Randonnée pour un tueur.

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Affiche Poster randonnée tueur shoot kill disney touchstone

Réalisateur : Roger Spottiswoode.
Scénariste : Harv Zimmel, Michael Burton et Daniel Petrie Jr..
Producteur : Daniel Petrie Jr. et Ron Silverman.
Compositeur : John Scott.
Société de production : Touchstone Pictures, Silver Screen Partners III et Century Park Pictures.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 12 février 1988.
Sortie française : 3 août 1988.
Titre original : Shoot to Kill.
Durée : 1h45.
Budget : 15 millions de dollars.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 29,3 millions de dollars.
Entrées françaises : 504 768 entrées.

Résumé.

Après une prise d’otage qui s’est tragiquement fini, le policier Warren Statin traque en pleine montagne le tueur.

Casting.

Warren Statin : Sidney Poitier (VF : Greg Germain).
Jonathan Knox : Tom Berenger (VF : Richard Darbois).
Sarah Renell : Kirstie Alley (VF : Marie Vincent).
Steve : Clancy Brown (VF : Hervé Bellon).
Harvey : Andrew Robinson (VF : Michel Derain).
Charles Denham : Ken Camroux (VF : Inconnue).
Ralph : Frederick Coffin (VF: Mario Santini).

Achats.

En savoir plus.

Afin de faire planer le mystère sur l’identité du tueur parmi le groupe de randonneurs, chacun des acteurs avait déjà incarné des méchants au cinéma.

Image randonnée tueur shoot kill disney touchstone

Le tournage s’est déroulé d’avril à juillet 1987 au Canada et en Californie.

Notre critique de Randonnée pour un tueur.

Un bon polar limite thriller si on se fie aux promesses.

Image randonnée tueur shoot kill disney touchstone
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Il n’y a pas à dire, la séquence d’ouverture de Randonnée pour un tueur donne le ton. En peu de temps, on se trouve dans une ambiance glauque et sadique où on se demande jusqu’où le preneur d’otages va aller. On est vraiment sous tension comme on le sera toute la première moitié du film. Lorsque la traque en montagne commence, on ne sait toujours pas qui est le tueur même si on sait qu’il est dans le groupe de randonneurs qu’on suit d’un côté tandis que de l’autre un guide et le policier le pourchassent. Jusque là, le scénario fait un sans faute.

Puis le climax de Randonnée pour un tueur arrive et on découvre enfin l’identité du tueur, non sans avoir encore recours à une scène pleine de sadisme. La nouvelle prise d’otage va rajouter de la tension encore mais cette fois-ci sous une autre forme. On va surtout être du côté du guide et du policier, ce dernier n’était pas un adepte de la montagne et surtout de ses dangers. On assiste alors à de la survie en milieu hostile. Par moment, on ira du côté du tueur et de sa nouvelle otage mais on y apporte moins d’attrait (on sait qu’elle va survivre tant qu’il a besoin d’elle de par sa fonction de guide).

La troisième partie du film perd en saveur avec la traque en ville. Ça devient trop film d’action avec son lot de clichés : fusillade et course-poursuite en voiture. Du déjà-vu jusqu’à son dénouement classique mais surtout avec une scène conclusive très brève qui nous laisse un peu sur notre faim.

Le souci de Randonnée pour un tueur vient des acteurs. Ils ne sont guère convaincants, surtout le policier. Ce dernier fait trop sûr de lui, trop orgueilleux mais est surtout interprété par un acteur qui n’est pas crédible, tombant dans la surenchère. Son guide s’en sort déjà mieux mais l’acteur a du mal à nous retranscrire les émotions qu’il traverse. C’est sa copine qui est prise en otage mais on ne le sent pas trop en souffrir. Sa copine justement est assez transparente. Enfin, le tueur était présenté au début du film comme un génie du crime mais plus le film passe et plus il devient le méchant bas de gamme qui ne réfléchit pas trop.

Image randonnée tueur shoot kill disney touchstone
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La réalisation pourtant arrive à nous créer de la tension et du rythme mais tout finit par s’abaisser alors que l’intrigue progresse. Heureusement, on peut profiter des paysages de montagne tout en découvrant ce que la nature peut réserver.

Randonnée pour un tueur fait l’inverse d’une ballade en montagne. On démarre de très haut pour redescendre progressivement.

La note de Fabien


Un trop bon début et une fin classique.Randonnée pour un tueur.