Réalisateur : David Steinberg.
Scénariste : David Kukoff et Matt Roshkow.
Producteur : Ilana Kukoff et Susan Murdoch.
Compositeur : Patrick Williams.
Société de production : Warner Bros. Television et Dualstar Productions.
Distributeur : ABC.
Sortie USA : 12 décembre 1999.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Switching Goals.
Durée : 1h24.
Budget : Inconnu.
Résumé.
Jumelles, Sam et Emma ne sont pas dans la même équipe de football : la douée est dans l’équipe des novices et inversement. Elles décident d’échanger leurs places.
Achats.
Casting.
Samantha « Sam » Stanton : Mary-Kate Olsen (VQ : Bianca Gervais).
Emma Stanton : Ashley Olsen (VQ : Bianca Gervais).
Jerry Stanton : Eric Lutes (VF : Olivier Destrez).
Denise Stanton : Kathryn Greenwood (VF : Céline Monsarrat).
Helmet Head : Robert Clark (Vf : Inconnue).
Dave : Joe Grifasi (VQ : Jean-Marie Moncelet).
Mitch : Ted Atherton (Vf : Inconnue).
Greg Jeffries : Trevor Blumas (VQ : Lawrence Arcouette).
Richie : Jake LeDoux (Vf : Inconnue).
Willard Holmes : Keith Knight (VF : Patrick Préjean).
Images.
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Vidéos.
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Univers.
À venir.
En savoir plus.
Le tournage s’est déroulé au Canada.
Notre critique de Tel père, telles filles.
Les films d’échanges de corps ou d’identités, c’est quelque chose qui obéit souvent aux mêmes règles donc quand ce sont avec des jumelles, on sait ce qui nous attend.
Le scénario est effectivement très prévisible et n’apporte rien de nouveau. C’est amusant mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. Il y a quelques messages qui tentent d’être véhiculées comme le respect de chacun, le dépassement de soi, le besoin de s’amuser, la pression sportive, l’esprit de compétition, la rivalité… des thèmes récurrents mais qui ne sont jamais suffisamment approfondis. La petite romance ajoutée ne sert pas à grand chose car peu développée. L’intrigue manque vraiment d’émotions et si les deux premiers tiers sont plutôt bons, la dernière partie s’essouffle grandement et fait du sur place, délaissant tout le concept pour basculer dans l’ennui sans enjeux. Quant au fait que ce soit centré sur le soccer (le nom du football donné par les américains) est une petite touche appréciable, s’éloignant des clichés sportifs d’Outre-Atlantique.
Les sœurs Olsen sont en tête d’affiche et elles livrent une bonne interprétation. On sent que chacune n’est pas à l’aise et veut s’améliorer. Mais lorsqu’elles alternent leurs places, on a du mal à les voir « jouer » l’autre. Il y a même des moments où c’est confus de savoir qui on regarde ou qui interprète qui. Elles sont gentilles mais pas de quoi s’attacher à elles. Elles sont aussi assez caricaturales avec la sportive qui s’oppose à l’adepte de la mode. Les parents sont assez opposés. Lui est coach, veut la victoire, pousse tout en ce sens et sait qu’une de ses filles est plus douée que l’autre. Elle est psy et dans une approche différente privilégiant l’épanouissement personnel. Finalement elle devient aussi coach mais sans expérience.
Le reste est sobre et ne cherche pas à apporter de l’originalité alors que le scénario est déjà du recyclage. Cependant, cela rend bien et le rythme reste correct même si on regrette que le match final manque d’envergure et se veut surtout très court. Les musiques proposées sont très enthousiastes mais presque trop enfantines. Certes, on ne pouvait pas en demander plus mais cela ajoute trop de simplicité encore.
Tel père, telles filles est un téléfilm vraiment familial pour passer le temps.
