Pour tout l’or de l’Alaska.

Réalisateur : John Power.
Scénariste : Jacqueline Feather et David Seidler.
Producteur : Fitch Cady.
Compositeur : Richard Marvin.
Société de production : Gold Rush Productions, Hugget Productions Limited Partnership et Walt Disney Television.
Distributeur : ABC.
Sortie USA : 8 mars 1998.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Goldrush: A Real Life Alaskan Adventure.
Durée : 1h29.
Budget : Inconnu.

Résumé.

En 1899, de l’or est découvert en Alaska. Ella, jeune femme de bonne famille, veut tenter sa chance et part avec un groupe d’hommes pour la terre promise.

Achats.

À venir.

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Pour tout l’or de l’Alaska est librement inspiré d’un fait réel.

Le tournage s’est déroulé d’avril à mai 1997 au Canada.

Notre critique de Pour tout l’or de l’Alaska.

La ruée vers l’or de l’Alaska est un sujet régulier mais il est toujours plaisant de voir ce que ça peut donner avec d’autres points de vue.

C’est le cas ici car on se focalise sur Fizzie, une femme qui prend part à l’aventure. Le scénario est plutôt bon mais on a l’impression parfois de faire du surplace. Il y a des péripéties, des drames, des réussites… mais sans émotions pour autant. Il y a aussi une façon romancée dont c’est raconté que cela reflète mal les conditions de vie de cette expédition et du travail de chercheur d’or. Tout semble simple à réaliser et pas si dur à traverser. Même si c’est aussi prévisible, on apprécie le changement de regard des hommes face à Fizzie qui fait ses preuves petit à petit jusqu’à gagner leur respect. On passe quand même un bon moment car le scénario se divise en plusieurs parties allant de l’expédition, de la recherche de l’or, de fonder une entreprise et ses aléas, jusqu’à la fin qui surprend car elle sort des sentiers battus et c’est une bonne chose de finir sur de l’originalité.

Alyssa Milano est impeccable dans le rôle principal de Lizzie. Cette dernière, bien que de famille fortunée, veut prendre part à l’aventure. Mais ce n’est pas pour autant le cliché de la femme rebelle garçon manqué, ni la femme trop princesse. Elle est un bon équilibre qui permet de s’identifier à elle. Les scénaristes ont ainsi bien construit le personnage et on s’attache à elle et à son désir d’une vie différente. Madison, le chef de l’expédition, est finalement peu exploité sur la durée du film et on ne comprend pas trop son utilité à l’intrigue. Même chose pour les autres membres qui vont et viennent mais sans un réel développement.

Le tournage se fait en extérieur et ça se ressent à l’image. C’est filmé dans les lieux naturels et donnent ainsi une meilleure immersion. Mais la réalisation n’apporte rien de supplémentaire si ce n’est quelques petites touches artistiques d’un arrêt sur image pour transformer ça en photo d’époques, afin d’illustrer des changements de séquences. Idée intéressante mais pas assez exploitée sur la durée. On apprécie aussi la bande originale réussie qui apporte l’intensité qu’il faut au bon moment. C’est rare qu’un téléfilm propose d’aussi bonnes musiques.

Pour tout l’or de l’Alaska n’est pas une énorme pépite mais le téléfilm mérite un petit détour.