Réalisateur : Noel Black.
Scénariste : Chris Carter.
Producteur : Chris Carter.
Compositeur : Stephen Lawrence.
Société de production : Walt Disney Television.
Distributeur : ABC.
Sortie USA : 22 mai 1988.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Meet the Munceys.
Durée : 45min.
Budget : Inconnu.
Résumé.
Après le décès de son employeuse et malgré la surprise de la famille de cette dernière, la domestique Billie hérite de toute sa fortune. Une nouvelle vie commence pour elle.
Achats.
À venir.
Casting.
Billie Muncey : Nana Visitor (VF : Inconnue).
Bernice Muncey : Peggy Pope (VF : Inconnue).
Bud Muncey : Carmine Caridi (VF : Inconnue).
Bruce Muncey : Dan Gauthier (VF : Inconnue).
Freddie Vanderplas : Mark Neely (VF : Inconnue).
Frank Munroe : Lee Weaver (VF : Inconnue).
Gabby Wilcox : D.D. Howard (VF : Inconnue).
Edmund Haddy : William Glover (VF : Inconnue).
Jessie Burns : Paddi Edwards (VF : Inconnue).
Cissy Vanderplas : Joan Hotchkis (VF : Inconnue).
Esther Lovell-Mingott : Mary Jackson (VF : Inconnue).
Images.
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Vidéos.
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Univers.
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Muncey et compagnie était le pilote d’une série mais le projet ne fut jamais développé.
Notre critique de Muncey et compagnie.
On a l’impression qu’on va avoir un fort sentiment de déjà-vu basé sur des gags clichés.
On doit effectivement reconnaître que vous ne serez pas grandement surpris tant le scénario est tellement prévisible qu’on a du mal à rentrer vraiment dans l’intrigue. Le souci vient surtout de l’accumulation des clichés qui en devient vite lourdingue entre la blonde incrédule, le bourgeois ouvert d’esprit, les aristocrates coincés, la famille sans aucune manière… C’est juste une confrontation entre deux mondes qui rappelle un peu l’histoire de Roméo et Juliette. Néanmoins, on n’est pas face à un naufrage scénaristique. Les cases du divertissement sont remplies et ça permet au moins de passer un moment amusant. Le souci vient du fait que c’était le pilote d’une série qui n’a jamais vu le jour et créée donc une intrigue incomplète dont la conclusion se veut bancale.
Si le casting se veut plutôt bon, il est dommage que chaque protagoniste soit une caricature. Billie est une servante simplette qui n’a pas grande réflexion car elle prend pour argent comptant tout ce qu’on lui dit. Elle est cependant attachante car toute gentille. Sa famille se veut trop lourde entre le frère dragueur, les parents extravertis qui abusent des nouveaux privilèges de leur fille. Dans la maison se trouvent aussi trois autres domestiques qui refusent de bosser pour leur ancienne collègue mais qui vont s’y soumettre. Leur revirement de mentalité se fait de manière trop brutale pour être convaincante. En face, se trouve « le prince charmant » qui sature de sa condition et qui va découvrir une autre vie auprès de Billie. Ses propres parents sont trop aristocrates et se trouvent ainsi déconnectés de leur fils.
La durée se veut courte vu que c’est un pilote de série. Ainsi, on ne perd pas de temps dans des séquences inutiles et tout s’enchaîne très vite. Cela permet de rester suffisamment captif et la réalisation est assez réussie. Bien que très sobre, elle n’avait pas non plus un sujet pour tenter quelque chose de plus élaboré. C’est juste dommage qu’on ne profite pas assez du manoir dont Billie hérite car à part l’intérieur qui est souvent montré, on n’a pas grande vision d’ensemble alors que la demeure fait partie intégrante de l’intrigue. Le téléfilm mise beaucoup trop sur les intérieurs et c’est bien dommage.
Muncey et compagnie n’est pas si déplaisant mais n’a rien de très original.
