Les sorcières d’Halloween.

Réalisateur : Duwayne Dunham.
Scénariste : Paul Bernbaum.
Producteur : Ron Mitchell et Brian Pogue.
Compositeur : Mark Mothersbaugh.
Société de production : Singer White Entertainment et Ventura Valley Films.
Distributeur : Disney Channel.
Sortie USA : 17 octobre 1998.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Halloweentown.
Durée : 1h25.
Budget : Inconnu.

Résumé.

Marnie n’a que 13 ans lorsqu’elle découvre qu’elle est une sorcière comme sa mère et sa grand-mère. Cette dernière l’emmène à Halloween pour l’aider à lutter contre les forces du mal.

Achats.

En savoir plus.

Les sorcières d’Halloween possède trois suites : Les sorcières d’Halloween 2, Les sorcières d’Halloween 3 et Les sorcières d’Halloween 4.

Marnie, Dylan et Sophie sont nommés ainsi car ce sont les prénoms des enfants du scénariste du film.

Le tournage s’est déroulé dans l’Oregon.

Notre critique de Les sorcières d’Halloween.

Halloween, période propice pour les films. Disney Channel aime ce registre et le montre ici.

Il faut avoir en tête que Les sorcières d’Halloween est destiné aux plus jeunes adolescents mais curieusement, même quand on est plus grand, on passe quand même un bon moment. L’histoire est assez cliché avec le mal qui envahit un monde et une jeune fille qui va le sauver en se découvrant sorcière. Tout est bon enfant et assez prévisible mais le charme opère. Le film n’est pas fait pour faire peur et n’offre pas une ambiance horrifique mais on y reviendra.

On retrouve également quelques sources de tension entre la mère et sa fille dans les deux sens des générations. La grand-mère, sorcière aguerrie, n’apprécie pas que sa fille ait tourné le dos à la sorcellerie et à ses origines. De l’autre, la mère qui cache à sa fille qu’elle est une sorcière pour lui garder une vie normale. Évidemment, on n’y reste pas bien longtemps dessus et tout finit bien pour tout le monde. Concernant le grand méchant, dommage que le combat dure à peine deux minutes.

Les sorcières d’Halloween repose sur cinq personnages bien différents. La grand-mère est assez rigolote et bien sympathique. La mère semble être très autoritaire mais cela correspond bien à son côté protectrice de ses enfants. Marnie est un peu l’héroïne du long-métrage et est attachante. Curieusement, on ne la voit pas apprendre à utiliser ses pouvoirs. On est plus dans la découverte d’un nouveau monde à travers ses yeux. Sophie est amusante par son innocence de toute petite fille. En revanche, Dylan est une tête à claques à se la jouer puits de sciences intello qui est dans le déni complet. Enfin, si on devait parler de l’antagoniste, il est en réalité très peu présent et donc n’aspire pas du tout la peur.

On le disait au début, l’ambiance de Les sorcières d’Halloween est très familiale malgré son thème. On soulignera la vision artistique choisie. Halloweentown est une ville comme les autres même si on aurait apprécié plus de thématisation. C’est plutôt du côté des habitants qu’on a droit à tout un panel de créatures célèbres (vampire, loup-garou, fantôme…) et inventées. On se sent vraiment dans une ville fantastique. Certes, il ne faut pas être très regardant sur la qualité du maquillage car la plupart du temps, c’est un humain qui porte une tête de créature en plastique (il aurait été judicieux de créer également un corps pour la crédibilité). Enfin, les effets visuels sont de bonnes factures pour l’époque en restant simple mais efficace. Un mélange des technologies également avec un animatronique pour le chauffeur de taxi (un squelette) qui est aussi tordant par sa personnalité que par sa gestuelle.

Les sorcières d’Halloween est donc un petit film bien sympathique qui plaira aux plus jeunes.