Réalisateur : Randall Wallace.
Scénariste : Mike Rich.
Producteurs : Mark Ciardi et Gordon Gray.
Compositeur : Nick Glennie Smith.
Société de production : Walt Disney Pictures, Fast Track Productions et Mayhem Pictures.
Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures.
Sortie USA : 8 octobre 2010.
Sortie française : 11 mai 2011 (directement en DVD).
Titre original : Secretariat.
Durée : 1h56.
Budget : 35 millions de dollars.
Recette mondiale : 60,2 millions de dollars.
Recette USA : 59,6 millions de dollars.
Entrées françaises : Aucune.
Résumé.
Dans les années 1970, alors que son père est malade, Penny Chenery prend la tête de l’écurie alors qu’elle est novice dans le milieu. Elle s’entoure de l’entraîneur Lucien Laurin afin de s’occuper d’un jeune poulain prometteur : Secrétariat.
Casting.
Penny Chenery : Diane Lane (VF : Inconnue).
Lucien Laurin : John Malkovitch (VF : Inconnue).
Charles Hatton : Graham Mc Tavish (VF : Inconnue).
Eddie Sweat : Nelsan Ellis (VF : Inconnue).
Elizabeth Hamm : Margo Martindale (VF : Inconnue).
John Tweedy : Dylan Walsh (VF : Inconnue).
Bill Nack : Kevin Connolly (VF : Inconnue).
Kate Tweedy : Amanda Michalka (VF : Inconnue).
Christopher Chenery : Scott Glenn (VF : Inconnue).
Ogden Phipps : James Cromwell (VF : Inconnue).
Andy Beyer : Eric Lange (VF : Inconnue).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Secrétariat se base sur le livre Secretariat : The Making of a Champion de William Nack.
Le tournage s’est déroulé au Kentucky et en Louisiane.
Cinq chevaux ont été utilisés lors du tournage pour jouer le rôle de Secrétariat. Deux des chevaux sont de la lignée du cheval Secrétariat. Le tournage en lui-même a nécessité 35 chevaux.
La vraie Penny Chenery assistait au tournage et fait même une apparition à la fin du film dans les gradins. Elle est née le 27 janvier 1922 et décède le 16 septembre 2017.
Les records de 1973 montrés dans le film, lorsque Secrétariat gagne la course avec 31 longueurs d’avance en 2 minutes 24 par exemple, n’ont toujours pas été dépassés. Il est le premier cheval à passer sous la barre des 2 minutes pour le 2 000 mètres. Il est aussi le premier cheval à faire la une du Time Magazine. Secrétariat, surnommé « Big Red » est né le 30 mars 1970 et décède le 4 octobre 1989.
Notre critique de Secrétariat.
Disney s’aventure à nouveau dans le récit sportif avec des personnages d’exceptions qui auront marqué les esprits. Cette fois-ci, c’est l’univers hippique qui est mis en avant.
Derrière ce cheval de légende qu’est Secrétariat se cache surtout Penny Chenery qui se serra battu pour son rêve jusqu’au bout, malgré les inquiétudes de son frère, de son mari et des concurrents, afin de préserver le travail de son père. L’histoire aurait pu être belle si elle avait été plus captivante et en jouant plus sur l’émotion. Le film se scinde en deux parties : la première avec Penny qui se retrouve à la tête de l’écurie de son père avec la naissance du cheval et les trois années qui suivent, puis une seconde avec le cheval à travers les courses et les victoires. Mais malheureusement, la première partie est longue et on n’arrive pas à s’attacher aux personnages malgré le combat mené. Quant à la seconde partie, beaucoup plus rythmée, c’est le même constat avec une relation propriétaire/cheval sous exploitée. De plus, l’époque du film s’y prêtant, on a à l’arrière-plan l’évolution des mentalités avec le mouvement pacifique des jeunes qui se développe. Mais c’est tellement survolé que cela n’apporte rien à l’histoire.
Le casting livre une belle performance, mention spéciale à John Malkovitch, mais là encore on ne s’attache pas assez à eux, en particulier à Penny. Même si l’actrice remplit son rôle, il manque d’un petit quelque chose pour mieux entrer dans son esprit. Sa relation tumultueuse avec son mari qui ne la soutient pas, son frère qui réclame sa part de l’héritage, ses enfants qui l’encouragent mais à peine montré, au final tout ce qui entoure le personnage n’est pas assez approfondi. Comme on le disait plus haut, même le lien étroit qu’elle a avec Secrétariat, en qui elle mise toutes ses chances, n’est pas suffisamment mis en avant alors que Penny fait tout pour lui. Alors que Disney avait si bien su le faire avec A coeur vaillant, rien d’impossible.
Randall Wallace livre ici une réalisation correcte mais qui aurait pu être plus efficace sur les courses hippiques s’il s’était lâché un peu plus. Le scénariste de Braveheart ne réussit pas ici à donner suffisamment de tension ou d’élan de bravoure là où ça aurait apporté un plus non négligeable au film. Quant à la bande originale, elle se veut trop discrète si ce n’est au générique de fin où on se dit que ce petit côté épique aurait dû être mis en avant bien plus tôt et aurait procuré plus d’émotions.
Secrétariat a marqué l’histoire des courses de chevaux mais ne marquera pas les esprits tant des éléments ne sont pas assez travaillés là où le film aurait pu en devenir un chef d’oeuvre.
