Strange magic.

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Affiche Poster strange magic disney touchstone lucasfilm

Réalisation : Gary Rydstrom.
Scénario : David Berenbaum, Irene Mecchi et Gary Rydstrom.
Production : Mark S. Miller, Kevin Munroe et Sarah McArthur.
Musique : Marius De Vries.
Société de production : Touchstone Pictures, Industrial Light & Magic, Lucasfilm Animation Singapore, Lucasfilm Animation et Lucasfilm.
Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures.
Date de sortie USA : 23 janvier 2015.
Date de sortie française : 25 février 2015.
Titre original : Strange magic.
Durée : 1h39.
Budget : 70 millions de dollars.
Box-office mondial : 13,6 millions de dollars.
Box-office USA : 12,4 millions de dollars.
Entrées françaises : Inconnue.

Résumé.

Le royaume des fées et celui de la forêt sombre sont en conflit. D’un côté, la fée Marianne ne croit plus en l’amour, de l’autre le roi Bog déteste l’amour. La rencontre entre les deux va leur donner une nouvelle vision de ce qu’ils détestent.

Casting.

Marianne : Evan Rachel Wood (VF : Myriem Akheddiou).
Roi Bog : Alan Cumming (VF : Erwin Grunspan).
Griselda : Maya Rudolph (VF : Léonce Wapelhorst).
Roi des fées : Alfred Molina (VF : Inconnue).
Sunny : Elijah Kelley (VF : Alessandro Bevilacqua).
La fée dragée : Kristin Chenoweth (VF : Séverine Cayron).
Dawn : Meredith Anne Bull (VF : Inconnue).
Roland : Sam Palladio (VF : Pierre Lognay).
Bidule : Bob Einstein (VF : Michel Hinderyckx).
Truc : Peter Stormare (VF : Franck Dacquin).

Achats.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Strange magic s’inspire de la pièce de théâtre de Shakespeare : Le Songe d’une nuit d’été (1594-1595). George Lucas en a créé une histoire qui a donné naissance au film. Cela faisait 15 ans qu’il travaillait sur ce projet qu’il destinait à ses trois filles, pour contrebalancer avec la saga Star Wars.

Image strange magic disney touchstone lucasfilm

A l’origine, Marianne et Dawn avaient une longue chevelure brune. Afin de faciliter l’animation, l’équipe a opté pour une chevelure blonde courte.

Notre critique de Strange magic.

Une histoire d’amour entre deux clans que tout oppose, cela nous rappelle quelque chose. Voyons ce que vaut ce film d’animation Lucasfilm au moment du rachat par Disney.

Image strange magic disney touchstone lucasfilm
Image strange magic disney touchstone lucasfilm

Déjà, le scénario ne vole pas bien haut en qualité. Deux royaumes, un conflit, on se mélange, on s’affronte, on sympathise, fin du conflit. Ça, c’est fait. Mais Strange magic n’arrive jamais à aller au-delà des sentiers battus. Tout est prévisible et cliché et on ne ressent strictement aucune émotion : ni peur, ni tension, ni amour… Et oui, même ce thème qui est central est très mal géré. On ne rentre jamais dans l’histoire et on voit l’aiguille de l’horloge tourner inexorablement. Car le vrai souci du film n’est pas son histoire.


Le réel problème est que Strange magic est une comédie musicale ratée. Pour copier Disney sans doute qui gère dans les films d’animation, Lucasfilm a voulu intégrer des chansons pour les différents protagonistes. C’est louable. Sauf qu’il aurait déjà fallu des chansons originales. En réalité, on retrouve que des chansons rock très connues. Une solution de facilité qui, même si les paroles collent assez bien aux scènes, ne rend pas un rendu satisfaisant. En effet, le souci qui se superpose au souci de base, est la trop grande multiplication des chansons. Cela n’arrête quasi jamais au point qu’on se demande quand est-ce que les dialogues arrivent. Rien qu’en 30 minutes, on a déjà passé plusieurs chansons. Le rythme en devient inégal car les chansons sont soient trop rapprochées, soit trop espacées. On décroche alors plus surtout quand l’interprétation des morceaux laisse à désirer.

Image strange magic disney touchstone lucasfilm
Image strange magic disney touchstone lucasfilm

Les personnages de Strange magic ne sont pas non plus la force qu’on attendait. Ils sont tous assez fades et manquent de réelle personnalité et profondeur. Marianne n’a pas l’engouement qu’on pourrait avoir sur ce genre d’héroïne. Sa sœur n’est guère mieux. Le « prince » est depuis le début insupportable. C’est plutôt du côté de l’antagoniste, le roi Bog, qu’on a le plus de potentiel qui est suffisamment exploité car derrière son apparence effrayante se cache quelque chose d’autre d’assez attachant. Quant au lutin, il ne sert pas à grand chose.

On sait que Lucasfilm est très doué en effets visuels quand on voit la saga Star Wars. On est donc normalement face à un spectacle visuel de très haute qualité. On cherche encore où est ce fameux spectacle. Certes, c’est beau dans l’ensemble mais pas de quoi tomber en pâmoison. Le design des personnages n’a rien de sensationnel, les décors sont parfois peu détaillés et les textures ne sont pas folichonnes.

Strange magic est donc une magie tellement étrange qu’elle est inefficace.

La note de Fabien


Déception. Strange magic.