Découvrez les répliques les plus marquantes, les plus connues ou les plus amusantes du film Rasta Rockett.
Achats.
Derice : Sanka, t’es mort ?
Sanka : Oui, man.
Joy : Tu as le trac ?
Derice : Et pourquoi j’aurais le trac ? Je suis prêt. Depuis que je suis venu au monde j’en rêvais. Les autres auront beau courir vite, je partirais plus vite qu’eux. Quelle que soit leur rage de vaincre, la mienne est plus forte. Je vais aux Jeux Olympiques, ma belle. Je le sens, je ramènerais la médaille d’or.
Joy : Derice, t’es sûr que t’as pas le trac ?
Derice : Je suis mort de trouille, tu veux dire !
Sanka : Alors un bobsleigh c’est un push-car les quatre roues en moins ?
Derice : Ca m’en a tout l’air.
Sanka : Fais voir ça. « Les quatre éléments clés qui constituent la force d’une équipe sont un excellent pilote et trois excellents coureurs qui poussent l’engin sur la glace ». La glace ? La glace ?
Derice : Bah oui… c’est un sport d’hiver, si tu veux.
Sanka : D’hiver comme dans « la glace » ?
Derice : Pourquoi pas ?
Sanka : « Hiver » comme dans igloo, esquimau et pingouin et glace ?
Derice : Peut-être bien.
Sanka : Allez salut.
Derice : Mais où tu vas ?
Sanka : Je vais prendre un bon bain chaud, je me les gèle moi, rien qu’à penser à toute cette glace.
Sanka : Le jour où tu as besoin de moi, c’est pas la peine de baratiner. T’as qu’à me regarder au fond des yeux et dire : « Sanka, tu es mon meilleur ami et ça a été souvent le grand kiff entre nous et aujourd’hui j’ai besoin de toi », c’est tout.
Derice : Oui tu as raison, c’est toi mon meilleur ami. Et ça a souvent été le grand pied entre nous.
Sanka : Le kiff, le kiff !
Derice : Ouais si tu veux, man. Le kiff, man, le kiff !
Sanka : « Et aujourd’hui j’ai besoin de toi ».
Derice : Et aujourd’hui j’ai besoin de toi.
Sanka : Pas question.
Sanka : Votre sainteté !
Irv : Un des rares inconvénients de ce sport, par ailleurs si plaisant, c’est la chute à grand vitesse. Ça, c’est très douloureux. Là on touche au cœur du problème. C’est pas qu’on se casse la gueule en bobsleigh, non, non. On se l’éclate !
Yul : Mais qu’est-ce qu’il raconte l’avorton ? Tu veux que je te bottes le cul pour t’apprendre.
Sanka : Si tu veux je te tire un trait sur le crâne comme ça c’est toi qui aura l’air vraiment d’un gros cul.
Derice : Tu as devant toi la première équipe de bobsleigh de la Jamaïque !
Irv : La résistance au froid ça peut contribuer à assurer le succès d’une équipe.
Derice : Sanka, t’es mort ?
Sanka : Oui, man.
Yul : Attention, ça ne veut pas dire que je t’aime, que ce soit clair.
Derice : Sanka man, qu’est-ce que tu fumes ?
Sanka : Je fumes pas, j’expire.
Irv : Je sais qu’il n’est pas très reluisant…
Derice : Chut, il est magnifique.
Junior : J’ai l’impression qu’on n’a pas trop la cote.
Yul : C’est parce qu’on est différent. La plupart des gens ont peur de ce qui est différent.
Derice : Sanka, t’es mort ?
Sanka : Yeah, man.
Derice : Tu peux pisser maintenant.
Sanka : Trop tard.
Junior : Ce qui compte c’est qu’il sache ce qu’il veut et qu’il travaille dur pour réussir. S’il a vraiment la volonté, il y arrivera. Je t’assure, crois-moi Sanka. S’il y avait plus de gens comme lui sur Terre, le monde serait sûrement meilleur.
Derice : Allons, aujourd’hui il fait presque chaud, man.
Sanka : Chaud ? Je sens même plus mes royales rastaphériques dreadlocks dans ce frigo.
Sanka : C’est la femme de ménage. Voulez-vous que je refasse le lit, mi’sieur. Ou que je vous époussette le crâne ?
Yul : Regarde toi dans la glace et dis-moi ce que tu vois !
Junior : Je me vois.
Yul : Ah, tu te vois ? Tu veux que je te dise ce que je vois, moi ? Un type fier ! Un type fort ! Un type qui peut être très, très méchant quand il a la haine et qui accepte pas qu’on lui marche sur les pieds ?
Junior : Tu vois tout ça, toi ?
Yul : Yeah, man. Mais l’important c’est pas ce que je vois. C’est ce que tu vois, toi !
Sanka : J’ajouterais à ça qu’on n’a jamais vu un suisse sourire. En fait, quand un suisse se trouve par hasard en présence d’un super canon, il doit se mettre à hurler « eins, zwei, drei » et doit la pousser sur la glace.
Sanka : Debout sa sainteté !
Derice : C’est l’heure de la distribution de baffes !
Sanka : Et notre bob, il faut le baptiser.
Junior : Si on l’appelait : Talula.
Yul : C’est ça, ouais, Talula !
Sanka : C’est un nom qui sent le trottoir ça. Où t’as été pêcher ça ?
Junior : Arrêtez, c’est le nom de ma mère.
Sanka : J’aime bien, c’est un beau nom. Alors, quel nom on pourrait lui donner ? Un nom que le public pourrait scander quand les jamaïcains seront sur la glace.
Derice : Et si on le baptisait : Cool Rasta.
Irv : Cool Rasta, ça veut dire quoi exactement ?
Derice : C’est un message de paix, de paix et de fraternité.
Irv : Notre Père, qui êtes à Calgary. Que le bobsleigh soit sanctifié. Que notre médaille arrive et que votre volonté soit faites sur la terre comme dans le virage numéro 7. Liberté et justice pour la Jamaïque et Haile Selassie.
Derice : Les suisses font ça pour se motiver au départ.
Sanka : C’est pas une raison. Ils fabriquent aussi des couteaux, on va pas tout faire comme eux.
Sanka : Puisqu’on a le look jamaïcain, on mange jamaïcain, on chante jamaïcain. On est des jamaïcains. On n’a pas le choix, on doit pratiquer un bobsleigh jamaïcain.
L’équipe : Ecoutez le son de la Jamaïque. Sur toute la planète les gens n’en reviennent pas. En Jamaïque aussi le bob a une équipe. Toute la planète demande à quoi ça rime, quatre jamaïcains en bobsleigh sur les cimes.
L’équipe : Balance man. Cadence man. Trace la glace, c’est le bob, man. Cool Rasta !
Sanka : Derice, t’es mort ?
Derice : No, man. Je suis pas mort. Il faut finir la course.