Réalisateur : James Frawley.
Scénariste : Scott Davis Jones, David Kukoff et Matt Roshkow.
Producteur : Steven North.
Compositeur : David Bergeaud.
Société de production : Walt Disney Television.
Distributeur : ABC.
Sortie USA : 15 mars 1998.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Mr. Headmistress.
Durée : 1h28.
Budget : Inconnu.
Résumé.
Tucker est un escroc qui doit de l’argent mais il est pourchassé par ses créanciers. Il se grime en femme et devient la directrice d’une école de jeunes filles où se trouve une élève très turbulente.
Achats.
À venir.
Casting.
Tucker / Headmistress : Harland Williams (VF : Inconnue).
Beryl Andrews : Shawna Waldron (VF : Inconnue).
Jim : Duane Martin (VF : Inconnue).
Ferguson : Joel Brooks (VF : Inconnue).
Sally Jeffries : Lori Hallier (VF : Inconnue).
Rawlings : Lawrence Dane (VF : Inconnue).
Farley : Conrad Dunn (VF : Inconnue).
Harriet Magnum : Katey Sagal (VF : Inconnue).
Wendy : Aimée Castle (VF : Inconnue).
Janet : Kerry Duff (VF : Inconnue).
Stacy : Natalie Higashi (VF : Inconnue).
Dawn : Debra McGrath (VF : Inconnue).
Debbie : Katherine Giaquinto (VF : Inconnue).
Naomi Bascombe : Janet Wright (VF : Inconnue).
Images.
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Vidéos.
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Univers.
À venir.
En savoir plus.
Le tournage s’est déroulé au Canada.
Notre critique de Mr. Headmistress.
Les films mettant en scène un travestissement sont parfois drôles et parfois une catastrophe.
Ce téléfilm se situe entre les deux. Par chance, si le fond est une comédie, on évite les gags clichés ou des quiproquos qu’on aurait déjà-vu de nombreuses fois. Il n’y a pour autant rien qui fera rire et c’est plus une ambiance légère qui se dégage. On a droit à trois intrigues. La première est celle de Tucker qui se déguise et qui veut échapper à ses créanciers, la seconde est une des enseignantes qui convoite le poste de directrice et la troisième est celle de l’étudiante farceuse qui aimerait revoir son père. Avec tout ça, il y a quand même quelques passages intéressants car Tucker va apporter de la nouveauté dans l’école et cela va motiver les élèves à faire mieux. C’est assez prévisible mais ça passe correctement car on s’attendait à bien pire.
Avec Harland Williams en tête d’affiche, on se doute déjà de ce qu’on va y trouver. Il s’en sort plutôt bien et se veut très expressif (parfois même trop) mais sans tomber dans la surenchère. Alors qu’au début il semble un peu trop le bouffon de service, son personnage va se révéler utile à cause de son approche de l’enseignement sans expérience. Il va souder tout le monde en libérant les contraintes et en donnant des sources de motivation. Cela agit surtout sur Beryl, la fille rebelle qui va finir par s’assagir car quelqu’un se met à l’écouter sur son mal-être de son père absent. On s’attache à elle avec le temps en découvrant une nouvelle personne. Celle qui joue l’antagoniste n’est pas non plus un stéréotype car elle veut la place qu’elle pense mériter en proposant une éducation plus stricte.
La réalisation est dans la lignée du reste et se veut correcte et bien classique. Mais ce n’était pas ici le genre de films à proposer quelque chose de bien plus élaboré. Il y a quelques soucis de rythmes avec des lenteurs par moment mais les scènes dramatiques sont au contraire très bien gérées et c’est à saluer. Le maquillage sur Harland Williams se veut simpliste et on le reconnait encore trop facilement en dessous. On s’attendait à un chouillas plus travaillé sur ce détail là.
Mr. Headmistress n’est pas une comédie catastrophique mais n’apporte rien de bien neuf pour autant.
