Réalisateur : Thea Sharrock.
Scénariste : Mike White.
Producteur : Angelina Jolie, Allison Shearmur et Brigham Taylor.
Compositeur : Craig Armstrong.
Société de production : Walt Disney Pictures.
Distributeur : Disney+.
Sortie USA : 21 août 2020.
Sortie française : 11 septembre 2020.
Titre original : The one and only Ivan.
Durée : 1h35.
Budget : Inconnu.
Résumé.
Le gorille Ivan cherche à découvrir son passé. Il aide l’éléphant Stella afin de pouvoir s’évader de leur captivité.
Casting.
Ivan : Sam Rockwell (VF : Adrien Antoine).
Mack : Bryan Cranston (VF : Jean-Louis Faure).
George : Ramón Rodríguez (VF : Damien Ferrette).
Julia : Ariana Greenblatt (VF : Kaycie Chase).
Stella : Angelina Jolie (VF : Françoise Cadol).
Ruby : Brooklynn Prince (VF : Coralie Thuilier).
Bob : Danny DeVito (VF : Fred Testot).
En savoir plus.
Le seul et unique Ivan est l’adaptation du roman éponyme de K. A. Applegate publié en 2012.
Le projet est annoncé en avril 2014.
En juin 2020, Disney annonce que le film ne sera plus diffusé en salles mais sur Disney+.
Le tournage s’est déroulé en Floride et au Canada.
Notre critique de Le seul et unique Ivan.
Si dans les premières minutes du film on se dit que de voir des animaux en cage n’est vraiment pas une bonne idée de nos jours, au fur et à mesure que les séquences s’enchaînent on se laisse happer par l’histoire si touchante de ce gorille silverback. Et elle l’est d’autant plus qu’il s’agit d’un véritable récit. En effet, le gorille Ivan a été capturé en République Démocratique du Congo avant d’être amené à Washington dans les années 1990. C’est dans un centre commercial de la ville qu’il est devenu l’attraction d’un cirque. Mais ce qui l’a fait connaître du grand public, sont les dessins qu’il y a peint au cours de sa captivité. Touché par ces derniers, un groupe de personnes s’est rassemblé afin de protester pour sa remise en liberté. Liberté qu’il recouvra dans un zoo américain.
Après avoir été adapté en roman par Katherine Applegate, Le Seul et Unique Ivan a rejoint la longue liste des productions Disney. Car Disney a vraiment une appétence toute particulière pour les histoires poignantes entre animaux et humains. Ainsi ce film doux et sensible nous rappelle les grandes fresques d’hier et d’aujourd’hui du studio, dans lesquelles les animaux sont très souvent les vedettes, héros et autres adjuvants au service du scénario. D’ailleurs, on l’a encore vu avec L’appel de la foret, où Harrison Ford campait un trappeur en totale connivence avec un chien prénommé Buck.
Aussi en y regardant de plus près, on y retrouve des références aux derniers films live en images de synthèse tels que La belle et le clochard pour le duo de chiens, ou encore Dumbo avec les éléphants et le cirque. Des références qui ne sont sans doute pas dû au hasard, et qui rappellent que Disney s’oriente de plus en plus vers ce type de réalisations.
En effet, grâce aux images de synthèse toujours plus époustouflantes qui permettent l’humanisation de l’animal, doté ici de la parole, le film rayonne de réalisme et de bienveillance. Et cela se voit aussi dans l’intrigue même de l’œuvre qui met en avant la façon dont Ivan est exploité par les humains sans s’en rendre compte. Grâce à Bob le chien qui pousse les autres personnages à agir, et Stella l’éléphante, le singe va réaliser que la liberté est tout ce qu’il recherche.
D’ailleurs parlons des acteurs ; tandis que Sam Rockwell donne parfaitement sa voix au gorille, Danny DeVito fait de même avec celle de son canidé d’acolyte. N’oublions pas Bryan Cranston sous les traits d’un Monsieur Loyal complètement absorbé par le travail et la réussite, quitte à perdre de vue le bien-être des animaux. Des acteurs qui poussent donc un peu plus le film vers une bonne dynamique.
Enfin, l’ambiance très 90’s apporté au traitement de l’image ainsi que les effets comiques bien sentis, qui dédramatisent la tristesse de la situation sans faire oublier le message principal envers le respect des animaux, finissent d’apporter au tout une véritable bouffée d’air frais et d’émotions.
Néanmoins, on aurait préféré que la parole donnée aux animaux s’efface un peu plus au fil du film afin de redonner toute son animalité à Ivan. Heureusement cela est vite rattrapé par le message de prévention qui met en lumière la préservation des gorilles, comme Disney l’avait déjà fait pour le live de Le roi lion au sujet du roi de la savane.
