winters est une star du rock. Pour retrouver de la tranquillité, il se réfugie sur « Sportsman’s Island » où il va se lier avec un tigre nommé Sultan. Mais le propriétaire de l’île, George McKinzie, cherche à tuer le fauve.

Achats.

À venir.

En savoir plus.

The Hunter and the Rock Star est l’adaptation de Sandy and the Rock Star de Walt Morey publié en 1979.

Le téléfilm a aussi pour autre titre Sultan and the Rock Star.

Le titre s’appelle Sultan.

Le tournage s’est déroulé en Californie.

Notre critique de The Hunter and the Rock Star.

L’amitié entre un humain et un animal sauvage, une recette habituelle chez Disney.

Par conséquent, rien de nouveau sous le soleil. Le scénario est extrêmement classique mais surtout bourré de raccourci. L’amitié entre le héros et le tigre se fait en cinq secondes sans qu’on comprenne comment c’est possible aussi rapidement. Le même héros qui veut fuir sa popularité pour le calme était une intrigue intéressante mais qui sera au final bâclé vu que son séjour sur l’île, ce besoin de fuir est complètement éclipsé. Puis l’histoire du propriétaire qui veut chasser le tigre, c’est juste pour glisser une noirceur (bancale) au téléfilm car cela n’apporte pas grand chose ni même une dénonciation du braconnage. Tout va beaucoup trop vite dans le scénario et on ne profite de rien. On ne ressent d’ailleurs pas grand chose car il n’y a aucune scène marquante.

Si on devait retenir quelque chose du casting, c’est que le tigre est celui qui s’en sort clairement le mieux. Les acteurs sont vraiment faiblards en interprétation comme s’ils ne croyaient pas à ce qu’ils disaient et jouaient. Paul est une star et on échappe au moins à la grosse tête. C’est un jeune qui a besoin de tranquillité mais on ne s’attache pas du tout à lui car il n’est pas du tout développé. Même chose pour l’antagoniste, le propriétaire chasseur qui à part vouloir tuer le tigre ne s’est rien faire d’autres. Il n’y a que l’un des employés de l’île qui veut sauver également le tigre qui se veut plus posé et intéressant même si là encore, il est survolé.

La particularité de ce téléfilm est sa durée inférieure à une heure. Ce qui parfois permet d’éviter de s’enliser dans des séquences inutiles a pour effet double tranchant que ça va trop vite. C’est le cas ici où ça ne semble jamais vraiment souffler, tentant de tout condenser en peu de temps quitte à créer des incohérences. On n’est d’ailleurs pas très dépaysé sur cette île car tout semble tourner dans la même zone. On relève aussi des trucages visuels parfois ratés avec des sauts d’image afin de raccorder l’acteur avec le tigre étant donné qu’ils n’ont pas tourné ensemble. Gros bémol aussi sur la bande originale vraiment médiocre.

The Hunter and the Rock Star ne cassera pas cinq pattes à un tigre tant on aurait pu s’en passer.