Réalisateur : John Carpenter.
Scénariste : W. D. Richter, Gary Goldman et David Z. Weinstein.
Producteur : Larry J. Franco, Keith Barish et Paul Monash.
Compositeur : John Carpenter et Alan Howarth.
Société de production : 20th Century Fox et TAFT Entertainment Pictures.
Distributeur : 20th Century Fox.
Sortie USA : 2 juillet 1986.
Sortie française : 3 septembre 1986.
Titre original : Big Trouble in Little China.
Durée : 1h39.
Budget : 25 millions de dollars.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 11,1 millions de dollars.
Entrées françaises : 766 894 entrées.
Résumé.
Jack Burton se retrouve à devoir sauver une femme du monde souterrain de Chinatown afin de lutter contre une prophétie.
Casting.
Jack Burton : Kurt Russell (VF : Michel Vigné).
Gracie Law : Kim Cattrall (VF : Sylvie Feit).
Wang Chi : Dennis Dun (VF : Luq Hamet).
David Lo Pan : James Hong (VF : Raymond Gérôme).
Egg Shen : Victor Wong (VF : Roger Lumont).
Margo : Kate Burton (VF : Béatrice Delfe).
Eddie Lee : Donald Li (VF : José Luccioni).
Thunder : Carter Wong (VF : Gérard Dessalles).
Rain : Peter Kwong (VF : Bernard Tixier).
Achats.
En savoir plus.
À l’origine, le scénario était un western fantastique de 1880 avec Jack Burton comme un cow-boy.
Jack Nicholson, Clint Eastwood et Jeff Bridges ont été envisagés pour le rôle de Jack Burton ; Jackie Chan pour celui de Wang Chi.
Le tournage s’est déroulé d’octobre 1985 à janvier 1986 en Californie.
Notre critique de Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin.
Un pitch qui laisse tellement rêveur qu’on sent qu’on va s’éclater.
Et beh, quel scénario… On dirait que c’est une accumulation de tous les clichés possibles sur la culture asiatique mis bout à bout mais sans aucune maîtrise le tout dans un film d’aventures niaises et d’actions au rabais. En fait, tout est bon pour cocher les cases du nanar. L’humour est pathétique, les péripéties sont risibles et la grande touche de fantastique est digne d’une série B. On s’ennuie ferme et ça en devient insupportable à force.
On va devoir parler du casting où on se demande pourquoi Kurt Russell s’est embarqué là dedans pour livrer une prestation aussi déplorable. Il faut dire que son personnage de faux héros maladroit n’aide pas qu’il est comique à lui tout seul. Les autres protagonistes sont fades et même caricaturales au possible qu’on ne s’attache pas à eux et que certains on ne sait même plus à quoi ils servent à part faire décoration. Quant aux grands méchants, le jeu d’acteur est tellement catastrophique qu’on a envie de rire en les voyant.
John Carpenter a prouvé qu’il était un bon réalisateur mais là, il faut reconnaître qu’il s’est vautré. La mise en scène n’offre rien de mémorable et se contente d’être très classique. Les décors sonnent parfois faux et manquent d’immersion. Heureusement les effets visuels sont corrects pour l’époque. Concernant les combats, il y a un effort de les chorégraphier mais cela donne au final de la surenchère à sauter partout jusqu’à en voir les câbles faisant voler les cascadeurs. La bande originale achève le tout en se voulant trop synthétique et n’apportant aucune mélodie digne de ce nom.
Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin est une aventure de survie pour en atteindre le bout.
