Réalisateur : Robert Stevenson.
Scénariste : John Whedon.
Producteur : Winston Hibler.
Compositeur : Maurice Jarre.
Société de production : Walt Disney Productions.
Distributeur : Buena Vista Distribution Company.
Sortie USA : 20 décembre 1974.
Sortie française : 29 octobre 1975.
Titre original : The Island at the top of the world.
Durée : 1h33.
Budget : 8 millions de dollars.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 10 millions de dollars.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Sir Anthony Ross, un aristocrate anglais, décide de partir à la recherche de son fils Donald, disparu alors qu’il était en expédition dans l’Arctique, à la recherche d’une île mystérieuse où viendraient mourir les baleines. A bord d’un dirigeable appelé Hypérion, Sir Ross embarque pour de drôles d’aventures accompagné d’un archéologue et d’un pilote inventeur, sans savoir ce qui les attend.
Casting.
Professeur Ivarsson : David Hartman (VF : Jean-Claude Michel).
Sir Anthony Ross : Donald Sinden (VF : William Sabatier).
Capitaine Brieux : Jacques Marin (VF : Lui-même).
Oomiak : Mako (VF : Jean Fontaine).
Donald Ross : David Gwillim (VF : Yves-Marie Maurin).
Freyja : Agneta Eckemyr (VF : Béatrice Delfe).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
L’île sur le toit du monde est l’adaptation du roman The Lost Ones de Ian Cameron publié en 1961. Le projet a débuté en 1968.
Dans le roman, l’histoire se déroule en 1960 mais le film est centré en 1907. Le film a rajouté des personnages, le dirigeable Hypérion et a modifié le destin d’un des personnages.
Les Vikings sont joués par des acteurs norvégiens, suédois, danois et islandais utilisant leur langue maternelle.
L’Hypérion est nommé ainsi suite à une adresse des studios Disney : 2719 Hyperion Avenue à Los Angeles. De plus, sa réplique est visible à Disneyland Paris (Discoveryland).
Aux Etats-Unis, L’île sur le toit du monde a été précédé du moyen-métrage Winnie l’ourson et le Tigre fou.
Une suite du long-métrage a été envisagé et portait le titre originel du roman : The Lost Ones. Devant l’échec au box-office, le projet fut abandonné.
Notre critique de L’île sur le toit du monde.
Un film d’aventure, en général c’est très plaisant à regarder si c’est bien gérer. Est-ce le cas ici ?
Si on aime le style Jules Verne, on est en territoire conquis tant l’ambiance est proche du célèbre romancier visionnaire. On est à fond dans l’aventure avec son lot de péripéties. En clair, on ne s’ennuie pas un instant et on reste captivé par le périple de notre groupe de héros. Une absence totale d’humour permet ainsi une histoire beaucoup plus sérieuse. Cependant, pas de messages cachés ou de morales ici.
L’île sur le toit du monde nous offre son lot de dépaysements et qui dit aventures dit aussi beaucoup de décors variés. C’est effectivement ce qu’on découvre au fil de l’histoire avec son lot de glace, de volcans, de grottes… Même le village viking est impressionnant à voir. Même si le long-métrage a mal vieilli à cause de ses effets spéciaux, il n’en demeure pas moins réussi visuellement. Les costumes sont également très réussis, notamment pour les vikings.
Il n’y a rien à redire du casting qui est excellent peu importe ses interprètes. Chaque personnage a sa propre personnalité sans être caricaturale ou dans l’excès. On apprécie notamment le capitaine (le « frenchi » du groupe). Concernant Sir Anthony Ross, il est dommage que parfois il se montre trop autoritaire et que l’évolution de son personnage a du mal à se faire.
La bande originale de Maurice Jarre étonne par rapport aux autres productions Disney mais elle se veut digne d’un film d’aventures.
L’île sur le toit du monde est un film grandiose à certains points de vues mais manque d’un peu de panache pour en ressortir ébahi.
