Réalisateurs : Vincent McEveety, Dub Grace et Dorothy Kieffer.
Scénariste : Joseph L. McEveety.
Producteurs : Bill Anderson et Christopher Hibler.
Compositeur : Buddy Baker.
Société de production : Walt Disney Productions.
Distributeur : Buena Vista Distribution Company.
Première USA : 14 décembre 1973.
Sortie USA : 18 janvier 1974.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Superdad.
Durée : 1h36.
Budget : Inconnu.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 7 millions de dollars.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Charlie McCready souhaite le meilleur pour sa fille, mais ne semble pas réellement apprécier son amoureux et son cercle de copains. Pour tenter de ramener Wendy sur un chemin qui lui parait bien plus favorable pour son avenir, Charlie va tout faire pour l’éloigner de Bart, son compagnon.
Casting.
Charlie McCready : Bob Crane (VF : Inconnue).
Bart : Kurt Russell (VF : Inconnue).
Wendy McCready : Kathleen Cody (VF : Inconnue).
Sue McCready : Barbara Rush (VF : Inconnue).
Stanley : Bruno Kirby (VF : Inconnue).
Cyrus Hershberger : Joe Flynn (VF : Inconnue).
Klutch : Joby Baker (VF : Inconnue).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Superdad a mis plus d’un an avant que Disney ne se décide à le diffuser. Le film fit d’ailleurs un flop à sa sortie.
Le casting contient des acteurs « made in Disney ». On retrouve ainsi Kurt Russel, Richard Vincent « Dick » Van Patten et Joe Flynn.
C’est le premier film de Bruno Kirby qu’on retrouvera plus tard dans Quand Harry rencontre Sally, Good Morning Vietnam ou encore Le parrain.
Notre critique de Superdad.
Disney continue sur sa lancée avec les comédies familiales.
Si l’idée générale est bonne, l’histoire est assez inégale en qualité. Soit on a des scènes amusantes et sérieuses, soit ça va trop dans l’extrême (comme la scène du ski nautique ou la bagarre à la fin du film). Ce qui est bien, c’est de voir vraiment l’histoire évoluée au même rythme que la paranoïa du père sur le bien-être de sa famille. Le film aborde également le conflit générationnel, d’abord entre le père et sa fille mais aussi entre deux mouvements de l’époque : les hippies d’un côté (avec l’image péjorative et cliché donnée dans le film…) et la nouvelle jeunesse. Cela rajoute de l’intérêt à un film qui par moment en manque. Le film a également un petit souci avec sa temporalité, où on a parfois des ellipses mal montrées et on s’y paume un peu. Quoi qu’il en soit, Superdad est assez bon dans l’ensemble.
Charlie, le père, est vraiment surprotecteur envers sa fille mais aussi manipulateur. On le comprend et on le déteste à la fois. Chaque type de spectateur peut s’identifier à lui ou connait quelqu’un comme lui. Dommage que son interprète, Bob Crane, joue le rôle de manière trop grave et solennel (à l’exception des magnifiques cris de peur qui font bien rire). Sa fille Wendy est attachante et là on aussi on la comprend quand elle découvre la machination de son père. Elle est perdue et ne sait plus trop où aller. Enfin, l’autre rôle important est bien sûr celui de Burt, avec la nouvelle participation récurrente de Kurt Russell. Si au début il semble être le jeune un peu libre, on découvre petit à petit son côté sérieux et attentionné, prêt à faire des sacrifices pour être avec Wendy. Mention spéciale également à Stanley, un second rôle appréciable qui apporte un peu d’humour avec ses multiples boulots similaires.
Superdad est une comédie correct qui se veut vraiment familial. Au moins il se veut assez original dans son approche du sujet.
