Réalisateur : John Pasquin.
Scénariste : John Scott Shepherd.
Producteur : Kenneth Atchity, Matthew Gross, Anne Kopelson, Arnold Kopelson et Brian Reilly.
Compositeur : George S. Clinton.
Société de production : Fox 2000 Pictures, New Regency Productions, Epsilon Motion Pictures, Kopelson Entertainment et Atchity Entertainment International.
Distributeur : 20th Century Fox.
Sortie USA : 21 décembre 2001.
Sortie française : 14 mai 2003.
Titre original : Joe Somebody.
Durée : 1h35.
Budget : 38 millions de dollars.
Recette mondiale : 24,5 millions de dollars.
Recette USA : 22,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 8 839 entrées.
Résumé.
Joe vit une vie morne, récemment divorcé et se fait frapper sur le parking de son entreprise devant sa fille. Il décide de reprendre sa vie en main.
Casting.
Joe Scheffer : Tim Allen (VF : Philippe Catoire).
Megan Harper : Julie Bowen (VF : Danièle Douet).
Natalie Scheffer : Hayden Panettiere (VF : Camille Donda).
Jeremy Callahan : Greg Germann (VF : Pierre Tessier).
Chuck Scarrett : James Belushi (VF : Jacques Frantz).
Callie Scheffer : Kelly Lynch (VF : Martine Irzenski).
Cade Raymond : Wolfgang Bodison (VF : Frantz Confiac).
Mark McKinney : Patrick Warburton (VF : Marc Alfos).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Jim Carrey a été envisagé pour le rôle de Joe Scheffer.
Le tournage s’est déroulé d’avril à juin 2001 dans le Minnesota.
Notre critique de Super Papa.
Un film qui parle de remise en question, de se reconstruire, des thèmes intéressants qui peuvent faire du bien.
Le scénario va en ce sens, du moins, en partie. On démarre avec de bonnes bases, on voit l’état de la vie de Joe, on compatit à ce qu’il traverse et on a envie qu’il aille mieux. Dommage juste que l’intrigue s’oriente vers un duel à main nue qui va servir de fil conducteur. On aurait aimé d’approfondir plus le sujet, de rentrer vraiment dans un mal être et qu’un homme cherche à se ressaisir. Il y a pourtant de bonnes approches dans le film et de bons messages qui sont véhiculés mais ça reste un peu caché par le reste. Puis pour rester dans les codes du genre, il faut encore une romance. Même si cela sert en partie le scénario, c’est une solution de facilité dont on aurait pu se passer. La vraie force du film repose sur la relation père/fille où cette dernière semble bien plus adulte. C’est là que le scénario aurait du s’orienter tant le potentiel était là. Heureusement, la morale finale est touchante et bien plus forte que le reste.
Tim Allen est vraiment bon dans le rôle tant on s’attache à lui. Joe est quelqu’un d’effacé, que personne ne remarque, rabaissé… et en plus détruit par son divorce puis humilié. Au fond du trou, il suit un cheminement personnel qui va l’aider spirituellement. Il reprend vraiment sa vie en main et il s’en sort grandi. Il se rend compte qu’il faut voir la vie autrement et être entouré par les bonnes personnes pour être heureux. Megan contribue grandement à ça et c’est un personnage très intéressant. Elle l’aide du mieux qu’elle peut car elle a une bonne philosophie de la vie. Ils forment un bon binôme. Enfin, on retient aussi Natalie, incarnée par la jeune Hayden Panettiere, qui apporte beaucoup au film car elle est très mature et veut le meilleur pour son père. Elle sait le raisonner et il en prend conscience.
Ce n’est pas un film qui nécessite une grande approche artistique et la réalisation reste donc sobre. C’est une bonne chose car cela permet de plus appuyer sur les propos du scénario. On ne s’ennuie pas vraiment ici car, malgré une structure classique, on n’a rien d’inutile ou qui tire trop en longueur. On regretterait peut-être quelques passages qui misent trop sur l’humour dont on se serait bien passé. C’est donc plus un déséquilibre des émotions qui serait le bémol du long-métrage.
Super Papa est un film sympathique à voir.
