L’enfer blanc.

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Affiche Poster enfer blanc iron will disney

Réalisateur : Charles Haid.
Scénaristes : John Michael Hayes, Djordje Milicevic, Jeff Arch.
Producteur: Patrick J. Palmer, Robert Schwartz.
Compositeur : Joel McNeely.
Société de production : Walt Disney Pictures.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 14 janvier 1994.
Sortie française : 21 mai 2003 (directement en dvd).
Titre original : Iron Will.
Durée : 1h48.
Budget : Inconnu.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 21 millions de dollars.
Entrées françaises : Aucune.

Résumé.

En 1917, Will Stoneman apprend que son père est mort lors d’un accident de traîneau. Seul pour subvenir aux besoins de sa famille et n’ayant pas de solutions pour avoir l’argent nécessaire à son entrée à l’université, Will décide de se rendre au Canada, où il pourra participer à une course de chiens de traîneaux reliant Winnipeg à St Paul, dans le Minnesota. Il va devoir faire face à la nature et à un concurrent sans scrupules.

Casting.

Will Stoneman « Iron Will » : Mackenzie Austin (VF : Emmanuel Karsen).
Harry Kingsley: Kevin Spacey (VF : Jean-Philippe Puymartin).
J.W. Harper : David Odgen Stiers (VF : Jacques Frantz).
Angus McTeague : Brian Cox (VF : Inconnue).
Ned Dodd : August Schellenberg (VF : Inconnue).
Borg Guillarson : George Gerdes (VF : Inconnue).
Joe McPherson : Rex Linn (VF : Inconnue).
DeFontaine : Jeffrey Alan Chandler (VF : Inconnue).

Achats.

Affiches.

Images.

En savoir plus.

Si le scénario de L’Enfer Blanc décrit une course reliant Winnipeg et St Paul (Canada), la plupart du tournage s’est déroulé dans le Minnesota.

Le personnage de « Iron Will » (qui se traduit en français par « volonté d’acier ») n’a jamais existé. Cependant, les scénaristes se sont inspirés de deux participants à une véritable course de traîneaux reliant Winnipeg à St Paul : Albert Campbell (un trappeur métis qui aura subit le racisme des autres concurrents) et Fred Hartman (un américain qui est un héros à ce moment là pour les journaux américains).

image enfer blanc Iron Will

Les trains utilisés dans le film provenaient du Lake Superior Railroad Museum à Duluth. Cependant, des acteurs n’avaient pas le droit de les manipuler car les trains étaient encore exploitables. Ce sont donc des bénévoles du musée qui dirigent les locomotives.

Notre critique de L’enfer blanc.

L’enfer blanc a tous les ingrédients d’un film Disney familial : une histoire légère et touchante, du dépassement de soi, de la relation humain/animal, un rival, des bons sentiments tout du long dans un cadre naturel.

image enfer blanc Iron Will
image enfer blanc Iron Will

Savamment dosé, on se laisse porter par le film même si tout est prévisible. Peu de surprises, un périple avec son lot de péripéties histoire de faire tenir dans le temps. On n’est pas sous tension en se demandant ce qui pourrait arriver au héros, de quoi rassurer les enfants plus facilement qui voudrait regarder ce film. Il est dommageable cependant que la relation du musher avec ses chiens ne soit pas plus approfondie, de voir ce qu’est réellement cette vie et de tout concentrer sur un seul chien mais en survolant le sujet.


Notre jeune héros est droit dans ses bottes et dans son traîneau, fidèle à ses valeurs et un bon samaritain. Caricatural, cela passe assez bien, contrairement à l’antagoniste qui a tout du cliché et qui se croit tout permis. Kevin Spacey complète le tableau en incarnant un journaliste qui couvre l’événement et il s’en sort bien sans non plus être transcendant.

image enfer blanc Iron Will
image enfer blanc Iron Will

La bande originale est à l’image du reste, classique, n’offrant pas de belles envolées comme le film l’aurait mérité. Dernier petit regret, pour un film de ce genre, les paysages sont quasi oubliés. Alors que le cadre se prête complètement à l’histoire, en faisant normalement un personnage à part entière, le réalisateur se contente de plans rapprochés et nous montre très peu les alentours.

L’enfer blanc est donc un film léger et divertissant.

La note de Fabien


Simple mais efficace.L'enfer blanc.