Star Wars : Episode I – La menace fantôme.

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Réalisation : George Lucas.
Scénario : George Lucas.
Production : Rick McCallum et George Lucas.
Musique : John Williams.
Société de production : LucasFilm.
Distributeur : 20th Century Fox.
Date de sortie USA : 19 mai 1999.
Date de sortie française : 13 octobre 1999.
Titre original : Star Wars Episode I : The Phantom Menace.
Durée : 2h13.
Budget : 115 millions de dollars.
Box-office mondial : 1,027 milliards de dollars.
Box-office USA : 474,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 7,9 millions d’entrées.

Résumé.

Anakin Skywalker n’est encore qu’un jeune esclave lorsqu’il est découvert sur Tatooine par les deux chevaliers Jedi Qui-Gon Jin et Obi-Wan Kenobi. Tandis que les deux hommes décident de le prendre sous leurs ailes, la taxation des routes commerciales fait monter l’inquiétude dans la République Galactique. Les délégations tentent de régler le conflit mais le côté obscur de la force se réveille.

Casting.

Qui-Gon Jinn : Liam Neeson (VF : Samuel Labarthe).
Obi-Wan Kenobi : Ewan McGregor (VF : Bruno Choël).
Reine Amidala/Padmé Naberrie : Nathalie Portman (VF : Sylvie Jacob).
Anakin Skywalker : Jake Lloyd (VF : Julien Bouanich).
Sénateur Palpatine/Dark Sidious : Ian McDiarmid (VF : Georges Claisse/Jean Michaud).
Jar Jar Binks : Ahmede Best (VF : Roland Timsit).
C-3PO : Anthony Daniels (VF : Roger Carel).
R2-D2 : Kenny Baker (VF : Aucun Dialogue).
Dark Maul : Ray Park (VF : Marc Bretonnière).
Mace Windu : Samuel L. Jackson (VF : Jacques Martial).

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Il n’est pas simple d’être de grande taille sur un tournage Star Wars. Ce n’est pas  Liam Neeson, et ses 1m93, qui diront le contraire. En effet, les décors du film avaient été abaissés à taille humaine pour permettre à l’équipe de post-production de rajouter des effets supplémentaires au montage. Pratique pour la partie technique mais beaucoup moins pour l’acteur Irlandais, la production a tout de même dû ré-élever les décors pour un montant de 150 000$.

Pour bon nombre d’entre nous, Natalie Portman joue deux rôles dans le film ; celui de la courageuse Reine Amidala ainsi que celui de sa suivante. En réalité, en y regardant de plus près vous y descellerez les traits de l’actrice britannique Keira Knightley.

image star wars menace fantome phantom

Tom Hanks, Vin Diesel, Morgan Freeman ou encore Kyle MacLachlan ont été pressentis pour le rôle de Qui-Gon Jinn.

Les acteurs Hugh Jackman, Tim Roth et Harry Connick Jr. auraient pu interpréter Obi-Wan Kenobi.

Ray Park (Dark Maul) porte des lentilles spéciales pour lui donner cet air féroce. Néanmoins, elles l’empêchent de cligner des yeux, faisant de lui un méchant qui ne cesse de tenir le regard à ses adversaires. C’est lorsqu’Obi-Wan le coupe en deux, qu’il ferme les yeux pour la première et dernière fois.

Sofia Coppola est dissimulée sous les traits de la servante Saché.

Michael Jackson aurait souhaité décrocher le rôle de Jar Jar Binks mais George Lucas lui a refusé le personnage à cause de son statut d’icône internationale. Néanmoins, une collaboration entre les deux hommes avait déjà eu lieu lors de la réalisation de Captain EO (George Lucas, Francis Ford Coppola, 1986) pour l’attraction du même nom proposée dans les parcs Disneyland.

Sur le tournage de Star Wars : Episode I – La Menace Fantôme, la sécurité était de mise. Même George Lucas devait se plier à la règle et porter un name-tag. Sur le sien figurait « Yoda ».

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Dark Maul ne parle que trois minutes et n’est visible que six minutes pendant toute la durée du film.

Le département costume n’a pas été lésé pour le film ; 250 étaient prévus pour les acteurs principaux alors que 5000 ont été fabriqués pour les figurants.

R2-D2 a quelque peu été repensé pour cette nouvelle trilogie. Contrôlé à distance par un ingénieur, il est propulsé par un moteur de fauteuil roulant. 

On peut entendre le cri de Wilhelm lors de la mort d’un gardien au cours de la bataille dans le hangar.

Pour pallier au piratage de Star Wars : Episode I – La Menace Fantôme, ce dernier était envoyé sous le nom The Doll House aux cinémas.

Les couleurs et le style de la garde-robe de la Reine Amidala puisent leurs sources dans la Renaissance Italienne.

Lors de la scène au sénat galactique, une autre délégation fait son entrée, celle des Wookiees. Au nombre de trois, il s’agit en fait d’un seul et même acteur qui s’est déplacé à différents endroits de la plate-forme pour obtenir le nombre de créatures désiré. De plus, le costume utilisé est celui du célèbre Chewbacca de la première trilogie. Quelques rajouts de poils blancs auront réussi à le faire passer incognito.

La scène de la course de podracers dure 12 minutes et a été entièrement créée sur ordinateur.

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L’affiche de Star Wars : Episode I – La Menace Fantôme a été réalisée par un peintre affichiste : Drew Struzan.

Jar Jar Binks est le personnage le plus détesté du cinéma. Cela remonte dès sa première apparition quand les fans lui trouvèrent un air ridicule de par sa maladresse et sa voix. Les critiques ne cessèrent d’affluer et l’acteur qui l’incarnait a même voulu mettre fin à ses jours. Le nom du Gungan a d’ailleurs été crée par le fils de George Lucas.

Le son des sabres laser est composé du bruit d’un vieux projecteur de cinéma et des parasites d’une télévision.

La foule agitée de la course de podracers est en fait constituée de milliers de cotons-tiges de couleurs, dupliqués en post-production.

Les studios de Leavesden en Angleterre, ont été loués pour une durée de deux ans, ce qui est énorme lorsque l’on sait qu’un tournage moyen dure une trentaine de jours. Les décors ont été laissés sur place durant cette période, permettant à George Lucas et ses techniciens, de venir tourner des scènes supplémentaires quand bon leur semblait.

Le nom Qui-Gon est tiré d’un ancien manuel de médecine chinoise alternative.

Le nom de la planète Tatooine est une référence à la ville Tunisienne Tataouine. C’est près de celle-ci que des scènes y ont été tournées. D’ailleurs, pour créer cet espace, les décorateurs se sont largement inspirés des dessins romains de l’ère Chrétienne.

Liam Neeson et Ewan McGregor ont eu la chance de pouvoir choisir parmi plusieurs sabres laser celui qui les accompagnerait durant la totalité du tournage.

Deux ans, c’est le temps qu’aura pris le montage de Star Wars : Episode I – La Menace Fantôme. George Lucas étant perfectionniste, il contrôlait les moindres détails. Les scènes d’action, le son ou encore les dialogues passèrent sous son joug.

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Lors d’une scène de sabre-laser, certains techniciens auraient entendu Ewan McGregor dire :  « Do I want to be in Star Wars ? Fuck yeah ! » .

Ron Howard, Robert Zemeckis et Steven Spielberg ont été approchés par George Lucas lui-même pour diriger le film.

Les scènes d’intérieur du palais de Naboo ont été tournées au Reggia Reale de Caserta en Italie.

Un grand nombre d’« animatics » a été utilisé pour avoir une idée globale de la manière dont une séquence devait être tournée. Ce procédé regroupe plusieurs dessins, plus ou moins grossiers, qui sont assemblés pour en faire une séquence. Cette technique est aussi utilisée par les animateurs de Disney et Pixar pour pré-visualiser une scène ou l’idée générale du film.

Les costumes des Jedi ont été inspirés par les tenues en vogue au Moyen-Age. La tunique des padawans est légèrement plus courte que celle de leur maître.

Le conseil des Jedi a été construit à l’image d’un lieu de culte, oscillant entre une architecture monumentale et un édifice religieux.

Le tournage en Tunisie étant particulièrement difficile à cause de la chaleur, les acteurs sous les costumes de créatures avaient des tuyaux installés à l’intérieur des vestes. Ces derniers leur pompaient de l’eau froide en permanence.

Pour créer toutes les créatures du monde de Star Wars : Episode I – La Menace Fantôme, le département artistique s’est alloué les services de Terryl Whitlatch, un expert en zoologie et anatomie. Pour ce faire, il a constitué des planches anatomiques pour la plupart des espèces afin d’en créer de véritables êtres vivants. Il les a représenté dans différentes positions : neutre, debout et les bras écartés.

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Les inspirations des combats entre Qui-Gon, Obi-Wan et Dark Maul sont un mélange d’escrime, de tennis, de kendo et de la manière dont les bûcherons élaguent les arbres.

L’écriture du scénario démarra en 1994. Le tournage dura 65 jours et commença le 26 juin 1997. Le premier jour de tournage des acteurs principaux eu lieu le 2 juillet 1997. La fin de tournage fut le 30 septembre 1997.

Lorsque la bande-annonce de Star Wars : Episode I – La Menace Fantôme est sortie aux États-Unis, certains fans ont payé le prix d’un billet de cinéma uniquement pour voir les deux minutes du film promotionnel à l’écran.

Le film compte au total 2200 plans dont 1900 sont des plans avec des effets visuels.

Avant même la sortie du film aux États-Unis, de nombreux américains campaient devant les cinémas pour être certains d’obtenir leur précieux billet. Le 19 mai 1999, jour de sortie, plus de 2 millions de fans ont préféré ne pas se rendre à leur travail pour se retrouver dans les salles obscures. L’engouement était tel que d’autres ont même posé des congés afin de voir le film encore et encore.

Star Wars : Episode I – La Menace Fantôme est ressorti dans les salles en version 3D le 10 février 2012 (USA) et le 8 février 2012 (France).

Notre critique de Star Wars : Episode I – La Menace Fantôme.

Premier opus de la prélogie, Star Wars : Episode I – La Menace Fantôme n’a failli jamais voir le jour. George Lucas a attendu que les techniques dédiées à la création des effets spéciaux s’améliorent, et que le numérique (encore très timide à l’époque) fasse son apparition pour proposer une deuxième trilogie. Il a bien fait. Cet épisode I est une véritable merveille tant sur la fabrication des créatures et robots, quand bien même l’animation de Maître Yoda reste encore trop visible et mécanisée, que sur la conception gigantesque des décors. Chaque planète a été subtilement travaillée pour être parfaitement identifiable grâce à des plans d’ensemble toujours très fournis.

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Le réalisme apporté aux combats de sabres laser et aux courses de pods sur Tatooine, nourrit ce rythme effréné qui ne cesse de nous tenir en haleine. Conçue comme un véritable court-métrage à l’intérieur du film, cette course dynamise le tout. Certains spectateurs du show disposent même d’un moniteur pour la suivre en temps réel, semblable à ceux utilisés par les réalisateurs de cinéma. Les acteurs y deviennent les spectateurs du destin d’Anakin, dont dépendra leur propre intrigue. Subtil indice quant au rôle prédominant du protagoniste. Nous voilà donc rassurés quant au savoir-faire intact du metteur en scène et de ses équipes.

Ajoutez à cela un casting surprenant d’efficacité. De grands noms figurent au générique mais aucun ne vole la vedette à l’autre. Liam Neeson a réussi à faire de Qui-Gon un maître Jedi avisé dans la lignée de Yoda. Quant à Ewan McGregor qui reprend la partition d’Obi-Wan Kenobi, jadis interprété par Alec Guinness, il a dû longtemps s’entraîner avant de pouvoir émettre l’accent très prononcé de l’acteur anglais.

Tous s’unissent donc pour continuer de dépeindre l’univers manichéen cher à la série de films. Résistance et côté obscur seront toujours le centre de l’intrigue de Star Wars : Episode I – La Menace Fantôme, alors que le personnage principal sera le fil conducteur de la trilogie. Néanmoins pour cette fois, oublions le jeune Luke Skywalker, héros de la résistance, pour nous concentrer sur son père. L’importance scénaristique qui lui est donnée est un tour de force habile lorsque l’on connaît son funeste destin.

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Touchante et juste la prestation de Jake Lloyd est. Le jeune garçon y incarne Anakin Skywalker, un enfant adroit et épris de liberté auquel il est difficile de ne pas s’attacher. Affectueusement surnommé Ani tout au long du film, il y fera la douce rencontre de la reine Amidala, héroïne forte à la tactique imparable et campée par une Natalie Portman éblouissante de charisme.

Autres personnages emblématiques, le droïde R2-D2 et son acolyte C-3PO, forment un duo irrésistible tout en retenu. L’un étant dépourvu de la parole, l’autre oralise ses dires dans ses réponses. Ingénieux procédé favorisant l’adéquation immédiate du public. A l’inverse des deux compères, Jar Jar Binks a été pensé pour être le premier personnage comique de la saga. Maladroit, sautillant et doté d’une voix irritante, il peut vite devenir encombrant. Pourtant, la magie Star Wars opérant, elle l’empêche d’être une créature véritablement risible. Ses entrées inattendues sur une musique guillerette et ses gaffes malencontreuses, en font un personnage à la Buster Keaton qui provoque inévitablement un rire sincère.


Cette belle recette pourrait être celle d’un blockbuster sans âme, mais Star Wars n’est pas cette simple saga de divertissement. Ces films sont bien plus. Ils sont l’attachement que porte le créateur à son œuvre et l’affection indéfectible des fans envers une histoire mêlant si bien les grands thèmes du cinéma américain ; destin, amour et honneur.

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Dès les premières notes du générique, les frissons nous gagnent, nos yeux s’écarquillent et des sensations de joie intense et de plaisir immense se font ressentir. Ces films sont comme un ami que l’on retrouve après tant d’années de séparation ; nos émotions demeurent indemnes.

Star Wars : Episode I – La Menace Fantôme reprend donc avec succès la genèse de cette saga mythique pour passer le flambeau à une nouvelle génération de petits padawans.

La note de Marine


Un premier épisode qui donne le ton.Star Wars : Episode I - La menace fantôme.