Oz, un monde extraordinaire.

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Affiche Poster oz monde extraordinaire return disney

Réalisateur : Walter Murch.
Scénaristes : Gill Dennis et Walter Murch.
Producteurs : Paul Maslansky, Colin Michael Kitchens et Gary Kurtz.
Compositeur : David Shire et Victoria Wood.
Studio de production : Walt Disney Pictures, Silver Screen Partners II, Oz Productions Ltd. et BMI (No. 9) Ltd.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 21 juin 1985.
Sortie française : 23 octobre 1985.
Titre original : Return To Oz.
Durée : 1h53.
Budget : 27 millions de dollars.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 11,1 millions de dollars.
Entrées françaises : Inconnue.

Résumé.

Sous le contrôle du Roi des Gnomes et de la Princesse Mombi, Oz est devenu un champ de ruines. Accompagnée d’une poule, d’une citrouille peureuse, d’un âne volant et d’un robot mécanique, Dorothy va alors venir en aide aux habitants de la Cité d’Emeraude.

Casting.

Dorothy : Fairuza Balk (VF : Barbara Tissier).
Mombi : Jean Marsh (VF : Paule Emmanuele).
Jack Potiron : Stewart Larange et Brian Henson (voix) (VF : Thierry Bourdon).
Gump : Stephen Norrington et Lyle Conway (voix) (VF : Georges Atlas).
Tik-Tok : Michael Sundin, Tim Rose et Sean Barrett (voix) (VF : Roger Carel).
Billina : Mak Wilson et Denise Bryer (voix) (VF : Roger Carel).
Docteur Worley : Nicol Williamson (VF : Inconnue).
Roi des gnomes : Nicol Williamson (VF : Inconnue).
Infirmière Wilson : Jean Marsh (VF : Inconnue).
Tante Emma : Piper Laurie (VF : Inconnue).
Oncle Henri : Matt Clark (VF : Inconnue).
L’épouvantail : Justin Case (VF : Inconnue).
L’homme de fer blanc : Deep Roy (VF : Inconnue).
Le lion peureux : John Alexander (VF : Inconnue).

Achats.

Affiches.

Images.

En savoir plus.

Oz, un monde extraordinaire est basé sur deux histoires de L. Frank Baum intitulées The Marvelous Land of O et Ozma of Oz. Il est une suite non officielle du film Le magicien d’Oz  sorti en 1939 et distribué par la Métro-Goldwin-Mayer.

Jugé trop effrayant pour le jeune public, le film n’eut pas le succès escompté.

Il s’agit de la première apparition à l’écran de Fairuza Balk. Elle interprète ici le rôle principal de Dorothy.

Pour faire bouger Tik-Tok, le gymnaste Michael Sundin se tenait à l’envers, jambes pliées, afin de faire bouger les jambes de ce robot mécanique.

image oz monde extraordinaire return

Dans l’œuvre de MGM, Le magicien d’Oz, des souliers de rubis sont utilisés en lieu et place des chaussures d’argent mentionnées dans le roman, afin de mieux tirer profit du procédé Technicolor. Disney a dû payer des royalties à MGM afin de pouvoir faire apparaître ces pantoufles magiques, car elles n’apparaissent pas dans le livre et sont donc la propriété du studio.

Les souliers de rubis sont réalisés à partir de perles de verre provenant d’Autriche. Fragile, la chaleur du plateau a fait fondre la colle qui maintenait en place les ornements. Les chaussures sont alors portées par la jeune actrice uniquement lorsqu’elles sont visibles à l’écran.

Le film détient le record de la suite ayant été réalisée le plus longtemps après l’œuvre originale. 46 ans séparent ainsi Le magicien d’Oz et Oz, un monde extraordinaire.

L’épouvantail devait avoir, à l’origine, un visage entièrement « animatronique ». Les restrictions budgétaires ont contraint ses expressions faciales à de simples masques.

Notre critique de Oz, un monde extraordinaire.

Qui n’a jamais entendu parler de près ou de loin de ce magnifique monde enchanté ? Si l’histoire de ce pays est bien connue grâce au film de la Metro Goldwyn Mayer, Le magicien d’Oz sorti en 1939, la réputation de la cité d’Emeraude doit beaucoup moins sa renommée à la suite non officielle des studios Disney qui a vu le jour en 1985. Oz, un monde extraordinaire permet ainsi à Dorothy et aux spectateurs de retourner sur le chemin de la route aux briques jaunes. Mais 46 ans plus tard, le parcours est-il toujours en bon état ?

image oz monde extraordinaire return
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En vous installant devant cette production, vous vous attendez à découvrir un film joyeux et gai, rempli de musique et de personnages originaux… Bref, un hymne à la vie comme seul Disney sait le faire. Eh bien détrompez-vous, la première des caractéristiques de cette suite est d’être nettement plus sombre que son aîné et, par conséquent, bien plus proche des livres dont il s’inspire. Les débuts du long-métrage sont ainsi un peu déstabilisants et dignes d’un vieux film d’épouvante prenant pour contexte une sorte d’asile psychiatrique pour enfants. C’est d’ailleurs assez choquant de voir, dans un film des studios, une enfant attachée sur un brancard, emmenée de force dans une salle pour subir un traitement à base de chocs électriques. Le lien avec les chambres de la mort américaines y est alors facilement faisable. L’arrivée dans le monde fantastique ne sera pas non plus des plus merveilleuses. Toujours dans cette ambiance de film d’horreur, les premiers personnages rencontrés par Dorothy, les « rollers », ne sont pas sans rappeler les clowns mis en scène dans certaines productions du genre.

Outre cette introduction quelque peu surprenante, Oz, un monde extraordinaire propose une histoire assez classique, mais néanmoins prenante. Si elle arrive à nous tenir éveillés et à nous faire voyager avec plaisir, on pourra toutefois lui reprocher de ne pas proposer de rebondissements de grande envergure, si bien que, même si l’on ne s’ennuie pas durant près de deux heures, on reste toujours en attente d’un véritable chambardement.


Mais la force du film vient surtout de ses personnages. Dans son voyage, Dorothy est accompagnée d’une poule, Billina, dotée de la parole et d’un sens de la repartie parfois sympathique, mais aussi de Tik-Tok, un robot à la démarche irrésistible, d’une citrouille anthropomorphe nommée Jack et d’un âne-canapé volant. Tous munis de leur caractère propre, chacun contribuera à la construction du récit, apportant surtout humour, mais aussi parfois profondeur et niaiserie.

Enfin, ce qui surprend également pour un film des années 80, ce sont les effets spéciaux. Si le fond vert montre parfois ses faiblesses, on ne peut qu’apprécier et s’étonner face à la maîtrise de l’époque de certains trucages.

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Oz, un monde extraordinaire étonne ! Loin des clichés joyeux que l’on peut s’en faire, il propose, au début, un univers assez sombre et une atmosphère pesante. Passé la première demi-heure, il prendra un aspect un peu plus ordinaire pour ce type d’adaptation, bien qu’il restera, à mille lieux de la comédie musicale proposée par MGM.

Enfin, si l’univers original et décalé, à l’image d’Alice aux pays des merveilles, plait sûrement à certains, il aura vite fait de cliver son public. Que l’on aime ou  pas, on ne pourra pas reprocher à Oz, un monde extraordinaire de ne pas proposer un divertissement de bonne facture.

La note de Maxime


Particulier mais pas mauvais !Oz, un monde extraordinaire.