Réalisateur : Eric Laneuville.
Scénariste : Lawrence Roman.
Producteur : Jean Higgins.
Compositeur : Mason Daring.
Société de production : Walt Disney Television.
Distributeur : Disney Channel.
Sortie USA : 17 janvier 1993.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : The Ernest Green story.
Durée : 1h40.
Budget : Inconnu.
Résumé.
En 1957 en Arkansas, des étudiants afro-américains veulent intégrer l’université de Little Rock Central. Ernest est un de ces jeunes et doit faire face à la ségrégation environnante et au racisme des autres.
Achats.
À venir.
Casting.
Ernest Green : Morris Chestnut (VF : Inconnue).
Lionel : Robert Alexander (VF : Inconnue).
Mme Gaines : Katherine Bernhardt (VF : Inconnue).
Rhonda : Sarah Boss (VF : Inconnue).
Révérent Lawson : Avery Brooks (VF : Inconnue).
Minnijean Brown : Monica Calhoun (VF : Inconnue).
Charlene Talbot : Missy Crider (VF : Inconnue).
Grand-père : Ossie Davis (VF : Inconnue).
Lydia Wilson : Ruby Dee (VF : Inconnue).
Images.
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En savoir plus.
The Ernest Green story est inspiré d’une histoire vraie. Ernest Green et huit autres jeunes ont été les premiers étudiants afro-américains à entrer dans une école blanche. Ils ont été surnommé les « Little Rock Nine ».
Ernest Green est entré dans l’histoire le 27 mai 1958 en devenant le premier afro-américain à obtenir son diplôme de la High Rock Central High School. Martin Luther King, Jr. était présent à la remise des diplômes.
Le film a été présenté en avant-première mondiale à la Little Rock Central High School. Le Président des États-Unis Bill Clinton a tenu un discours en guise d’introduction.
Le tournage s’est déroulé en Arkansas.
Notre critique de The Ernest Green story.
Les films sur la ségrégation raciale sont souvent bien faits, testons celui-ci.
Il est dur de ne pas être touché par ce film. Si l’éducation est importante, dans les années 1850 en Arkansas, il fallait différencier les blancs des noirs, même sur les bancs de l’école. Alors quand une loi passe pour ne plus les distinguer, les mentalités des gens ne vont pas changer du jour au lendemain. Les jeunes afro-américains cherchent à aller dans les grandes écoles quand les autres étudiants et habitants sont là pour les dénigrer, les mépriser, les insulter, les torturer de bien des manières.
The Ernest Green story joue sur la corde sensible mais à sa juste mesure. On sent le désarroi et le courage sensationnel des « Little Rock Nine » pour surmonter le regard des autres. Certes, on le voit souvent dans les films mais ici c’est fort dans le sens qu’ils cherchent juste à apprendre, à suivre des cours et qu’on leur prive juste du savoir. On voit ainsi comment chacun affronte les difficultés et le soutien des parents ou de l’entourage. On découvre aussi que même dans les enseignants, certains sont ouverts d’esprits et d’autres réfractaires et se forcent à faire ce qu’on leur demande.
Alors que justement au sommet de l’État on veut faire respecter la loi, les différents moyens sont utilisés pour y parvenir et faire régner l’ordre. De voir la garde nationale, des militaires… sécuriser une école pour que des étudiants puissent rester en vie montre à quel point il y a d’énormes tensions à cette époque. Les images sont marquantes.
Le casting se veut impeccable et le film est surtout centré sur Ernest. Dans un sens, cela permet de plus s’attacher à lui et il reflète bien ce que les autres vivent aussi. On le voit avec une forte volonté qui finit par se briser au fil des intimidations. On le voit douter, rebondir, chercher à se faire entendre dans le vacarme général.
The Ernest Green story est émouvant et aborde le problème de la ségrégation à l’école.
