Réalisateur : Kieth Merrill.
Scénariste : Louis L’Amour, Kieth Merrill et Michael Terrance.
Producteur : Douglas Netter.
Compositeur : Jerrold Immel.
Société de production : Walt Disney Productions.
Distributeur : ABC / CBS.
Sortie USA : 28 novembre 1981.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : The Cherokee Trail.
Durée : 43min.
Budget : Inconnu.
Résumé.
À la fin du 19e siècle, Mary Breydon et sa fille Peggy dirigent un arrêt de diligence sur le Cherokee Trail. Le fait qu’une femme gère l’affaire ne va pas plaire aux habitants du coin.
Achats.
À venir.
Casting.
Mary Breydon : Cindy Pickett (VF : Inconnue).
Peggy Breydon : Tina Yothers (VF : Inconnue).
Matty Maginnis : Mary Larkin (VF : Inconnue).
Wilbur Pattishall : Timothy Scott (VF : Inconnue).
Temple Boone : David Hayward (VF : Inconnue).
Scant Luther : Victor French (VF : Inconnue).
Ridge Fenton : Richard Farnsworth (VF : Inconnue).
Wat Tanner : Tommy Petersen (VF : Inconnue).
Images.
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Vidéos.
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Univers.
À venir.
En savoir plus.
The Cherokee Trail est l’adaptation du roman du même nom de Louis L’Amour qui sera publié en 1982, peu de temps après la diffusion à la télévision.
Le tournage s’est déroulé en Californie.
Notre critique de The Cherokee Trail.
Le western est un genre qui a marqué une période du cinéma et les studios Disney l’ont souvent utilisé, c’est à nouveau le cas ici.
On ne peut pas vraiment dire que le scénario soit captivant. Doté de plusieurs intrigues, aucune d’elle ne mérite vraiment le détour car elles ne sont pas correctement développées. Déjà que l’héroïne gère un arrêt de diligence ne passionne pas du tout alors que ça avait un gros potentiel. En plus on a droit à tous les clichés du fait que ce soit une femme et que les hommes la méprisent. Même si ça peut refléter un état d’esprit de l’époque, ce n’est pas très subtil et ça ne se joue que là-dessus. En effet, on ne voit même pas le fonctionnement de l’établissement… L’histoire de l’orphelin ne sert aussi à rien si ce n’est donné une relation amicale avec la fille de la gérante. Quant aux brigands qui veulent finir leur travail en tuant une famille, c’est l’autre stéréotype du western sans aucun fondement dans le scénario à part justifier d’une séquence de fusillade. On s’ennuie donc pas mal dans ce téléfilm qui n’arrive jamais à construire quelque chose de probant.
Par conséquent, les personnages n’ont pas de charisme à leur juste valeur. Mary a la volonté de surmonter le deuil de son mari et de se lancer dans une entreprise malgré les difficultés. Elle n’est pour autant pas attachante car à part le drame familial, il n’y a rien qui est développé chez elle. Elle fait certes faces aux différentes obstacles et ça s’arrête là. On pouvait donc espérer se rattraper sur sa fille Peggy mais elle est très en retrait dans le téléfilm et a une personnalité trop effacée. Même chose pour l’orphelin qui semble n’être là que pour faire pleurer dans les chaumières mais comme il n’a aucune profondeur, c’est raté. Quant aux personnels de l’établissement, ils sont tout aussi effacés et sans intérêts.
Reste donc le cadre du western. De ce côté là, l’immersion est plutôt réussie aussi bien dans les décors que les costumes. Mais ça s’arrête là. La réalisation est parfois simple et efficace tandis que pour la séquence de la fusillade, c’est plus un délire de metteur en scène car c’est très mou. On ne ressent pas de tension et pire, c’est fait sans musique, plombant davantage la lourdeur de la séquence. D’ailleurs pour les musiques, on a droit bien évidemment à de la country et ça permet de prolonger l’immersion.
The Cherokee Trail ne mérite pas vraiment un arrêt de la diligence car rien n’est développé.
