Réalisateur : Syd Macartney.
Scénariste : Albert Sydney Fleischman.
Producteur : Ellen Freyer et Georges Campana.
Compositeur : Lee Holdridge.
Société de production : Disney Channel, Gemini Productions, Jones Entertainment et Le Sabre.
Distributeur : Disney Channel.
Sortie USA : 31 juillet 1994.
Sortie française : 3 octobre 2000.
Titre original : The prince brat and the whipping boy.
Durée : 1h36.
Budget : Inconnu.
Résumé.
Jemmy est pris de force dans les rues pour devenir le souffre-douleur du Prince Horace avec une mission : prendre les punitions à sa place.
Achats.
À venir.
Casting.
Jemmy : Truan Munro (VF : Inconnue).
Prince Horace : Nic Knight (VF : Inconnue).
Peckwit : Michael Kausch (VF : Inconnue).
Annyrose : Karen Salt (VF : Inconnue).
Billy la gousse d’ail : Kevin Conway (VF : Inconnue).
Cutwater : Vincent Schiavelli (VF : Inconnue).
Roi : Andrew Bicknell (VF : Inconnue).
Ambassadeur : Christoph M. Ohrt (VF : Inconnue).
Betsy : Mathilda May (VF : Inconnue).
Images.
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Vidéos.
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Univers.
Bande originale
En savoir plus.
Le Prince et le Souffre-douleur s’inspire du roman Le souffre-douleur d’Albert Sydney Fleischman publié en 1987. Il est également le scénariste du film.
Historiquement, un « souffre-douleur » a réellement existé au XVème siècle. Étant donné qu’un Prince ne pouvait être puni physiquement, un souffre-douleur était là pour subir la correction à sa place.
Notre critique de Le Prince et le Souffre-douleur.
Un sujet assez original qui mérite qu’on s’y attarde.
Effectivement, l’histoire est aussi amusante que mignonne. Déjà, car cela part de faits historiques méconnus pour la plupart des gens. On découvre ainsi une situation assez loufoque. Mais nous sommes chez Disney alors forcément, l’ambiance est très familiale… et ça rend le film encore plus intéressant ! On se laisse prendre au jeu, les péripéties sont bien trouvées, le scénario est bien construit et captive facilement. On est vraiment dans quelque chose de nouveau par sa forme et c’est probablement ça qui fait qu’on dévore le film. Les intrigues s’enchaînent entre la vie au château, la fugue, les brigands… Tout se tient et est parfaitement équilibré.
Les deux protagonistes ont chacun leur charme. Le Prince est pourtant totalement exaspérant sur le début du film, étant trop tête à claque, capricieux et pourri gâté. Il finit justement par s’humaniser en quittant son monde princier pour découvrir le vrai monde. Il va alors apprendre des capacités qu’il ne soupçonnait pas. En face, le souffre-douleur a vraiment le cœur sur la main et ça se voit tout du long du film. Venant des rues, il a un certain savoir-faire. Plus que le Prince lui-même. Dur de ne pas s’attacher à lui. Une relation de confiance et de respect va petit à petit naître entre les deux héros.
Dans les rôles secondes, personne n’est trop en retrait. Le roi et la reine sont excellents, faisant à la fois figure d’autorité et de royauté mais aussi de tendresse et de parenté. Le précepteur montre beaucoup de gentille et la petite soeur est touchante grâce à sa jeunesse et à son innocence.
La réalisation est très bonne, ne faisan aucune erreur et reste toujours de bonne facture. Les décors et les costumes sont vraiment réussis. Cependant, dommage que la bande originale soit si discrète.
Le Prince et le Souffre-douleur est un très bon film qui permettra de passer un très bon moment.