Les chemins du cœur.

Réalisateur : Linda Yellen.
Scénariste : John Hoffman et Kevin Kane.
Producteur : Warren Carr.
Compositeur : Patrick Seymour.
Société de production : Disney Channel, Alliance Communications Corporation, Blue Relief Productions et Prufrock Pictures.
Distributeur : Disney Channel.
Sortie USA : 23 août 1997.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Northern Lights.
Durée : 1h30.
Budget : Inconnu.

Résumé.

Après l’annonce de la mort de son frère qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps, Roberta va devoir s’occuper de son neveu dont elle ignorait l’existence.

Achats.

À venir.

En savoir plus.

Les chemins du cœur est l’adaptation de la pièce de théâtre « Northern Lights » de John Hoffman joué en 1988.

Le tournage s’est déroulé au Canada.

Notre critique de Les chemins du cœur.

Soit on se dirige vers une comédie, soit sur un film émotionnel mais l’intrigue semble intéressante.

Soit on part sur un film assez vide. En effet, l’histoire ne décolle jamais, n’offre pas grand chose et les péripéties sont assez basiques voire inexistantes. La perte d’un être cher ne semble pas trop perturber l’héroïne à part dans une scène où elle montre enfin sa tristesse mais pour le reste, le film ne veut jamais créer assez d’émotions malgré les différentes tentatives. Quant à la présence du meilleur ami du défunt, lui non plus n’arrive pas à proposer du contenu à une histoire déjà creuse.

Donc si on n’a pas d’émotions, on aurait pu espérer de l’humour et des situations comiques avec Alberta qui doit gérer un neveu qu’elle ne connait pas mais même là rien ne se passe. Ni de quoi rire, ni de quoi s’attendre de la naissance d’une relation entre les deux personnages. Arrivé à la moitié du film, c’est à peine si on les a vu ensemble dans la même scène. Il est dur forcément de tenir une intrigue sur ce sujet.

Diane Keaton est pourtant bonne actrice et elle fait le boulot ici et se veut bouleversante dans sa scène chantée mais pour le reste, le personnage manque de consistance. Même si elle n’avait plus eu de contact avec son frère depuis longtemps, sa mort l’affecte superficiellement et le fait de découvrir qu’elle a un neveu ne semble pas changer sa vie non plus. Le meilleur ami est du même genre mais en pire car son temps à l’écran est encore plus réduit et on se demande quel est l’intérêt de l’avoir ajouter. Concernant le neveu, il est encore moins présent et son absence à l’écran est paradoxale.

De la même manière, la réalisation est sobre et basique. Le rythme n’arrive pas à être constant avec des scènes oubliables alors que d’autres sont déjà plus intéressantes. La bande originale se veut assez belle et contrairement au reste du long-métrage, elle joue sur les émotions.

Les chemins du cœur s’est égaré dès le début et n’a pas pris le bon parcours pour en faire un bon film.