Pretty woman.

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Affiche poster pretty woman disney touchstone

Réalisation : Garry Marshall.
Scénario : J.F Lawton.
Production : Arnon Milchan, Steven Reuther.
Musique : James Newton Howard.
Sociétés de production : Touchstone Pictures, Silver Screen Partners.
Distributeur : Walt Disney Studios Distribution.
Date de sortie USA : 23 mars 1990.
Date de sortie française : 28 novembre 1990.
Titre original : Pretty Woman.
Durée : 1h59.
Budget : 14 millions de dollars.
Box-office mondial : 463,4 millions de dollars.
Box-office USA : 178,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 4 030 683 entrées.

Résumé.

Vivian, une prostituée exerçant sur Hollywood Boulevard, va faire la rencontre inopinée d’un riche homme d’affaires. Ensemble, ils vont convenir d’un contrat. Ce dernier laissera-t-il place à l’amour ?

Casting.

Vivian Ward : Julia Roberts (VF : Céline Monsarrat).
Edward Lewis : Richard Gere (VF : Richard Darbois).
James Morse : Ralph Bellamy (VF : Jean Michaud).
Philip Stuckey : Jason Alexander (VF : Philippe Peythieu).
Kit De Luca : Laura San Giacomo (VF : Véronique Alycia).
Barney Thompson : Hector Elizondo (VF : Jean-Pierre Leroux).
David Morse : Alex Hyde-White (VF : Georges Caudron).

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Lorsque Richard Gere referme l’écrin du collier sur la main de Julia Roberts, il s’agit d’une scène improvisée . Le réalisateur a tellement apprécié le rire spontané de l’actrice qu’il l’a gardé au montage. Ce collier coûte 250 000 dollars et un agent de sécurité armé était constamment présent sur le tournage.

Sur l’affiche de Pretty woman, ce n’est pas le corps de Julia Roberts mais bien celui de Shelley Michelle.

Au départ, le film devait être un drame évoquant les thèmes de la prostitution et de la cocaïne, notamment au travers du personnage de Vivian.

Christopher Reeve, Christophe Lambert, Harrison Ford, Burt Reynolds, Sylvester Stallone, John Travolta et Al Pacino se sont vu proposer le rôle d’Edward.

Molly Ringwald, Winona Ryder, Jodie Foster, Uma Thurman, Drew Barrymore, Sandra Bullock ou Brooke Shields auraient pu être Vivian. Quant à Disney, ils auraient préférés que Meg Ryan soit la protagoniste principale.

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Lors de la scène où Julia Roberts chante dans son bain, du détergent a été utilisé pour faire la mousse et les bulles.

La fin de Pretty woman aurait du présenter Kit et Vivian dans un bus en direction de Disneyland.

C’est le dernier rôle de Ralph Bellamy avant son décès en novembre 1991.

Le film devait se nommer 3000 en référence au montant conclu entre Vivian et Edward pour leur semaine passée ensemble. Le titre fut finalement changé en Pretty woman pour rappeler la musique de Roy Orbison.

L’opéra où Edward emmène Vivian est La Traviata, soit l’histoire d’une prostituée qui tombe amoureuse d’un riche homme.

Le film a été tourné dans le quartier de Beverly Hills en Californie.

Notre critique de Pretty Woman.

Quelques notes suffisent à reconnaître la très iconique musique « Oh Pretty woman » de Roy Orbison. Si l’interprète est resté dans l’oubli, la musique permet quant à elle d’identifier le film en quelques secondes. Dorénavant, n’importe quelle session fructueuse de shopping se barde de cette chanson incontournable.

image pretty woman
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Rencontre entre un homme d’affaires et une prostituée, tel est le pitch de la comédie Pretty woman signée Garry Marshall. S’ils donnent l’impression de ne se ressembler en rien, les deux protagonistes sont pourtant l’un et l’autre à des moments charnières de leur vie ; Edward est malheureux en amour et Vivian vit avec le peu d’économie qui lui reste. Sur l’autoroute de l’incertitude ils sont donc au même point. Seule la relation qu’ils prétendent partager est définie clairement dès le départ. Ce n’est qu’une question de business qui permet à Edward de ne pas apparaître seul et à Vivian de se faire de l’argent. Néanmoins, lorsque affaires et sentiments commencent à se mêler, les cœurs peuvent se briser.

Ces deux univers qui se confrontent alors, amènent de nombreuses scènes de quiproquos entre des personnages d’une classe élevée et ceux d’une classe plus basse. Que ce soit dans les manières de faire et le savoir vivre ; observable d’ailleurs dès le montage alterné du début entre Richard Gere et Julia Roberts, leurs habitudes sont à l’opposé. Pourtant, un terrain d’entente, qui est le fil conducteur de Pretty woman, sera trouvé. Cette construction scénaristique permet ainsi au film de prendre plus d’envol et de dynamisme, et de jouir pleinement de son caractère romantique au travers de hauts et de bas toujours bien ponctués. Le Beverly Wilshire Hotel est un parfait exemple de cette opposition de classes.

image pretty woman
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Vivian n’est pas du tout en phase avec cet environnement classieux et intimiste dont l’architecture riche contraste avec son style vestimentaire peu recommandable. Elle casse d’entrée les codes et impose sa personnalité de bonne vivante. Elle trouvera pourtant en la personne du directeur de l’hôtel un parfait adjuvant, dont le duo qu’ils forment fonctionne à merveille. Par ailleurs, l’alchimie du couple Roberts/Gere transcende l’écran, et pourrait même établir une concurrence avec celui formé entre Hugh Grant et la même Julia Roberts dans Coup de foudre à Notting Hill (Roger Michell, 1999) quelques années plus tard. À couple culte, film culte.


Même si on peut trouver peu de défauts au tout, il y a tout de même des scènes pour le moins gênantes dans Pretty woman, à l’image de celle où Vivian se déshabille lentement et peu sûre d’elle devant un Edward stoïque. Ce n’est pas étonnant lorsqu’on sait que Roberts était tellement stressée au moment de tourner ces scènes d’amour qu’une veine disgracieuse apparaissait sur sa tempe. Ainsi, la nécessité de la séquence citée plus haut, que ce soit visuellement ou pour le déroulement de l’intrigue, n’est pas d’une utilité majeure.

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Oublié le mépris des vendeuses de Beverly Hills et la condescendance des mondanités, l’ultime scène de Pretty woman aura raison de cet attirail surfait pour laisser place au rêve de petite fille de l’héroïne. Il s’agit bel et bien du preux chevalier Edward venant secourir la princesse Vivian à l’aide de son fidèle destrier. On passera le fait que le cheval blanc a été remplacé par une limousine de la susdite couleur, pour profiter d’un Happy End attendu mais toujours réjouissant pour le spectateur venu voir une histoire d’amour.

La note de Marine


Une comédie romantique culte.Pretty woman.