Dans les films comme dans la vie, rien n’est jamais parfait ! Incohérences, erreurs et faux raccords, voici les petits travers de Le Roi Lion.
Film culte par excellence, le chef d’œuvre d’animation des studios Disney est pourtant loin d’être exempt de petits détails fâcheux.
Et débutons notre tour d’horizon du Roi Lion avec le design de certains personnages, à commencer par celui de Simba.
En regardant attentivement cette première image, on constate sans mal que notre héros dispose de quatre moustaches d’un côté et trois de l’autre.
Bon jusque là, pourquoi pas ! Ce n’est pas vraiment sur ce petit déséquilibre pileux que nous voulons en venir.
Passons maintenant à la deuxième capture et là, ça se complique !
Vous ne remarquez rien ? Effectivement, le pauvre chaton a perdu la totalité de ses moustaches.
Mais notre protagoniste peut se rassurer, car il va bientôt pouvoir compter sur les effets dévastateurs de la puberté !
Rassurez-vous, nous ne voulons pas parler des boutons d’acnés, mais bel et bien de la poussée spectaculaire des poils qui, comme le prouve cette dernière image, aura vite fait de résoudre ce petit problème de raccords … Enfin presque !
Continuons avec les failles de nos héros, ou plutôt de nos vilains héros.
Scar, comme vous pouvez le voir sur cette photo, dispose de larges coussinets formés d’un seul bloc.
Un rembourrage de papatte capable néanmoins de se diviser à tout moment pendant le film, comme le prouve cette image…
En parlant de papatte, allons faire un tour du côté des hyènes. Sur cette image, on voit qu’elles disposent de trois orteils.
Mais comme Stitch, capable de passer de 4 à 6 pattes, les hyènes semblent disposer d’un orteil caché comme le montre cette capture.
Terminons notre série « Character Design » en restant dans les pattes de nos héros.
Et c’est désormais au tour de Sarafina, la mère de Nala, de passer sous le crible de notre détecteur de faux raccords.
Dans cette triste scène, on remarque un contraste de couleur entre la patte et les orteils de cette maman attristée.
Un détail qui disparaît peu de temps après, mais aussi aléatoirement au cours du film.
On continue avec le Roi Lion avec la fameuse chanson « Je voulais déjà être roi ».
Dans cette scène, les animaux de la savane forment une pyramide pour honorer le jeune Simba.
Sur cette première image, si vous regardez bien la position des différentes espèces, vous remarquerez que les éléphants se situent logiquement en bas de la structure et que les antilopes noires prônent en haut de l’édifice.
Comment expliquer alors cette situation où un éléphant se retrouve le postérieur planté sur les cornes d’une antilope ? Vous avez 4h …
Il est grand temps désormais de sortir la trousse de premiers soins et les pansements, car nous passons à notre série « Faux raccords et petits bobos ».
Disney-planet.fr certifie au passage qu’aucune hyène n’a été maltraitée durant l’écriture de cet article.
Grande blessée n°1, la hyène Shenzi qui, manifestement, a voulu faire un gros câlin au sympathique Simba.
Ceci dit, pour notre première intervention, pas besoin de sortir l’artillerie lourde puisque, et vous le saurez désormais, une hyène cicatrise extrêmement vite.
Pour notre second exercice, voici un problème un peu plus épineux.
Là encore, pas besoin d’appeler les renforts puisque Banzai n’aura besoin que de quelques secondes pour se débarrasser de la totalité des épines.
Terminons notre série avec une ultime patiente qui n’a apparemment pas retenu la leçon.
Toujours pas besoin de sortir l’alcool à 90°, car, comme pour notre première intervention, Shenzi va guérir instantanément.
Après tant de blessés à soigner, difficile de ne pas avoir les mains sales, n’est-ce pas Rafiki ?
C’est qui est bizarre sur cette image, c’est que le pouce de cet animal est plein de poudre alors que, dans la séquence précédente, seul quatre de ses doigts ont été enduits de la substance colorée.
En parlant de doigt, allons faire un tour à l’institut de beauté de Timon.
Dans cette scène prenant place durant la célèbre chanson « Hakuna Matata », on peut voir Simba se faire une petite manucure par notre mangouste préférée.
Bien limé, la griffe du jeune lion ne gardera cependant pas longtemps sa forme aplatie puisque, dans la même séquence, « l’ongle » de notre lionceau retrouvera sa pointe d’origine.
Tentant d’échapper aux hyènes, Simba et Nala tombent d’une structure en bois en laissant apparaître des débris au sol.
Des morceaux qui, certainement effrayés par le puissant rugissement de Simba qui va suivre, auront vite fait de disparaître.
Regardez bien cette séquence de trois images mises dans leur ordre d’apparition dans le film.
Avez-vous remarqué ce qui cloche ? Non ? Alors, revenons ensemble sur ces images.
Dans les deux premières, on constate aisément que Nala a une puis deux pattes dans l’eau. Un détail qui disparaît totalement lorsque la caméra se rapproche de l’action.
Poursuivi par Nala, Pumbaa se coince dans la racine d’un arbre. Voulant s’échapper de ce piège, il se débat avec ses pattes afin de se libérer.
Une action dont le sol ne comporte plus aucune trace quelques secondes plus tard.
Sortez vos mouchoirs, car pour notre dernière partie, nous nous attaquons à la séquence émotion du film.
Observez bien cette branche et ses détails. Une forme et des éléments que vous ne retrouverez pas forcément dans la suite de la scène.
Après la mort de son père, Simba a évidemment les larmes aux yeux. Des larmes qui laisseront des traces sur son doux pelage.
Une humidité qui disparaîtra instantanément d’un côté, avant de définitivement sécher dans un rapide changement de caméra.
Enfin lorsque Scar annoncera la disparition de Mufasa et Simba, on comptera, à ses côtés, un total de neuf lionnes.
Neuf lionnes qui ne seront plus que huit dès l’arrivée des hyènes dans le champ de la caméra.
C’est désormais la fin de ce dossier. Mais puisque nous ne pouvons pas vous laissez partir dans la tristesse de la mort de Mufasa, voici un dernier détail avec notre ami Timon.
Si son cou semble alors libre de tout accessoire, c’est sans compter sur la magie du cinéma d’animation qui lui fera apparaître instantanément un collier de fleurs hawaïen.