Découvrez les répliques les plus marquantes, les plus connues ou les plus amusantes du film Gangs of New York.
Amsterdam : Pendant la deuxième année de la guerre civile, quand les brigades irlandaises sont descendues dans la rue, New York était une ville peuplée de tribus, de chefs de guerre, riches et pauvres. C’était pas vraiment une ville, plutôt un brasier, dans lequel un jour peut-être une ville serait forgée.
Bill Cutting : Mulbeery Street et Worth. Cross et Orange et Littlewater, chacun des Five Points est comme un doigt, quand je ferme la main, ils forment un poing que je pourrais à ma guise retourner contre vous.
Amsterdam : Quand on tue un roi, on ne le poignarde pas dans le noir. On le tue là où toute la cour peut le voir mourir.
Bill Cutting : Et toi ? Je sais pas comment tu t’appelles… Comment tu t’appelles ?
Amsterdam : Amsterdam, monsieur.
Bill Cutting : Amsterdam ? Moi, c’est New York.
Amsterdam : C’était ça les Five Points. Le matin on pendait, le soir on dansait.
Bill Cutting : Tu sais comment j’ai survécu toutes ces années ? La peur. Le spectacle d’actes terrifiants. Quelqu’un me vole, je lui coupe les mains. Il m’insulte, je lui coupe la langue. Il se dresse contre moi, je lui plante la tête au bout d’un piquet que je brandis très haut de sorte que tous puissent la voir. Voilà ce qui maintient l’ordre des choses.
Amsterdam : Nous débarquons de ces bateaux plus nombreux chaque jour. On dit 15 000 irlandais par semaine et nous avons peur des natifs. En nous unissant tous, nous ne serons plus un gang, nous serons une armée. Il ne faut plus qu’une étincelle, non ? Une seule étincelle pour nous réveiller tous.
Bill Cutting : Tu veux savoir ce qu’est un natif ? Un natif, c’est un homme qui a le courage de donner sa vie pour son pays.
Amsterdam : Le passé est comme une torche qui nous éclaire le chemin. La voie que nos pères nous ont montré, nous la suivrons. Autrefois, les larmes que nos ennemis redoutent le plus car c’est par elles que nous dresseront notre peuple contre ceux qui veulent nous détruire. Nous prenons le nom de « lapin mort » en mémoire de toutes nos souffrances et pour lancer un appel à ceux qui souffrent encore afin qu’ils viennent grossir nos rangs. Même ceux qui sont égarés loin de notre patrie, au-delà des mers car c’est du nombre que viendront la force et le salut de notre peuple.
William Tweed : Je vous rappelle la première règle en politique : les bulletins ne font pas les résultats, le comptage fait les résultats, le comptage !
Amsterdam : Mon père me disait que tous nous étions le fruit du sang et des larmes. Ainsi en était-il de notre grande cité. Pour ceux d’entre nous qui avions vécu et péri en ces jours de fureur, c’était comme si tout ce que nous avions connu avait été doucement balayé. Mais malgré tous nos efforts pour rebâtir la ville, la postérité ignorait jusqu’à notre existence.
