Réalisateur : Leonard Nimoy.
Scénariste : Michael Bortman.
Producteurs : Arne Glimcher et Daniel J. Heffner.
Compositeur : Elmer Bernstein.
Société de production : Touchstone Pictures et Silver Screen Partners IV.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 4 novembre 1988.
Sortie française : 28 juin 1989.
Titre original : The Good Mother.
Durée : 1h44.
Budget : 14 millions de dollars.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 4,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 17 248 entrées.
Résumé.
Anna Dunlap a récemment divorcé de Brian. Elle a obtenu la garde de sa fille de quatre ans, Molly. Elle finit par tomber amoureuse de Léo, un sculpteur qui va lui faire découvrir une toute nouvelle vie de plaisir. Ce n’est pas au goût de son ex-mari qui est jaloux. Il accuse alors Léo d’abus sexuel sur sa fille afin d’en obtenir la garde.
Casting.
Anna Dunlap : Diane Keaton (VF : Béatrice Delfe).
Leo : Liam Neeson (VF : Patrick Floersheim).
Brian : James Naughton (VF : Inconnue).
Muth : Jason Robards (VF : Inconnue).
Molly : Asia Vieira (VF : Inconnue).
Grand-père : Ralph Bellamy (VF : Inconnue).
Grand-mère : Teresa Wright (VF : Inconnue).
Frank Williams : Joe Morton (VF : Inconnue).
Bobby : Marvin Karon (VF : Inconnue).
Achats.
Images.
En savoir plus.
Le prix de la passion est tiré du roman The Good Mother de Sue Miller publié en 1986.
Lors du tournage d’une scène à fort impact émotionnel, il y a eu des soucis techniques sur les caméras. Le réalisateur s’adressa à Diane Keaton avec un énorme bouquet de roses afin de lui demander de tourner la scène à nouveau.
Durant le tournage, la jeune actrice Asia Vieira était devenue très proche du réalisateur Leonard Nimoy. Alors qu’elle regardait le film Star Trek de 1982, elle vit Spock mourir, qui était incarné par…Leonard Nimoy. Elle pensait qu’il était mort. Quand elle le vit le lendemain sur le plateau de tournage, elle lui sauta dans les bras.
Le tournage s’est déroulé au Canada et au Massachusetts.
Notre critique de Le prix de la passion.
Un film sur une thématique forte et dérangeante qui promet beaucoup d’émotions.
Le prix de la passion n’a que le titre de passionné car en réalité, l’histoire n’est pas transcendante. Le film se divise vraiment en deux parties distinctes. Déjà la séquence d’ouverture est aussi inutile qu’incompréhensible, ne donnant aucun intérêt à l’intrigue principale. La première partie est sur la rencontre d’Anna avec Léo qui montre leur amour naissant puis définitif. C’est assez classique et pas bien sensationnel.
Puis vient l’élément décisif sur l’accusation d’abus sexuel. Sauf que cette scène est tellement bâclée qu’on est plus surpris par la manière choisie par les scénaristes que par l’annonce en elle-même. C’est dit tout naturellement qu’il y a eu un attouchement, comme une simple conversation de routine. La seconde partie du film est donc le procès sur la garde de l’enfant. Là encore, il n’y a rien de bien palpitant. En fait, le souci de Le prix de la passion est là : il n’y a pas d’émotions. Un comble alors que le sujet est quand même grave. Limite, on ne compatit à ce que vit la mère.
Diane Keaton est pourtant bonne actrice et elle s’en sort bien dans son rôle mais c’est plus le personnage qui est tendancieux. On apprécie le fait qu’elle retrouve enfin l’amour et le plaisir charnel qu’elle ne connaissait plus mais on est plus dérangé par sa relation avec la sexualité vis-à-vis de sa fille (jusqu’à coucher avec son amant alors que sa fille dort avec eux dans leur lit). Le fait d’avoir donné ça (ainsi que d’autres raisons) au personnage de la mère fait qu’on a du mal à vouloir la défendre. Le mis en cause est incarné par Liam Neeson qui ne brille pas par son interprétation très sobre voire trop sobre. Le pire étant sa scène où il avoue le geste inapproprié où il est totalement inexpressif et ne semble pas exprimer le moindre regret.
Le prix de la passion ne remportera pas le prix de la réussite alors qu’il y avait de quoi faire en abordant un sujet difficile.
