Réalisateur : Zach Cregger et Trevor Moore.
Scénariste : Zach Cregger et Trevor Moore.
Producteur : Vince Cirrincione, Tobie Haggerty, Tom Jacobson et Steven J. Wolfe.
Compositeur : Jeff Cardoni.
Société de production : Fox Atomic, Sneak Preview Entertainment, Alta Loma Entertainment et The Jacobson Company.
Distributeur : Fox Searchlight Pictures.
Sortie USA : 13 mars 2009.
Sortie française : 22 juillet 2009.
Titre original : Miss March.
Durée : 1h34.
Budget : Inconnu.
Recette mondiale : 4,6 millions de dollars.
Recette USA : 4,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 161 entrées.
Résumé.
Après 4 ans dans le coma, Eugene veut retrouver son ex-copine. Il découvre qu’elle est modèle pour Playboy. Avec son ami Tucker, ils partent à sa recherche.
Casting.
Eugene Bell : Zach Cregger (VFB : Bruno Mullenaerts).
Tucker Cleigh : Trevor Moore (VFB : Alessandro Bevilacqua).
Cindy Whitehall : Raquel Alessi (VFB : Mélanie Dambermont).
Candace : Molly Stanton (VFB : Audrey d’Hulstère).
Horsedick.MPEG : Craig Robinson (VFB : Martin Spinhayer).
Hugh Hefner : lui-même (VFB : Michel de Warzée).
Achats.
En savoir plus.
Le tournage s’est déroulé en Californie.
Notre critique de Miss Mars.
Comédie lourdingue en vue donc pas de grosses surprises.
Effectivement, le scénario vole bas, très bas. Il n’y a pas une once d’originalité. Au contraire, à part faire de l’humour allant de potache à très bête, toute l’histoire tourne autour du sexe. C’est juste là par facilité pour contenter les adolescents en manque. Tout est gratuit sans aucun réel intérêt. Les dialogues sont d’ailleurs au rabais comme si c’était des gamins qui l’avaient écrit. Le périple des deux protagonistes est affligeant aussi tant les péripéties sont grotesques quand on n’a pas des scènes invraisemblables. Bref, l’intrigue est aussi bête qu’on pouvait s’y attendre et on s’ennuie ferme.
Le casting est tout juste correct mais il faut dire aussi que les personnages sont très mal construits. En effet, l’un est accro au sexe et très débile, l’autre est tout l’opposé très caricatural. Les deux rôles féminins sont aussi des archétypes avec la première se la jouant violente tandis que la seconde joue sur le superficiel. Les autres personnages ne sont que de passage afin de se montrer nus ou bien apporter encore plus de sexualité à l’intrigue. Même la présence du fondateur de Playboy n’est là que pour un coup de pub tant son rôle ne sert à rien.
La mise en scène est très académique mais use quand même de plans tellement clichés pour faire fantasmer le public qu’elle est à l’image du scénario. Il y a aussi un certain déséquilibre dans le rythme tant la première partie défile rapidement mais tout se stagne grandement une fois dans le manoir Playboy. La bande originale n’est pas non plus recherchée alors que c’est l’occasion d’avoir en général beaucoup de chansons dynamiques.
Miss Mars est catastrophique.
