Réalisateur : Robert Zemeckis.
Scénariste : William Broyles Jr.
Producteur : Tom Hanks, Jack Rapke, Robert Zemeckis et Steve Starkey.
Compositeur : Alan Silvestri.
Société de production : 20th Century Fox, DreamWorks SKG et ImageMovers.
Distributeur : 20th Century Fox.
Sortie USA : 22 décembre 2000.
Sortie française : 17 janvier 2001.
Titre original : Cast Away.
Durée : 2h23.
Budget : 160 millions de dollars.
Recette mondiale : 1,2 milliard de dollars.
Recette USA : 504 millions de dollars.
Entrées françaises : 3,5 millions d’entrées.
Résumé.
Chuck Noland travaille pour FedEx. Le soir du réveillon de Noël, alors qu’il dîne avec sa femme et sa famille, il est appelé en urgence sur un vol. L’avion cargo dans lequel il se trouve s’écrase sur une des îles désertes des Fidji, dans l’océan Pacifique. Seul survivant du crash, il va devoir apprendre à survivre.
Casting.
Chuck Noland : Tom Hanks (VF : Jean-Philippe Puymartin).
Kelly Frears : Helen Hunt (VF : Josiane Pinson).
Jerry Lovett : Chris Noth (VF : Pascal Germain).
Stan : Nick Searcy (VF : Pierre Laurent).
Becca Twig : Jenifer Lewis (VF : Naëlle Kerjoas Roux).
Nikolai : Semion Suradikov (VF : Inconnue).
Bettina Peterson : Lari Michele White (VF : Julie Dumas).
La mère de Kelly : Nan Martin (VF : Inconnue).
Achats.
En savoir plus.
Pour Seul au monde, Tom Hanks retrouve Robert Zemeckis, le réalisateur l’ayant précédemment dirigé dans Forrest Gump, film pour lequel Tom Hanks avait reçu l’Oscar du Meilleur Acteur en 1994.
Le tournage du film a débuté à Moscou début 1999, puis à Los Angeles et enfin aux îles Fidji. Il s’est étalé sur plus de deux ans, mais n’a duré que seize mois. Le réalisateur Robert Zemeckis a en effet mis ce projet entre parenthèses pendant un an, le temps pour lui pour signer Apparences, le thriller avec Harrison Ford et Michelle Pfeiffer.
L’équipe de tournage a eu beaucoup de mal à trouver l’île déserte qui servirait de décor principal au film. Elle a parcouru la plupart des archipels du Pacifique Sud avant de découvrir l’ile volcanique de Monuriki, au nord-ouest des iles Fidji.
Soucieux de réalisme, le scénariste William Broyles Jr. a décidé de jouer les échoués volontaires pendant quelques temps sur une île proche de la Mer de Cortes (au large du Mexique).
Notre critique de Seul au monde.
Il fallait oser : réaliser un film de plus de deux heures narrant l’histoire d’un homme échoué sur une île déserte, devant survivre et cherchant à retrouver la civilisation. Comptant très peu de dialogues, et reposant en très grande partie sur le jeu d’un seul acteur, il fallait donc bien choisir celui-ci. Et c’est Tom Hanks qui a été choisi pour relever le défi, un des acteurs les plus acclamés et talentueux de sa génération. Le risque aura donc été réduit à son minimum, mais cela n’était néanmoins pas gagné d’avance.
Hormis le début et la fin du film où le personnage principal, Chuck Noland, se trouve en compagnie d’autres protagonistes, nous le voyons tour à tour échouer sur cette île, devant se nourrir pour survivre, appréhender et affronter sa solitude, chercher des solutions pour tenter de revenir à la civilisation par ses propres moyens, tout cela sur une durée de quatre ans !
Les images sont magnifiques, mettant le cadre de l’île déserte des Fidji en valeur. La musique, très peu présente, excepté notamment la chanson du début du film, une chanson traditionnelle russe « Plaine, ma plaine » (« Polyushko, Polye »), chantée par des enfants. La présence de bruits et d’effets sonores, tout au long du film, accentuent la solitude parfois angoissante, même pour le spectateur, de Chuck.
Un personnage inattendu prend néanmoins toute sa place au côté de Chuck pendant une grande partie du film et deviendra, peut-être le plus marquant avec Chuck aux yeux des amateurs du film. Il s’agit de Wilson, un ballon de volleyball se trouvant dans un des colis présent dans l’avion, « customisé » par Noland avec des végétaux trouvés sur l’ile, qui va devenir son ami imaginaire. On se prend nous aussi à s’attacher à ce petit Wilson qui apaise quelque peu le sentiment de solitude qu’éprouve notre héros pendant quatre longues années, le poussant à tenir bon et à se sortir de sa situation d’homme échoué sur cette île. La relation que noue Noland avec Wilson, pouvant prêter à sourire au début, deviendra en quelque sorte le fil conducteur du film et sera bien plus intense et précieuse pour le héros qu’il n’y parait.
Helen Hunt, qui interprète le rôle de Kelly Frears, est également épatante dans le rôle de la compagne de Chuck. Devant faire le deuil d’un compagnon qu’elle pense à jamais disparu, elle va devoir faire face à des tensions psychologiques intenses et dures à vivre.
Seul au monde est un film poignant, reposant en grande partie sur le talent d’acteur de Tom Hanks et la relation si particulière qu’il entretient avec son ami imaginaire Wilson. La fin, bouleversante, n’est pas si évidente que cela et arrachera quelques larmes aux plus sensibles. Un des meilleurs rôles incarnés par Tom Hanks.
