Réalisateur : Tom Brady.
Scénariste : Ed Yeager, Joey Gutierrez, John Aboud, Michael Colton, Adam Jay Epstein et Andrew Jacobson.
Producteur : Robert L. Levy, Peter Abrams et Andrew Panay.
Compositeur : Christopher Lennertz.
Société de production : Fox Atomic et Tapestry Films.
Distributeur : Fox Atomic.
Sortie USA : 19 octobre 2007.
Sortie française : 17 septembre 2008.
Titre original : The comebacks.
Durée : 1h31.
Budget : Inconnu.
Recette mondiale : 13,5 millions de dollars.
Recette USA : 13,3 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 223 entrées.
Résumé.
Coach Fields est réputé pour être le pire entraîneur qui soit. Il devient le nouveau coach d’une équipe de football composée d’incompétents.
Casting.
Lambeau « Coach » Fields : David Koechner (VF : Paul Borne).
Freddie Wiseman : Carl Weathers (VF : Saïd Amadis).
Barbara « Barb » Fields : Melora Hardin (VF : Françoise Cadol).
Lance Truman : Matthew Lawrence (VF : Axel Kiener).
Michelle Fields : Brooke Nevin (VF : Sandra Valentin).
M. Truman : Nick Searcy (VF : Hervé Jolly).
Jizminder Featherfoot : Noureen DeWulf (VF : Delphine Braillon).
Randy Randinger : Martin Spanjers (VF : Charles Pestel).
Achats.
En savoir plus.
The comeback parodie plusieurs films sportifs : Le plus beau des combats, Invincible, Les chemins du triomphe, Rocky, Jerry Maguire, Stick it, Miracle, Dodgeball ! Même pas mal !…
Le tournage s’est déroulé en Californie.
Notre critique de The comebacks.
Les parodies, c’est à double tranchant car il faut savoir faire rire sans tomber dans le ridicule.
Ici, on flirte avec cette seconde catégorie. Après un début assez lourd qui accumule les blagues graveleuses sans intérêt, c’est ensuite plus distillé et relève un tout petit peu plus le niveau. Loin d’être une comédie désopilante, elle joue bien la carte de la parodie en reprenant des séquences cultes de films sportifs. L’humour ne plaira pas forcément à tout le monde, cela dépendra de votre niveau d’hilarité. Concernant l’intrigue en elle-même, l’histoire n’est pas si catastrophique avec un coach incompétent qui doit entraîner une équipe de perdants. C’est cliché mais on n’est plus à ça près vu on en est. Il n’y a donc pas grand chose à retenir et ce n’est pas un divertissement de haute qualité. Tout est assez prévisible et la dernière partie du film se veut plus « sérieuse » et cherche à donner un peu plus d’émotions.
Il ne faut pas non plus s’attendre à un casting livrant une interprétation au sommet. Au contraire, on est plus dans le surjeu volontaire censé faire rire. Le coach est assez bien construit pour un film de ce genre en étant nul mais qui a quand même un bon fond en voulant bien faire. Mais pas de quoi s’attacher suffisamment à lui. Du côté des joueurs, on a les différents archétypes sans qu’aucun ne soit vraiment développé. Ils ont ainsi tous leur part de gloire selon les séquences mais ils n’ont pas nécessairement un grand potentiel comique. Surtout que ça en devient répétitif.
Ce qu’on peut saluer sur la réalisation, c’est la reconstitution des autres films qu’il parodie. On reconnait rapidement ce dont il s’agit que ce soit par la mise en scène que par les costumes ou les dialogues. Il y a aussi un bon rythme qui fait qu’on ne voit pas le temps passer. Pour un film traitant de sport, il était donc important d’avoir cette dynamique. La bande originale aide aussi à donner une ambiance mouvementée avec l’utilisation de chansons pop-rock à bon escient. En revanche, certaines transitions de scènes à travers d’effets moches nuisent à l’ensemble.
The comebacks débute comme une purge avant de se rattraper pour en faire une comédie tout juste correcte.