Réalisateur : Debbie Allen.
Scénariste : David Swift.
Producteur : Frank Fischer et James Pulliam.
Compositeur : Joel McNeely.
Société de production : Walt Disney Television.
Distributeur : NBC.
Sortie USA : 12 novembre 1989.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Polly.
Durée : 1h34.
Budget : Inconnu.
Résumé.
Polly, une jeune orpheline, va vivre chez sa tante. Cette dernière, riche, dirige la ville. Polly va influer sur les habitants pour améliorer leur quotidien.
Achats.
À venir.
Casting.
Polly Whittier : Keshia Knight Pulliam (VF : Inconnue).
Tante Polly Harrington : Phylicia Rashad (VF : Inconnue).
Robert Shannon : Dorian Harewood (VF : Inconnue).
Madame Conley : Barbara Montgomery (VF : Inconnue).
George Dodds : T. K. Carter (VF : Inconnue).
Nancy Palmer : Vanessa Bell Calloway (VF : Inconnue).
Jimmy Bean : Brandon Quintin Adams (VF : Inconnue).
Miss Priss : Butterfly McQueen (VF : Inconnue).
Révérend Gillis : Larry Riley (VF : Inconnue).
Monsieur Pendergast : Brock Peters (VF : Inconnue).
Madame Flocon : Celeste Holm (VF : Inconnue).
Maire Warren : Ken Page (VF : Inconnue).
Images.
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Vidéos.
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Univers.
À venir.
En savoir plus.
Polly est l’adaptation du roman Pollyanna by Eleanor H. Porter publié en 1913. L’histoire avait déjà été adaptée par Disney avec Pollyanna en 1960 avec Hayley Mills dans le rôle principal.
Le tournage s’est déroulé en Californie.
Notre critique de Polly.
Alors que le film de 1960 était une merveille, son « remake » télévisé peut surprendre pour le meilleur ou pour le pire.
On ne va pas dire que c’est pour le pire car ce n’est pas catastrophique, en revanche ce n’est pas pour le meilleur. Indépendamment de la comparaison avec le long-métrage, ce téléfilm n’arrive pas à distiller autant d’émotions ni de scènes marquantes. On tourne un peu en rond sans trop savoir vers quoi on se dirige, errant ici et là pour quelques séquences entre Polly et les habitants mais rien de transcendants. Il n’y a pas non plus de vrais messages qui circulent malgré plusieurs tentatives sur les classes sociales, la ségrégation… On reviendra sur le principal défaut un peu plus bas.
Le casting est correct et la jeune Keshia Knight Pulliam est la bonne surprise de cette production. Polly parvient à être très expressive et à associer son insouciance d’enfance avec une maturité d’adulte, c’est ce qui la rend assez attachante. Mais ça s’arrête là car son personnage n’évolue pas plus que ça. Même chose pour la tante qui se veut austère, autoritaire, voulant tout contrôler… mais qui ne va pas changer pour autant. Madame Flocon, personnage secondaire, a bien plus d’intérêt car elle va s’ouvrir aux autres. Quant aux autres, trop inintéressants et n’apportant pas grand chose à l’intrigue.
On va donc arriver au principal défaut de ce téléfilm. Ce n’est pas la mise en scène qui se veut classique ni l’immersion d’époque qui est passable, mais bien que le réalisateur a choisi d’en faire… une comédie musicale. Ce n’est pas le genre d’histoire qui le méritait mais à la rigueur, on aurait pu pardonner si les chansons valaient le coup. C’est bien là que c’est plutôt catastrophique tant elles ne sont ni belles ni vraiment réussies. Elles viennent comme ça d’un coup et ça casse trop le rythme global. Il n’y a pas non plus de recherches artistiques pour sublimer ces passages donc c’est la double peine.
Polly ne parvient pas à faire aussi bien que l’original et son approche comédie musicale est un échec.
